Les drames humains qui se sont succédés au cours de ces dernières années (suicides, pathologies comportementales, perte de sens) dans de nombreuses grandes entreprises, tant du secteur public (EDF, SNCF) que de culture monopolistique (France Télécom) ont porté témoignage de tensions sociales nouvelles dans le travail.

Nombre d’entre elles prennent leur source dans le sentiment d’éloignement du corps social avec le top management et une forme de dégradation de « la valeur travail ».

« ….perdre sa vie à la gagner… » ne fait plus recette.

Dans ce contexte le management de proximité a subi une forme de double peine : ces « petits chefs » portent à la fois le poids du mépris de leurs collaborateurs car ils apparaissent comme ceux qui font « suer le burnous » pour le compte « des grands chefs », tandis qu’ils sont harcelés par la direction, en tant que maillon central de la performance de l’Entreprise.

Partant d’un constat sans concession, Bertrand DUSEHU, psychologue social et dirigeant très expérimenté montre dans son analyse l’enjeu majeur que constitue le management de proximité pour l’équilibre général et le pilotage de l’Entreprise.

Son rôle est central s’il devient le maillon faible, c’est l’ensemble de la chaîne managériale qui peut être mise à mal :« Négliger le manager de proximité c’est envoyer au combat un groupe d’hommes sans chef aguerri ».

De même que croire qu’un bon technicien fera, par principe, un bon manager est un non sens.

L’auteur explique en quoi et comment les directions doivent porter une attention nouvelle sur cette « courroie de transmission » indispensable pour accompagner les managers de proximité en leur permettant de révéler et d’exercer leur leader ship tout en gagnant en autonomie et en responsabilité.

Du bon sens en action.

Jean-Louis Chambon
Président du Prix et du Cercle TURGOT, et de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants

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