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Le barter, une alternative aux échanges classiques

Dans un contexte économique changeant, face au repli des banques, de certains assureurs-crédits il convient de trouver des solutions et de faire jouer une solidarité entre les PME qui connaissent souvent les mêmes problématiques pour continuer à se développer.


Ces difficultés, associées à la dématérialisation croissante de la monnaie, ont contribué à remettre d’autres formes d’échanges au goût du jour. Parmi elles, « le barter », nom donné au troc interentreprises, apparaît comme une alternative intéressante au commerce habituel.

A la base du commerce, avant même l’Antiquité (apparu 10,000 ans avant JC) le troc était le seul moyen d’échange de biens ou de services avant la création de la monnaie. Aujourd’hui le principe du « barter » reste simple : des prestataires de service et des fabricants de produits échangent en fonction de leurs besoins et de leurs offres. Ce système est aussi bien adapté aux petites structures qu’aux grandes entreprises, seuls les produits ou services trop spécifiques sont exclus per se du circuit. Les flux d’échange sont réels et constituent de véritable acte de commerce, c’est le mode de paiement qui n’est plus le même !

Ainsi face à la crispation de l’économie en 2009, 11.5 milliards de dollars se sont ainsi échangés sous forme de troc, soit 15% de plus qu’en 2008 (10 milliards de dollars). Compte tenu de l’environnement diversifié des entreprises y ayant recours, il est très difficile d’obtenir des statistiques exactes sur le bartering. Il semblerait cependant que 20% des entreprises du Fortune 500 (classement des 500 premières entreprises américaines) y ai recours. En France c’est une service peu connu et peu utilisé, seul deux ou trois milliers d’entreprises feraient de l’échange.

Il faut comprendre que ces échanges prennent place dans un cadre juridique sécurisé, en effet dans notre système actuel l’échange est juridiquement qualifié comme deux ou trois ventes croisées, avec des créances qui sont éteintes par un paiement par compensation (plutôt qu’en numéraire). Il convient donc comme dans une relation commerciale ‘classique’ d’établir un contrat faisant naître des obligations fongibles pour chaque partie et surtout d’émettre des factures pour chaque opération ; à partir du moment où ces factures sont adressées, la fiscalité et l’enregistrement comptable sont les mêmes que pour les ventes ‘unilatérale’.
L’opération est enregistrée comme un achat et comme une vente* dans des comptes spéciaux ‘créance client par compensation’ donc les entreprises n’ont pas à puiser dans leur trésorerie et c’est là l’avantage majeur de ce mode de commerce.

Facilitant l’accès au bartering, ces sites ont déjà séduit beaucoup d’entreprises aux Etats-Unis. Plébiscité par les PMEs et les TPEs, l’inscription gratuite donne accès à une Bourse aux échanges. Ce sont les clients eux-mêmes qui établissent la valeur du produit ou service aux vues de sa valeur monétaire sur le marché. Quelques ajustements sont possibles notamment pour les plus grandes sociétés afin qu’elles acceptent de niveler leurs offres pour s’ouvrir à un panel plus large de membres avec lesquels elles pourront se livrer à des opérations d’échange.

Pour les années à venir, si l’échange peut ainsi prendre toute sa place comme un outil pour aider les entreprises à ‘collaborer’ et à aller de l’avant avec moins de contraintes budgétaires, il a pour vocation de rester un mode de commerce alternatif et les anglo-saxons conseillent aux entreprises de ne pas dépasser 15 - 20% de leurs CA en « Barter ».

Déjà développée dans le reste du monde, cette nouvelle forme de bartering via internet vient tout juste de faire son apparition en France avec la création d’un réseau professionnel d’échanges interentreprises appelé b2b EN-TRADE© (b2b-en-trade.com). Les membres doivent y renseigner leurs offres et leurs besoins. Par la suite, un service de courtage va les orienter vers les entreprises avec lesquelles des synergies sont possibles, Broker EN-TRADE, est chargé de déceler les complémentarités entre les différentes sociétés, d’assurer la mise en relation et d’aider à orchestrer les échanges.

Par Samuel Cohen Dirigeant de b2b EN-TRADE©

Des questions à ce sujet retouver le blog EN-TRADE : b2b-en-trade.com/blog et les FAQ b2b-en-trade.com/faq
*La TVA est reportée dans les comptes correspondants.

www.b2b-en-trade.com

Mardi 2 Novembre 2010




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