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Le C.E.S publie la quatrième édition des Repères statistiques

Cette quatrième édition des « Repères statistiques » paraît dans une période de grande incertitude. La crise financière partie du coeur du système économique mondial, les États-Unis, s’est étendue en quelques semaines au reste du Monde et à l’économie réelle.


Avant-propos :
Qu’il s’agisse des zones les plus développées, des économies dites « émergentes » ou des nombreux pays encore « en développement », d’une manière ou d’une autre, aucune région de la planète n’est aujourd’hui épargnée. L’ampleur de ce choc, sans précédent depuis les années 1930, entraîne une grande inquiétude des opinions publiques mais bien souvent aussi des principaux acteurs de la société. Analyser les causes profondes de la situation actuelle, au-delà de ses facteurs déclenchants, avancer des solutions non seulement pour apporter des réponses à court terme mais aussi pour éviter qu’elle ne se reproduise à plus ou moins brève échéance ne saurait être cantonné aux seuls « experts ». Un large débat public dans lequel la « société civile organisée » et l’ensemble des citoyens doivent prendre toute leur place est plus que jamais nécessaire.

Face à la grande abondance des informations et des chiffres fournis quotidiennement, il est souvent difficile de distinguer l’essentiel de l’accessoire. Or, la réflexion de chacun doit pouvoir s’appuyer sur des bases solides et, si possible, partagées par tous. En complément du rapport et de l’avis sur la conjoncture adopté chaque année au printemps par notre assemblée, les « Repères statistiques » proposent donc à leurs utilisateurs des données structurelles, un rappel des évolutions sur longue période et des comparaisons internationales permettant de prendre du recul sur l’actualité la plus immédiate.

Les grandes mutations du Monde apparaissent ainsi nettement. Le poids désormais incontournable d’une puissance comme la Chine saute littéralement aux yeux au vu de la place qu’elle occupe aujourd’hui dans le PIB mondial (et, en corolaire, dans les émissions de gaz à effet de serre) ou dans le commerce international (avec ses excédents records et son rang de second exportateur, derrière l’Allemagne mais devant les États-Unis depuis l’année dernière). Quant à la valeur encore faible de toutes ces données si on les rapporte à la population chinoise, elle peut tout aussi bien permettre de relativiser la place de ce géant que laisser entrevoir les marges de progression dont il dispose encore.

Comme les années précédentes, les tableaux et graphiques sont également largement consacrés à mieux dessiner la place réelle de la France dans l’Europe et le Monde avec ses points forts (dont le moindre n’est sans doute pas le taux de fécondité désormais le plus élevé de toute l’Union européenne) mais aussi ses motifs d’inquiétude (déficit en constante aggravation des échanges extérieurs, remontée des coûts de production…). La situation sociale préoccupante est à nouveau mise en avant alors que la perspective d’une nouvelle dégradation de la situation de l’emploi est particulièrement problématique.

Par ailleurs, si les effets de la crise commencent à peine à s’inscrire dans les données disponibles, ses prémices - qui avaient conduit notre assemblée, dans ses derniers avis sur La conjoncture économique et sociale, à alerter les pouvoirs publics sur son probable déclenchement - apparaissent clairement dans des figures telles que celle montrant la hausse irrationnelle des prix de l’immobilier. Le brusque retournement de situation qu’elle entraîne est d’ores et déjà sensible dans les graphiques présentant l’évolution des taux de change et des taux d’intérêt ou encore celle des cours des valeurs boursières ou des différentes matières premières (productions agricoles, métaux, énergie). Soulignons encore que cette crise n’a pas éclaté dans un ciel serein et que nombreux étaient déjà auparavant les signes d’un ralentissement de la croissance mondiale.

Enfin, les « Repères statistiques » sont pleinement en phase avec l’évolution du rôle de notre assemblée qui s’intitule, depuis la révision constitutionnelle de juillet 2008, « Conseil économique, social et environnemental ». Il pourra désormais également être consulté par le gouvernement et le parlement sur tout problème de caractère environnemental et tout plan ou projet de loi de programmation à caractère environnemental lui sera soumis pour avis. De même que, depuis quelques années déjà, les rapports et avis sur La conjoncture économique et sociale de notre assemblée ont donné toute l’importance qui doit revenir aux questions du développement durable, les « Repères statistiques » leur ont consacré, dès leur première édition, une place à part entière qui s’enrichit régulièrement depuis en lien avec les améliorations de l’appareil statistique sur le sujet. C’est ainsi qu’à côté des informations actualisées sur la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et le suivi des objectifs fixés à Kyoto ou encore sur la « production » de déchets, est aussi proposé désormais un indicateur significatif des moyens employés pour parvenir aux résultats affichés, en l’occurrence la part respective des taxes environnementales dans les différents pays de l’Union européenne.

www.conseil-economique-et-social.fr

L'étude intégrale de 121 pages est téléchargeable ci-dessous

Jeudi 15 Janvier 2009




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