Sommaire
- La BoE enclenche la seconde, la BCE prépare le terrain
- Bourse : volatilité persistante
- BOJ : statu quo en attendant un nouveau gouverneur
- Crédit : la Fed desserre, les banques resserrent
- Espagne, la croissance s'essouffle, les banques tiennent bon
- Scénarios économique et financier
- Etats-Unis : un mardi pas si "super"
- UEM : accès de faiblesse de la consommation des ménages
- Pays émergents
- Prochains indicateurs

Extrait : BoE, d'autres Baisses à venir, pas de précipitation
Sans surprise, la Banque d'Angleterre (BoE) a baissé son taux directeur de 25 pdb, à 5,25 %, à l'occasion de sa réunion du 7 février. Le même jour, la BCE a maintenu ses taux à 4 % tout en assouplissant quelque peu son discours. Dans un contexte très différent, la banque centrale d'Australie (RBA) a relevé ses taux à 7 %. Attendue depuis que Mervyn King avait insinué le 22 janvier dernier qu'un taux à 5,5 % était trop élevé, cette baisse est la deuxième consentie par la BoE depuis le début de la crise financière. Si le communiqué insiste sur la détérioration de la situation sur les marchés financiers et sur le ralentissement de la croissance au Royaume-Uni, la BoE a néanmoins jugé bon de contrebalancer son discours en évoquant les risques haussiers pesant sur l'inflation à court terme, le niveau élevé des anticipations d'inflation à moyen terme et la nécessité d'un ralentissement raisonnable de la demande intérieure pour ramener l'inflation vers la cible de 2 % à moyen terme.

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