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Industrie et Négoce - Les entreprises fragilisées : problèmes de fond + impacts

Aujourd’hui, dans un contexte économique en pleines turbulences, un constat s’impose : les entreprises industrielles et commerciales sont fragilisées (donc vulnérables) car elles n’arrivent pas à maîtriser le contrôle de convergence entre les flux physiques (marchandises, matières et produits fabriqués) et leur traduction en comptabilité.


Industrie et Négoce - Les entreprises fragilisées : problèmes de fond + impacts
Et pourtant, ce domaine représente une composante de base incontournable dans la génération des flux d’information sensibles devant déboucher sur la production de résultats stratégiques permettant de mesurer la performance d’une entreprise.

Dans ce contexte, la valorisation des stocks et la détermination des marges sont en effet deux paramètres déterminants dans une démarche de qualité absolue au centre desquels la fiabilité de la valeur du coût moyen d’achat pondéré (CMP) constitue le maillon essentiel.

I. Synthèse des problèmes de fond

A. Problèmes engendrés par les systèmes de gestion actuels

1. Calcul approximatif de la valeur de référence comptable des stocks, dérives importantes et fréquentes très souvent constatées lors de contrôle (par sondage) des coûts unitaires.

2. Utilisation d’une méthodologie de calcul des stocks dont le degré de fiabilité est tributaire du niveau de maîtrise des circuits en amont ou de l’évolution du contexte conjoncturel (par exemple : évolution des prix d’achat, changement de fournisseur ou d’organisation des circuits achats … pourront engendrer une dégradation du degré de fiabilité du système d’information stock et marges et donc une perte de performance de l’entreprise et ceci de façon complètement anodine et indétectable).

3. Impossibilité pratique de vérifier l’exactitude (comptable) d’un coût moyen d’achat pondéré (CMP) de façon précise et systématique et donc de contrôler la valorisation d’un inventaire compté.

4. Impossibilité de mise en convergence de la comptabilité achat et de la comptabilité stock

5. Utilisation de méthodes d’évaluation des stocks non fondées sur des coûts d’achats historiques : stock outil ou coûts standards prévisionnels … et donc comptablement incontrôlables.

Conséquence : les systèmes génèrent en permanence des plus ou moins values de marge artificielle en gestion, créent ou détruisent de la valeur d’actif au bilan c’est-à-dire des valeurs non justifiées par une entrée ou une sortie du patrimoine

B. Problèmes engendrés par les normes comptables actuelles (plan comptable français)

1. En l’absence de schéma comptable précis sur ce point, l’impact des dépréciations de stock inscrits au bilan de l’exercice clos (compte 39*) n’est pas répercuté sur le coût des stocks (compte 37*) vendus au cours du nouvel exercice.

Conséquence : divergence entre réalité économique de l’entreprise et image comptable et financière produites par les comptes de résultats et un bilan intermédiaire.

2. Incompatibilité entre les contraintes d’une comptabilité analytique (méthodologie ERP) et les exigences d’un calcul de stock comptablement exact.

Conséquence : remise en cause de la méthodologie de valorisation des stocks utilisée par les ERP

3. Autorisation de méthodes d’évaluation des stocks en tant que méthodes d’exception délivrant une valeur comptable du stock génératrice de plus ou moins value de marge artificielle, et faisant appel à une méthode de détermination extra comptable à notre avis totalement incontrôlable.

Conséquence : remise en cause de certains critères de tolérance actuels qui ouvrent la porte aux solutions de facilités qui en définitive sont préjudiciables à l’entreprise en terme de visibilité et de fiabilité et donc de performance.

II. Impacts de cette problématique …

A. … sur les agents micro-économiques (entreprises)

Nous sommes persuadés que les entreprises s’exposent à un risque certain par suite de l’absence de maîtrise des coûts réels de leurs stocks et marges et surtout de l’impossibilité d’évaluer l’évolution de leur degré de fiabilité dans un contexte économique mondialisé de plus en plus réactif et volatile.

Il existe une relation existant entre cette problématique en entreprise et les points suivants :
- perte de performances inexpliquées
- fragilisation de la stratégie commerciale
- perte de crédibilité du système d’information
- distorsion entre réalité économique de l’entreprise et image financière (bilan)
- fragilisation des prévisions en terme de profitabilité

B. … sur les agents macro-économiques

Nous sommes persuadés qu’il existe une relation plus ou moins mécanique entre la dégradation actuelle du degré de fiabilité des prévisions des économistes et des analystes financiers et l’existence de cette problématique en entreprise.

Cette problématique insoupçonnée et non quantifiée en entreprise
- participe à la dégradation du degré de fiabilité des prévisions économiques actuelles car s’appuyant sur des données erronées
- participe à l’augmentation du degré de volatilité des marchés financiers car prévisions de profitabilité des entreprises fondées sur des marges fausses et communication financière erronée
- contribue à rendre encore plus difficile les grandes décisions en matière de politique économique dans la mesure où certains indicateurs risquent d’être calculés sur des données erronées sans facteur correctif - car dérive insoupçonnée - et qu’il peut en résulter la mise à mal - par un constat sur le terrain à contre-courant - des règles économiques réputées les plus fiables, et de ce fait masquer la visibilité sur la situation réelle.

Vous pouvez consulter :
www.gedia.fr/audit
Michel HECK - Thémis Conception Informatique (TCI)

Mercredi 10 Décembre 2008




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