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Indicateurs Fidelity de la reprise, octobre 2009

Pour une meilleure lecture des indicateurs économiques


Tandis que certains pays de la zone euro sont déjà entrés dans une phase de reprise, la majorité des pays reste en récession. Les marchés guettent les signes annonciateurs d’une reprise économique en se basant sur une multitude d’indicateurs économiques plus ou moins pertinents et contradictoires. Cette profusion d’indicateurs ne contribue pas toujours à clarifier la lecture des événements. Nous avons donc souhaité rendre plus intelligible la situation en proposant 9 indicateurs clés répartis en 3 piliers économiques.

Chaque indicateur est évalué selon le système des feux tricolores : vert pour une tendance à l’amélioration, orange pour une tendance incertaine et rouge pour une tendance à la détérioration. Pour qu’il y ait reprise durable, il faut qu’au moins un indicateur de chaque pilier présente des signes d’amélioration par rapport au mois précédent.

Indicateurs Fidelity de la reprise, octobre 2009

A mi-octobre, tous les piliers révèlent une évolution positive.

- Le pilier central, celui de la santé financière, affiche la meilleure solidité des indicateurs. Les banques prêtent plus volontiers, les craintes relatives à la faillite des entreprises se sont calmées et on constate beaucoup moins de fluctuations débridées sur les marchés d’actions.
- Dans le secteur industriel, l’amélioration du PMI1 est très rassurante. Les dirigeants industriels sont de plus en plus optimistes depuis quelques mois en ce qui concerne les perspectives. Néanmoins, alors que les stocks sont en train de se reconstituer, la récente stabilisation du prix des matières premières et des frais d’expédition indique que la progression attendue de la demande reste à confirmer.
- Une grande part de l’incertitude concernant la demande finale est due au fait que les consommateurs sont encore en situation de fragilité. Le chômage continue à augmenter, mais à un rythme plus lent. Il s’agit globalement d’une bonne nouvelle, mais tant que les salariés redoutent de perdre leur emploi, il est peu probable qu’ils dépensent librement. Ceci dit, certaines mesures gouvernementales de relance de la consommation, telles que la prime à la casse automobile, ont eu un impact positif, et avec une possible reprise de l’inflation, il y aura d’autant moins de raisons de geler les dépenses. Les consommateurs sont sur la bonne voie, mais ils ne sont pas encore sortis du tunnel.

Chaque mois, nous fournissons un éclairage plus approfondi d’un indicateur.

FOCUS : Emission obligataire des sociétés
Alors que les investisseurs reprennent goût au risque, les spreads des obligations à haut rendement enregistrent une brusque contraction par rapport aux valeurs élevées du mois de mars, les ramenant aux niveaux déjà enregistrés lors des deux derniers pics du marché. Cette évolution récente est due, pour une grande part, à une correction de la montée excessive de l’aversion pour le risque lors des pires moments de la crise financière et économique. Ainsi, bien que les spreads se soient déjà resserrés, il reste encore de la place pour une nouvelle réduction. À des étapes similaires, lors des cycles économiques précédents, les spreads des obligations à haut rendement étaient inférieurs à ceux d’aujourd’hui. La réduction continue des spreads est un élément positif pour les sociétés qui s’efforcent de surmonter la récession économique. Après une longue période où il n’y a eu pratiquement aucune offre, de nouvelles transactions commencent à apparaître sur le marché à haut rendement. Les sociétés cherchent à diversifier leurs besoins de financement en s’éloignant des banques, après avoir constaté à quel point il était difficile d’emprunter par le biais des canaux conventionnels.

Les sociétés ont très rapidement réduit leurs coûts, ce qui les a aidées à limiter relativement les défauts de paiement. Ceci dit, en raison de l’incertitude persistante vis-à-vis de la reprise économique, les situations de défaut de paiement vont probablement rester nombreuses et pourraient se chiffrer en dizaines d’ici l’an prochain. Mais l’horizon s’est éclairci, grâce à la combinaison de plusieurs facteurs : baisse des coûts de financement (baisse des rendements des obligations), réduction massive des coûts de la part des entreprises, retour de l’appétence au risque chez les investisseurs et amélioration générale de la situation économique.

(1) Le PMI, Purchasing Manager Index, est un indicateur d’anticipation de l’économie du secteur privé.

FIL Limited ("FIL") et ses filiales fournissent aux principaux marchés du monde des produits et des services d'investissement destinés aux particuliers et aux investisseurs institutionnels hors Etats-Unis. L'organisation FIL gère un total de 128,3 milliards d'euros d'actifs. (Source : Fidelity au 30.06.09). Les performances passées ne préjugent pas des rendements futurs. Les actions ne sont pas garanties et peuvent donc perdre de la valeur, notamment en raison des fluctuations des marchés. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits. Ce document ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil personnalisé. Nous vous recommandons de vous informer soigneusement avant toute décision d'investissement. Toute souscription dans un compartiment doit se faire sur la base du prospectus actuellement en vigueur et des documents périodiques disponibles sur Fidelity.fr ou sur simple demande auprès de Fidelity. CP 09214. Publié par FIL Investissements, entreprise d’investissement agréée par le CECEI, 29 rue de Berri, 75008 Paris.

www.fil.com

ANNEXE : Définition des indicateurs propres à chaque pilier

SANTÉ FINANCIÈRE
- Crédits bancaires : L’évolution du LIBOR 3 mois par rapport au taux de référence fournit une indication quant à la liquidité du système bancaire et les taux directeurs fixés par la Banque centrale Européenne constitue une référence sur le coût du crédit bancaire.
- Emission obligataire des sociétés : Le spread des obligations d’entreprises à haut rendement donne des éléments d’informations à la fois sur le coût de financement pour les entreprises et sur l’appétit pour le risque des investisseurs.
- Volatilité des actions : Le VIX mesure la volatilité attendue sur l’indice S&P 500, mais est également représentatif du risque perçu sur l’ensemble des marchés développés. L’indice a tendance à baisser pour revenir à son niveau moyen sur le long-terme lorsque la confiance revient.

SANTÉ INDUSTRIELLE
- Sentiment industriel : Le Purchasing Managers Index (PMI) est un indicateur d’anticipation qui reflète la situation réelle de l’économie du secteur privé. Il suit l’évolution de variables telles que la production, les prises de commande, les niveaux de stocks, l’emploi et les prix. Lorsqu’il est supérieur à 50, il indique une expansion du secteur, sinon il correspond à une contraction du secteur. Le PMI du secteur manufacturier est un indicateur clé de la santé économique de l’Europe, où une part
considérable de l’économie est liée à la demande de biens manufacturés au sein du continent. La tendance peut se révéler aussi utile que la valeur absolue.
- Prix des matières premières : Le cuivre et le pétrole constituent deux des principales matières premières utilisées dans le processus de production. La demande les concernant peut être révélatrice de l’activité industrielle sous-jacente dans de nombreux secteurs économiques. Environ 65 % du volume total de cuivre sont utilisés dans les appareils électriques. 25 % sont utilisés dans le bâtiment pour la plomberie, la toiture et les revêtements. Parallèlement, la hausse de la demande de pétrole
indique que de nouvelles infrastructures sont en construction, que des usines sont mises en service et que des biens sont en circulation.
- Frais d’expédition : La plupart des biens doivent être expédiés vers leur destination finale. Le Baltic Exchange Dry Index mesure le coût de transport de diverses cargaisons de vrac solide, telles que le charbon, le fer et le grain. Une hausse des frais d’expédition peut confirmer le fait que la hausse du prix des matières premières n’est pas simplement due à la spéculation.

SANTÉ DE LA CONSOMMATION
- Chômage : Alors que le chômage mesuré dans sa plus simple expression (nombre absolu de personnes sans emploi) est un indicateur peu pertinent, le taux de variation du chômage est plus significatif. Une baisse du nombre de personnes licenciées peut indiquer une stabilisation de l’économie.
- Prix à la consommation : Après le resserrement du crédit, les consommateurs auront sans doute besoin d’encouragement pour dépenser à nouveau. Si la déflation persiste, les achats pourraient être reportés dans l’attente de nouvelles baisses des prix, ce qui aurait pour effet d’entraver la reprise de la consommation. De même, une inflation galopante limiterait le pouvoir d’achat en obligeant les consommateurs à redéfinir ce pour quoi et comment ils dépensent leurs revenus.
- Ventes au détail : Les ventes au détail constituent la mesure la plus évidente de la propension des consommateurs à dépenser. Lorsque les consommateurs se sentent en sécurité au niveau de l’emploi et qu’ils ont une bonne maîtrise de leur budget personnel, ils sont d’autant plus enclins à dépenser plus.

Dimanche 15 Novembre 2009




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