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Finyear Eco - 22 octobre 2014 (n°7 - 13H15) | Le marché du travail en Italie : état des lieux et actualité

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Votre quotidien Finyear vous offre tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel. Finyear Eco est exclusivement réservé aux investisseurs et aux conseillers financiers professionnels et n’est pas destiné aux particuliers.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco - 22 octobre 2014 (n°7 - 13H15) | Le marché du travail en Italie : état des lieux et actualité
N°7 - 13H15

Le marché du travail en Italie : état des lieux et actualité

Plongée dans une conjoncture difficile depuis plusieurs années, l’Italie étudie actuellement une nouvelle réforme de son marché du travail. Le présent flash fait le point sur la situation et les mesures envisagées.

1. État des lieux (I) : un système « dual » entre « insiders » et « outsiders »…

A l’instar de son voisin français, le marché du travail italien est « dual » : d’un côté, les « insiders » sont les salariés en contrat à durée indéterminée et les fonctionnaires ; de l’autre, les « outsiders » désignent les chômeurs et les personnes sous contrat à durée limitée. Ce dualisme recouvre une certaine opposition générationnelle : ainsi, selon la Commission européenne (1), « l’âge importe plus que l’éducation » sur le marché du travail italien, avec un profil des gains tout au long de la vie distinct de celui des autres pays européens (une croissance relativement modérée jusqu’à 45 ans, puis nettement plus élevée par la suite). Pour les jeunes, les salaires réels d’entrée sur le marché du travail se seraient détériorés de façon significative depuis le début des années 1990 (2). De ce fait, les incitations à la formation sont faibles, d’où une structure des qualifications peu adaptée à une économie du G7 : l’Italie a la plus faible part d’habitants dotés d’une éducation supérieure dans l’UE, et la quatrième plus élevée d’individus avec pour seul bagage l’éducation de base. Selon l’OCDE, un peu moins de 30 % des Italiens ont des compétences « littéraires » (capacité à comprendre, évaluer et utiliser la langue écrite et orale) égales ou inférieures au niveau minimal, soit près de du double de la moyenne OCDE (15,5 %). La participation au marché du travail formel est la plus faible d’Europe : le taux d’activité des 15-64 ans s’inscrit à 63 %, soit près de 10 points de moins que la moyenne européenne. Ceci reflète notamment une activité féminine nettement moins développée que dans les autres pays, y compris du Sud. Bien que spectaculaire, la multiplication par deux du taux de chômage entre 2007 et 2013 ne permet donc pas de capturer pleinement l’ampleur du phénomène de sous-emploi, évalué à environ un quart de la population active en intégrant les personnes « découragées » (dont certaines peuvent toutefois exercer une activité informelle) et celles travaillant involontairement à temps partiel.

2. État des lieux (II) : … mais aussi entre les territoires

Le cadrage qui précède doit être complété d’une analyse régionale : en effet, l’Italie affiche de fortes disparités économiques entre les territoires, qui se retrouvent en matière de chômage.

Structurellement, le Sud (« Mezzogiorno ») affiche un taux de chômage largement supérieur à la moyenne nationale (d’un facteur égal à 1,6 au deuxième trimestre 2014), elle-même supérieure au taux rencontré dans le Nord (2,3) et, dans une moindre mesure, au Centre du pays (1,8). A titre de comparaison, la dispersion observée en France métropolitaine est comprise entre 8,6 % (Ile-de-France) et 13,9 % (Languedoc-Roussillon). L’hétérogénéité spatiale est amplifiée pour les jeunes : en 2013, le taux de chômage des 15-24 ans variait de 12 % (province de Bolzano) à 56 % (Calabre). Ceci suggère l’existence non pas d’un, mais de plusieurs marchés du travail au sein de la Péninsule (3). Si, comme indiqué plus haut, les résultats aux tests éducatifs sont relativement inquiétants au niveau agrégé, ils masquent là aussi de fortes disparités inter-régionales, avec plusieurs régions (Lombardie, Vénétie, Frioul…) dont les scores moyens sont largement supérieurs à la moyenne de l’OCDE. Très suivi au niveau européen compte tenu de son impact social, l’indicateur des jeunes décrocheurs affiche également une forte dispersion (11 % à Bolzano contre 40 % en Sicile pour une moyenne nationale à 26 %).

3. Les réformes en cours : la flexibilité au détriment de la productivité ?

Au cours des années récentes, le marché du travail italien a fait l’objet de nombreuses réformes : en 2012, il a été décidé d’assouplir les procédures de licenciement pour les salariés en contrat à durée indéterminée, tout en réduisant les incitations à l’embauche sous des contrats courts et en réformant l’indemnisation des chômeurs. Si l’on manque encore de recul pour évaluer ces différentes mesures, a fortiori dans une conjoncture difficile, il apparaît une diminution de la longueur des procédures de licenciement mais une hausse du volume des contrats temporaires, en dépit d’une augmentation des contributions sociales sur ces derniers. Outre son action au niveau européen pour la « Garantie jeunes », le Gouvernement de M. Renzi promeut un « Jobs act » : CDI aux droits croissants en fonction de l’ancienneté, relèvement de 12 à 36 mois de l’obligation de « causalité » (qui stipule que l’employeur doit justifier les motifs de recours à un contrat à durée déterminée), rationalisation du nombre de contrats de travail, intensification des politiques « actives » en matière d’emploi, simplification des procédures administratives, renforcement des filets de sécurité (« amortizzatori sociali »). Sur ce dernier point, le Gouvernement souhaite étendre le bénéfice de l’assurance-chômage aux individus travaillant sous les contrats « co.co.co » (« collaborazioni coordinate e continuative »), dont la particularité est de réunir sous un même statut le salariat et la relation free-lance. De vifs débats ont également lieu en ce moment sur le projet gouvernemental de limiter fortement l’article 18 du Statut des travailleurs (loi de 1970), qui prévoit - dans les entreprises de plus de 15 salariés - une réintégration automatique des salariés dont le licenciement a été annulé par le juge. La portée de cette réforme ne doit cependant pas être surestimée, compte tenu du nombre de cas concernés (quelques milliers). Surtout, l’objectif unique d’une flexibilisation accrue du marché du travail (4) rencontre des limites dès lors que ce dernier est « distordu » : selon un récent article (5), la principale difficulté transalpine tient au fait que l’évolution des salaires ne reflète pas celle de la productivité du travail, elle-même stagnante depuis plusieurs années. Ainsi, depuis 2000, les salaires auraient augmenté plus rapidement dans les secteurs où la productivité a le moins progressé. La critique porte sur le mode de négociation des salaires, relativement centralisé et donc éloigné de l’entreprise. Alors que 85 % des contrats seraient couverts par une forme de négociation collective, pas plus de 30 % à 40 % des entreprises italiennes négocieraient effectivement au sein de la firme (ce pourcentage serait proche de 0 % dans le Sud du pays).

***

Troisième économie de la zone euro, l’Italie joue un rôle majeur au sein de l’union monétaire. Freinée par des gains de productivité nuls, elle pèse sur l’activité et le déficit de demande au niveau européen. Si les perspectives sont peu encourageantes (croissance de 1 % à l’horizon 2020), les réformes du marché du travail pourraient porter leurs fruits à moyen terme. Néanmoins, ces dernières devront être accompagnées d’efforts pour améliorer la qualification de la population active et réduire les écarts inter-régionaux, dont l’importance limite la portée des analyses générales.

(1) Voir la revue des déséquilibres macroéconomiques du pays : Italy : Occasional papers n° 182, DG ECFIN.
(2) « The generation gap: Relative earnings of young and old workers in Italy », A. Rosolia et R. Torrini, sept. 2007.
(3) A titre d’anecdote, la presse italienne (Voir Il Sole 24 ore du 9 octobre 2014) a récemment rapporté que McDonald’s prévoit des recrutements pour les nouveaux restaurants que la chaîne va ouvrir : sur 30 à 35 postes à pourvoir par magasin, 600 à 800 CV ont été reçus dans les régions du Nord contre près de 3 000 dans celles du Sud.
(4) A noter toutefois l’accord « de productivité » conclu en 2008 entre partenaires sociaux, qui permet à certains salariés (jusqu’à 40k€ de rémunération annuelle brute) de bénéficier d’un complément de rémunération (plafonné à 3k€ et lié à l’atteinte de résultats spécifiques) au régime fiscal avantageux.
(5) « Wages, productivity, and employment in Italy: Tales from a distorted labour market », P. Manasse et T. Manfredi, avril 2014.

FLASH ECO du 22/10/14 : « Analyse à caractère économique ne constituant pas une prise de position. Liste complète disponible sur www.afep.com »


N°6 - 11H15

La nouvelle normalité du marché pétrolier

Une note de Christopher Dembik, Économiste, Saxo Banque.

La nouvelle normalité du marché pétrolier.

La dégringolade des prix du baril de pétrole est l’évènement de 2014 sur le marché des matières premières. Les investisseurs s’étaient habitués ces dernières années à un prix moyen de l’ordre de 110 dollars. Depuis cet été, le pétrole a connu un recul de près de 25%, renouant avec les niveaux atteints au cours du printemps arabe. Le marché a expliqué cette baisse, dans un premier temps, par le contrecoup de la hausse du risque géopolitique en Europe de l’Est et dans le croissant mésopotamien. A tort.


Finyear Eco - 22 octobre 2014 (n°7 - 13H15) | Le marché du travail en Italie : état des lieux et actualité
Cours du Brent et du WTI depuis mars 2014 (en USD)

« Back to basics »

C’est surtout l’inadéquation entre l’offre et la demande qui explique le fort repli des prix du baril. Au fur à mesure que nous avancions dans l’année, il est apparu de manière de plus en plus flagrante que les prévisions de production reposaient sur des estimations de croissance économique erronées. Il n’y a pas eu rencontre entre la production pétrolière et la demande internationale, d’où la situation prolongée de surplus d’offre du marché.

Réalisant la nouvelle donne, beaucoup d’investisseurs ont débouclé depuis l’été leurs positions longues, accentuant le repli. Ces dernières séances, le cours du WTI a connu un rebond technique depuis la borne psychologique des 80 USD.

A court terme, tout porte à croire toutefois que le prix du baril de pétrole va rester durablement bas. La prochaine réunion de l’OPEP prévue le 27 novembre prochain est présentée comme décisive mais nous considérons que ce sont en fait les Etats-Unis qui sont les seuls à pouvoir réellement influencer ce marché.

Blocage au sein de l’OPEP

En raison des divergences évidentes entre les pays membres de l’OPEP à propos de l’ajustement des capacités de production, il est peu probable qu’un accord significatif intervienne entre l’Arabie Saoudite, qui plaide pour le statu quo, et le Venezuela et l’Algérie, qui militent pour une diminution importante de la production. Manifestement, l’Arabie Saoudite n’est pas prête à être, une nouvelle fois, la variable d’ajustement du marché pétrolier et préfère profiter de la baisse actuelle pour conquérir de nouvelles parts de marché, particulièrement en Asie.

Les espoirs du Venezuela et de l’Algérie reposent essentiellement sur un autre acteur qui a désormais une assise incontournable sur le marché : les Etats-Unis. Les études réalisées montrent, en effet, que la production de gaz de schiste au Texas et dans le Dakota du Nord n’est plus rentable sous un niveau de prix moyen du baril de pétrole de 80 dollars. Nous sommes actuellement dans cette zone de sensibilité. Si, comme on l’anticipe, le baril devrait rester proche de ce niveau à court terme, il n’est pas exclu que les Etats-Unis décident unilatéralement de réduire momentanément leur production. Dans ce cas de figure, le baril de pétrole pourrait se stabiliser à moyen terme dans une zone de prix comprise entre 90 USD et 100 USD.

Un cycle de trente ans

Au-delà de la situation de surplus d’offre du marché, il faut également rappeler le contexte global. L’évolution du cours du baril de pétrole s’inscrit, en effet, dans un phénomène plus vaste, celui de la diminution généralisée du prix des matières premières à travers le monde. Les matières premières évoluent dans des cycles de trente ans. La première partie du cycle a débuté au début des années 2000 par un mouvement de hausse ayant pour point culminant avril 2011.Aujourd’hui, nous sommes engagés dans la dernière partie du cycle qui se traduit par une baisse ayant toutes les chances de durer au moins jusqu’au milieu de la prochaine décennie. A très long terme, un prix faible du pétrole pourrait donc être la nouvelle normalité.



N°5 - 10H15

L’orgueil précède la chute (M. Fratzscher)

Les ministres français de l’Économie et des Finances se rendaient donc ce lundi à Berlin pour demander plus de dépenses à leurs homologues allemands. On peut y voir un aveu d’échec de la France qui peine à se réformer et qui cherche toujours à l’extérieur les raisons de ses échecs, hier la faiblesse de la politique monétaire de la BCE, aujourd’hui le manque d’investissements Outre-Rhin.

Sans chercher forcément à dédouaner le gouvernement français de ses manquements, et ils existent, il y a malgré tout un diagnostic qui commence à être partagé, y compris en Allemagne.

Championne des exportations, l’Allemagne en réalise tout de même l’essentiel en zone euro et il était écrit que, tôt ou tard, les politiques d’austérité qu’elle « impose » à ses voisins auraient un effet néfaste sur sa propre économie. Elle pourrait d’ailleurs bien être déjà en « récession technique » (i.e. 2 trimestres consécutifs de croissance négative).

Mais ce n’est pas son seul point de faiblesse et certains économistes allemands, dont Marcel Fratzscher, n’hésitent plus à parler de déclin, pointant le manque d’investissement de la part des grandes entreprises, mais également de l’État qui a laissé vieillir ses infrastructures. Pour illustration, l’autoroute A1 allemande est aujourd’hui interdite aux poids lourds au niveau du pont du Rhin obligeant, par exemple, le chimiste Bayer à détourner ses camions de plusieurs dizaines de kilomètres.

Et quand les dirigeants allemands s’enorgueillissent d’atteindre l’équilibre budgétaire, certains n’y voient que des effets de l’effondrement des naissances qui allège les factures liées aux gardes d’enfants ou à l’éducation. Mais cela ne tardera pas à avoir en retour des conséquences néfastes sur la première puissance économique européenne, à l’instar de ce que connaît le Japon depuis vingt ans.

Alors bien sûr, les dirigeants français feraient bien de poursuivre et même d’accentuer le rythme des réformes. Mais si les dirigeants allemands n’ont aucune intention d’utiliser leurs marges de manœuvre budgétaire pour sortir la zone euro du marasme, l’enjeu est désormais de leur faire prendre conscience de la nécessité pour eux-mêmes d’un plan de relance.

Jean-Gabriel ATTALI
Stratégiste Cross Asset
Kepler Cheuvreux - Investment Solutions

L’ACTU EN CHIFFRES

+4,0% de hausse à la clôture pour la bourse de Tokyo ce lundi, soit la plus forte progression depuis un an. Une nouvelle baisse du Yen a notamment soutenu les valeurs exportatrices parmi lesquelles Toyota, Honda ou encore Panasonic. L’indice Nikkei a ainsi déjà rattrapé ses pertes de la semaine dernière.

+87% de croissance des bénéfices de Morgan Stanley au troisième trimestre. Le trading, la banque d’investissement et la gestion de fortune ont notamment su tirer parti des fluctuations de marché et de la mise en œuvre de nombreuses IPO sur les neufs premiers mois de 2014.

264 000 inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis pour la semaine du 11 octobre, contre 287 000 la semaine précédente. C’est le plus bas niveau depuis avril 2000, alors que les analystes tablaient plutôt sur une légère remontée des demandes d’allocations à 290 000.


N°4 - 9H45

Que conclure de la correction des marchés ?

CHOLET DUPONT - FLASH Stratégie d'Investissement de Vincent Guenzi - 21 octobre 2014.

Après deux semaines de fortes fluctuations des marchés actions, nous récapitulons les facteurs qui ont déclenché la forte baisse des indices et examinons les perspectives. Par prudence, ceci nous amène à réviser notre scénario de fin d’année. En revanche, nous conservons une vue positive sur les actions à horizon de 6/12 mois.

Les facteurs de la correction actuelle se sont enchainés les uns après les autres.

Depuis six mois, l’activité ralentit en Europe. La faiblesse relative des pays émergents, les tensions en Ukraine et les sanctions à l’égard de la Russie en étaient les raisons initiales. Plus récemment, la stagnation en France puis en Italie ont pesé sur la zone euro et l’Allemagne au premier chef. Ces inquiétudes avaient exercé une première pression baissière sur les marchés en juin et juillet. Mais les mesures exceptionnelles annoncées par la BCE début juillet et début septembre avait permis aux investisseurs de rester confiants. Les marchés se retrouvaient courant septembre assez proches de leurs plus hauts niveaux de l’année.

Par la suite, les déceptions et les doutes se sont accumulés :
- la menace du référendum écossais, évacuée depuis,
- les signes de modération de l’activité américaine,
- l’accélération du ralentissement allemand,
- la déception des investisseurs sur l’ampleur des mesures que la BCE avait précédemment annoncées,
- la propagation du virus Ebola,
-les doutes renforcés sur la volonté du gouvernement français de réformer le pays et de respecter ses engagements européens,
- les tensions naissantes sur les dettes européennes, alors que stagnation et faible inflation rendent celles-ci encore moins soutenables,
- les propos très prudents de la FED sur la sensibilité de l’économie américaine à toutes ces tensions, qui ont entrainé un report des anticipations de remontée des taux et une légère rechute du dollar.

Avec ce cocktail, les hésitations de septembre se sont transformées en chute incontrôlée des indices en octobre, ceux-ci perdant au plus fort environ 15% en Europe et 10% aux Etats-Unis. La semaine dernière a été le théâtre d’une remontée violente de la volatilité lors de séances de liquidation caractéristiques de krach et de fin de baisse. Une reprise technique, dans des marchés extrêmement survendus, a pu enfin intervenir alors. Que penser aujourd’hui ?

Les marchés ont probablement intégré une forte réduction de la croissance en Zone Euro à +0.50% en 2015 alors que les prévisions sont encore à +1.2%.

Certes, les risques de déception en Europe dans les prochains mois sont réels. L’arme monétaire de la BCE parait moins efficace. Toute relance en Allemagne ou en Europe semble bloquée par l’obstination française à ne pas mener des réformes d’ampleur, en dépit du succès de nos voisins. Il faut noter que ceux qui avaient le plus réformé leurs économies (Irlande, Royaume-Uni, Espagne) maintiennent leur rythme de croissance. La défiance vis-à-vis de notre pays pourrait donc entrainer des tensions sur les taux longs français.

Mais la croissance mondiale n’est pas menacée. La situation économique des pays émergents et des Etats-Unis reste favorable et la forte baisse des prix du pétrole y aura un impact beaucoup plus positif qu’en Europe.

Sur le plan monétaire, des baisses de taux sont possibles dans les pays émergents. La FED pourrait également repousser son durcissement. Même la BCE peut surprendre à nouveau…notamment pour affaiblir l’euro. Toute baisse de 10% de celui-ci augmente le potentiel de croissance de 0.5% en Europe.

Enfin, n’oublions pas que des apaisements sont possibles en Ukraine et que la diffusion mondiale du virus Ebola n’est pas certaine (rappelons-nous la fausse peur du SRAS).

En conclusion, la baisse des marchés semble justifiée mais elle parait excessive. Une phase de rebond, incertaine et ponctuée de rechutes, doit d’abord stabiliser les marchés et ancrer les hypothèses économiques. Les indices peuvent fluctuer de 5 à 10% à la hausse comme à la baisse. L’apparition de bonnes ou de mauvaises nouvelles décidera de la suite des évolutions au-delà de cette période de transition. Mais la correction actuelle ne devrait pas remettre en cause la tendance haussière des marchés à moyen terme.

Par prudence, nous adoptons une position neutre sur les actions et nous abaissons nos prévisions de fin d’année sur le CAC40 à 4250 et sur le S&P500 à 1950. Nous reportons nos objectifs initiaux à juin 2015 et nous restons confiants sur leurs réalisations.
Achevé de rédiger le 20/10/2014


N°3 - 9H30

Good Morning Finyear Readers!

European shares are trading higher this morning managing to build on yesterday’s very respectable gains on the back of very firm markets overseas overnight.
New optimism about additional stimulus by the ECB, good US economic and corporate data and receding fears about Ebola getting out of control outside of Africa has led to investors around the world preferring a much more risk on approach again compared to just a few days ago.
Furthermore ‘Technicals’ have improved immensely over the past few days with many being convinced that a bottom has been put in place and consequently rushing back into stocks.
Overall short-term sentiment remains positive however with markets being close to a few major resistance levels and in the very near short term somewhat overbought it wouldn’t be too surprising if the occasional round of profit-taking would be taking place throughout the day.
Volatility is set to recede further after last week’s spike as more calm is likely to enter markets.
There isn’t much economic data out today putting the spotlight on US corporate earnings with AT&T, Boeing and Dow Chemical due to report today.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°2 - 9H15

UBS daily roundup - Inflation time

Paul Donovan daily briefing.

• Today has an Anglo-Saxon bias to it. The main release of the day is the US consumer price data. We are looking for a slightly higher than consensus headline figure of 0.1%. Gasoline prices will constrain the number, but service prices should add to it. Auto prices add uncertainty to the core figure.

• Australia (which can only be bothered to publish price inflation data once a quarter) offered CPI exactly in line with UBS expectations. We look for a benign central bank policy tightening cycle from mid-2015.

• Bank of England minutes are due (along with one BoE speaker and the BoE Agents' Survey). The number of dissents to the unchanged policy is likely to generate headlines, but any assessment of the efficacy of mortgage standard tightening may also be of interest.

• The value of Japanese exports and Japanese imports rose, reflecting yen weakness (currency weakness raises export values in domestic currency terms but may not change volumes). Exports to Asia were strong, though that may reflect outsourcing rather than indigenous Asian demand.

www.ubs.com/investmentbank


N°1 - 9H00

Les marchés vont tenter de poursuivre leur rebond

Marchés actions
L’indice phare parisien a réussi à profiter de l’appétit pour le risque des investisseurs. En effet, à sa clôture le CAC 40 affiche une progression de 2,25% à 4 081,24 points. Malgré une journée sans annonces économiques majeures, les opérateurs de marché ont porté les principaux indices européens dans le vert. Ce trend haussier découle des rumeurs selon lesquelles la Banque centrale européenne (BCE) pourrait acheter des obligations d'entreprise sur le marché secondaire.
Ainsi, le Footsie et le Dax affichent respectivement un rebond de 1,68% et 1,94%.

Les valeurs bancaires ont également profité de la bonne tenue générale des marchés. La Société Générale termine ainsi à 37,50€ (+3,69%) et le Crédit Agricole gagne 3,91% à 11,29€.
L’action Total a vécu une séance mouvementée suite à l’annonce de la perte de son PDG, Christophe de Margerie, dans un accident d’avion. La valeur a réussi tout de même à finir la séance en territoire positif à 44,425€, soit un mieux de 3,46% par rapport à son cours de la veille.

Pour ce milieu de semaine, la tendance haussière devrait perdurer sur les marchés européens.

A l’instar des marchés français, les principaux indices américains ont également évolué dans le vert portés par un recul de l'aversion au risque. Ainsi, le Dow Jones gagne 1,31% à 16 615 points et le S&P 500 s’adjuge +1,94% à 1 941 points.

Les investisseurs ont salué les résultats trimestriels meilleurs que prévu de la société Apple. Le quatrième trimestre affiche des records avec un chiffre d’affaires trimestriel de 42,1 milliard de dollars. A l’exercice précédent, Apple affichait un chiffre d’affaires de 37,5 milliards de dollars. Ces bons résultats découlent des bonnes ventes enregistrées d’IPhone. Pour rappel, 39,27 millions d’exemplaires ont été vendus pour les trois derniers mois. La valeur clôture avec un mieux de 2,75% et dépasse ainsi les 100$ à 102,5$.

Le Nasdaq a profité de ces bonnes performances et clôture à 4 431 points (+2,38%).

Du côté des statistiques, les ventes de logements anciens affichent un mieux en sortant à 5,17 millions au lieu des 5,11 millions tablés par les analystes.

L’euphorie des investisseurs a également touché les marchés asiatiques. La bourse de Tokyo gagne 2,64%. L’indice Nikkei gagne 391,49 points à 15 195,77 points et le Topix termine la séance à 1 236,41 points (+2,58%).

Forex
Sur le marché des devises, l'euro repartait en légère baisse face au dollar mardi. Dans un marché hésitant, nourri par des spéculations sur des actions de la Banque centrale européenne, et la perspective du maintien de la politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale américaine, l'euro s’est à nouveau déprécié face au dollar. Outre les ventes techniques en raison de prises de bénéfices après le léger rebond de la monnaie unique, l'euro se trouvait sous pression après la diffusion d'informations de presse selon lesquelles la BCE pourrait racheter des obligations d'entreprises.
La BCE a déjà commencé ses rachats d'actifs, mais des informations de presse laissaient entendre que ces rachats pourraient s’étendre à des obligations d'entreprises, réputées bien plus risquées. Cela marquerait une expansion significative de la politique monétaire déjà très accommodante de la banque centrale européenne. Cependant, ces informations n'ont pas été confirmées, limitant ainsi le repli de la monnaie unique.

Le dollar était monté début octobre à son plus haut niveau en plus de deux ans face à l'euro et en six ans face au yen, porté par une série d'indicateurs encourageants sur la vigueur de la reprise économique américaine qui avait alimenté les spéculations sur une hausse anticipée des taux d'intérêt aux États-Unis. La hausse de taux rendrait le dollar plus rémunérateur et donc plus attrayant pour les investisseurs spéculatifs.

La publication du chiffre des ventes de logements anciens en septembre, enregistrée à 5,17 millions, avait renforcé le billet vert. Ce mercredi, les données concernant les prix à la consommation seront très surveillées alors que l'inflation est l'une des grandes préoccupations de la banque centrale américaine.

Outre-Manche, la livre britannique repartait à la hausse face à la monnaie unique européenne, à 0,7898 livre pour un euro, et se stabilisait face au dollar, à 1,6116 dollar pour une livre. Après un début de semaine relativement calme pour les paires en GBP, les annonces du Monetary Policy Committee ce mercredi matin, devraient faire évoluer la devise britannique.

Du côté asiatique, les mauvaises données de la balance commerciale japonaise, publiées en déficit à 958 milliards de yens n’ont pas pénalisé outre-mesure la devise nippone. Hier, l'euro reculait même face au yen, à 136,10 yens, le dollar aussi cédait du terrain face à la devise japonaise, à 106,90.

Matières premières
Au chapitre des matières premières, le baril WTI a coté au-dessus des 82$ le baril avant la publication d’un rapport montrant que les inventaires de carburant ont atteint un plus bas de 2 ans aux Etats-Unis, pays le plus grand consommateur de pétrole. Le Brent quant à lui restait stable à Londres.

Les contrats futures de Décembre ont légèrement varié à New-York après avoir gagné 0.7% la veille. Selon un sondage de Bloomberg, les stocks d’essence seraient en phase de baisse, une nouvelle qui survient avant les données de l’Energy Information Administration aujourd’hui.

Le pétrole devrait montrer son effondrement dans un marché baissier, comme le prédisent déjà BNP Paribas et Bank of America. Ces banques comptent en partie sur l’Organisation des pays exportateurs de pétrole pour réduire l’offre.

Le WTI pour livraison Décembre évoluait autour des $ 82,54 le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange, en hausse de 5 centimes, à 15h17, heure de Sydney. Le contrat du mois de novembre a expiré hier après une hausse de 10 centimes à $ 82,81. Le volume de tous les contrats à terme négociés était d'environ 38% inférieur à la moyenne des 100 derniers jours.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Mercredi 22 Octobre 2014




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