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Finyear Eco | 9 février 2015 (n°11 - 12H00) | Focus sur la situation grecque, vers un retour à la normale ?

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 9 février 2015 (n°11 - 12H00) | Focus sur la situation grecque, vers un retour à la normale ?
N°11 - 12H00

Focus sur la situation grecque, vers un retour à la normale ?

Eclairage de l’équipe de gestion de Swiss Life Banque Privée suite à l’annonce de la BCE de ne plus accepter en collatéral les titres souverains grecs lors de ses opérations de refinancement et les enjeux de cette décision.

Retour sur les derniers évènements

La BCE a décidé de ne plus accepter en collatéral les titres souverains grecs lors de ses opérations de refinancement. Cette décision entrera en vigueur le 11 février (le jour de la réunion de l’Eurogroupe et la veille de la rencontre des chefs d’Etat le 12).

La BCE justifie sa décision par son absence de visibilité sur la poursuite du plan d’ajustement grec. Ses statuts interdisent normalement à la BCE d’accepter en collatéral les titres « non Investment grades », mais en 2012 elle avait fait une exception pour les pays faisant l’objet d’un programme d’ajustement, y compris la Grèce, l’idée étant que l’ajustement permette à terme aux pays de retrouver un statut « Investment Grade ».

L’enjeu de la décision de la BCE est important puisqu’elle a désormais directement la main sur le financement des banques grecques, qui sont le maillon faible de l’économie grecque et, par conséquent, de la stratégie du nouveau gouvernement grec.

Cette décision ne signifie pas un défaut immédiat des banques grecques, explications :

- Les banques grecques peuvent continuer à se refinancer auprès de la BCE en utilisant d’autres collatéraux éligibles. Cette solution est cependant évidemment plus couteuse.

- Par ailleurs, les banques grecques peuvent utiliser les titres souverains grecs pour obtenir de la liquidité auprès de la Banque Centrale de Grèce via la fourniture de liquidité d’urgence (ELA, emergency liquidity assistance). Cette solution est toutefois également plus onéreuse pour les banques grecques et la Banque Centrale de Grèce devra le cas échéant supporter les risques et les coûts éventuels liés à un éventuel défaut grec.

L’Eurosystème continue pour le moment de fournir la liquidité d’urgence (ELA) à la banque centrale grecque, qui s’en sert pour refinancer ses banques, mais nous ne savons pas combien de temps durera cette fourniture. Le Conseil des gouverneurs de la BCE peut en effet à tout moment décider d’arrêter la fourniture de cette liquidité si une majorité des deux tiers des membres est trouvée et s’il estime que les opérations ELA interfèrent avec les objectifs et les missions de l’Eurosystème. Une telle décision signifierait à brève échéance la mort des banques grecques et, probablement, la sortie de la Grèce de la zone euro.

Notre analyse :

Une décision utilisée comme un moyen de pression sur le gouvernement grec

La décision de la BCE a pour objectif de faire pression sur le gouvernement grec afin qu’il accélère les négociations avec ses partenaires européens et qu’il reste constructif sur les réformes et/ou sur la poursuite d’un ajustement minimum. En tout état de cause, le timing de résolution de la crise devrait être plus rapide qu’anticipé, ce qui en soit n’est pas une mauvaise nouvelle. Evidemment, dans un premier temps, cette décision devrait réduire l’appétit pour le risque et accroître la prime de risque sur les banques grecques. Il est possible que la fuite des dépôts bancaires constatée ces dernières semaines s’accroisse.

Vers un retour à la normale entre les principaux acteurs ?

Un accord entre le gouvernement grec et ses partenaires européens reste tout à fait possible car l’amélioration des fondamentaux grecs (retour à une croissance du PIB positive ; retour à une situation d’excédent budgétaire primaire ; retour à un solde courant excédentaire) permet d’alléger l’ajustement en cours, tout en préservant une stabilisation du ratio dette publique / PIB. Tout est une question de temps. Le coût des mesures annoncées par le gouvernement grec s’élève à moins de 6% du PIB. Si leur mise en œuvre est étalée sur plus de 3 ans (soit un coût inférieur à 2% du PIB par an), le solde primaire grec peut rester excédentaire.

Comme dans le même temps la croissance nominale du PIB restera en toute probabilité supérieure au taux d’intérêt apparent sur la dette, le ratio Dette / PIB se stabilisera voire baissera, de quoi satisfaire les partenaires européens.

Impact sur notre gestion :
Tactiquement, il convient d’être prudent sur les actifs risqués. Mais, stratégiquement nous conservons notre biais positif, notamment sur les actions européennes et les titres obligataires perpétuels. Et ce, d’autant que les autres systèmes bancaires européens devraient être immunisés grâce aux mesures annoncées par la BCE lors de son dernier comité de politique monétaire.

Swiss Life Banque Privée


N°10 - 11H45

Une renégociation de la dette grecque est possible

« Le gouvernement grec et ses créanciers ont tout intérêt à trouver un arrangement et ils ont les moyens d’y arriver. Les négociations seront ardues et les difficultés rencontrées pourraient causer des périodes de forte volatilité sur les marchés dans les mois à venir, cependant si un accord est finalement conclu, cela devrait provoquer des opportunités d’achat. »

Par Colin Croft gérant du fonds Jupiter New Europe chez Jupiter Asset Management.

Les résultats des élections grecques ont été conformes aux prévisions, avec 149 sièges obtenus par Syriza, juste en deçà des 151 nécessaires à la majorité absolue. Grâce au soutien du parti souverainiste des Grecs Indépendants, Syriza a réussi à former un gouvernement et a le pouvoir de poursuivre sa politique.

Les premières réactions du marché à ces résultats ont été négatives, certains investisseurs ayant sans doute espérer que cette coalition se forme avec les centristes de To Potami plutôt qu’avec les Grecs Indépendants.

Ignorer le bruit et se concentrer sur le résultat final

Dans les prochains mois, on peut s’attendre à des négociations difficiles autour des finances publiques grecques. Ce processus génèrera vraisemblablement beaucoup de bruits et de volatilité, et il est difficile de prédire le cheminement de ces discussions au jour le jour. Il est donc préférable, selon nous, de se concentrer sur la manière dont la situation aura évolué d’ici le second semestre, une fois que la poussière sera retombée.

Pour nous, le plus probable est que la Grèce et ses créanciers internationaux réussissent à trouver un accord selon lequel la valeur actuelle nette de la dette grecque sera réduite à un niveau plus supportable via une baisse des taux d’intérêt et un allongement de la durée de l’emprunt, en échange de la promesse de dégager une sorte d’excédent budgétaire, même s’il est inférieur aux 3% du PIB envisagés précédemment.

Même si Syriza préfèrerait sans doute que les créanciers officiels de la Grèce acceptent une décote plus importante, la réalité est que les contribuables du Nord de l’Europe ne semblent pas prêts à accepter une réduction de la valeur nominale de la dette Grecque, ne serait-ce que pour l’exemple, pour les autres pays endettés dont les dettes sont si importantes que personne ne pourrait se permettre qu’elles soient dépréciées.

D’âpres négociations

A court terme, nous pourrions nous trouver dans une impasse, Syriza réclamant une remise de dettes plus importante que ce que ses créanciers sont prêts à lui accorder. Le gouvernement grec devra démontrer à ses électeurs qu’il a essayé d’obtenir le meilleur accord possible.

Cependant, si cette impasse venait à perdurer, cela pourrait affecter les recettes publiques, provoquer une fuite des capitaux et retourner la tendance de la croissance - tout ceci empêcherait le gouvernement de tenir les promesses faites aux électeurs, la grande majorité d’entre eux souhaitant rester dans l’Euro.

La Grèce est à un tournant… pourquoi faire dérailler la reprise ?

Nous pensons donc que le gouvernement grec a toutes les raisons d’éviter un conflit frontal avec le reste de la zone Euro et un compromis reste possible. Après des années de contraction, l’économie grecque a atteint son plus bas niveau l’année dernière et a rebondi de 1.9% au troisième trimestre. Si tant est qu’il n’y ait pas d’autre choc de confiance, ni de mesures d’austérité supplémentaires, la Grèce pourrait bénéficier d’une reprise cyclique qui lui permettrait d’atteindre plus facilement ses objectifs sociaux et budgétaires.

De même, les créanciers de la Grèce ont tout intérêt à maximiser les montants qu’ils vont percevoir en remboursement de la dette grecque, et une certaine dose de réalisme et de flexibilité sur les échéances des remboursements pourrait être plus efficace que de s’arc-bouter sur le respect du calendrier.

Les pays créditeurs pourraient-ils refuser de céder du terrain et permettre une faillite financière de la Grèce « pour l’exemple » ? Cela n’est pas impossible mais ne serait pas sans conséquence pour les créanciers. L’onde de choc irait bien au-delà de la Grèce, cela augmenterait le montant des pertes et gaspillerait le capital politique dépensé pour garder la Grèce dans la zone Euro. Tout ceci pourrait encourager les créanciers à rechercher un compromis.

Aucun des joueurs de cette partie de poker n’a particulièrement une bonne main, il serait donc plus sage pour tout le monde de s’abstenir de faire grimper la mise trop haut.

Si les politiciens évitent les erreurs, il sera possible de trouver un arrangement. Jusqu’à ce que nous ayons des preuves que les positions convergent, nous devrions assister à des périodes de forte volatilité sur les actions grecques. Ce qui pourrait s’avérer être source de belles opportunités d’achat pour nous dans le cas où un accord serait finalement trouvé.

A propos de Jupiter
Créée en 1985, Jupiter s’est imposée au Royaume-Uni comme l’une des sociétés de gestion les plus performantes. Depuis plus de 20 ans, son approche repose sur un concept simple : essayer d’offrir la meilleure performance possible aux investisseurs sur le moyen et le long terme sans les exposer à des risques inutiles. C’est sur la génération d’alpha à travers une gestion résolument active de ses fonds que Jupiter, société de gestion indépendante, a construit son succès. La société de gestion emploie 481 collaborateurs et son encours global s’élève à 41.1Mds d’euros au 31/12/14. Jupiter est cotée depuis juin 2010 à la Bourse de Londres.


N°9 - 11H30

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European equities are trading sharply lower this morning as a speech by Greek prime minister Tsipras over the weekend is putting pressure on stocks.
Tsipras clearly indicated that he won’t be going back on any of his election campaign promises regarding reversing austerity measures.
With an emergency meeting concerning the situation in Greece by the Euro-zone only two days away, chances appear rather slim for a compromise which heightens the risk of a possible Greek default and exit out of the Euro in just a few months from now.
Even many are still confident that in the end a compromise will be found and the worst can be avoided for now the damage done to the Greek economy with uncertainty increasing sharply and many investments on hold is growing by the day.
Current uncertainty not only what Greece is concerned but also the situation in Easter Ukraine which has been worsening as of late is taking an increasing toll on investor’s sentiment.
If this situation where a risk-off approach by investors is favoured drags on markets are running the risk that the recent positive sentiment derived from the QE announcement will fade more and more in the background.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°8 - 11H15

Brent Oil Futures Still Near Friday's 6-Week High, Standard Chartered Attempts a Turnaround Plan

Wall Street stocks fell on Friday as a better-than-expected U.S. jobs report raised expectations that the Federal Reserve will increase interest rates by midyear, while renewed worries over Greece's debt negotiations added to the bearish tone. The Dow fell by 60 points to close at 17,824 for the week, the S&P500 lost 7 points to finish the week at 2,055.

Asian shares wobbled on Monday after dismal Chinese trade figures fuelled concern over a slowdown in the world's second largest economy, while solid U.S. jobs data were a mixed blessing as they raised chances of a U.S. interest rates hike mid-year. China's trade performance slumped in January, with exports falling 3.3% from year-ago levels while imports tumbled 19.9%, far worse than analysts had expected and highlighting deepening weakness in the Chinese economy

The Euro traded at $1.1335, up slightly in Asia but still not far from last week's low of $1.1280. The Yen hit four-week lows of 119.23 to the Dollar on Friday on the back of rising U.S. bond yields. It last stood at 118.82. The Australian Dollar, often used as a proxy for bets on the Chinese economy because of the country's trade links to China, fell 0.4 percent in early trade to $0.7775.

Brent oil futures gained 0.3% to $57.99 per barrel, clinging on near a six-week high of $59.06 touched on Friday. Gold rebounded slightly from a three-week low of $1,228.50 touched on Friday as share prices eased. It last stood at $1,237.54 per ounce.

Standard Chartered start the week near the bottom of the FTSE 100 after the firm will shift its retail bank's focus from mass market to affluent customers and urge more customers online as part of a broader turnaround strategy for the lender. The stock was down 2% in early trade at 920p per share.

David Papier
Market Analyst
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.com


N°7 - 10H45

Enquête Mensuelle de Conjoncture Industrie, Services et Bâtiment - Banque de France

La Banque de France vous informe de la parution de Conjoncture Industrie, Services et Bâtiment :
Période sous revue Janvier 2015, disponible sur son site internet.

La présentation de l'Enquête mensuelle de conjoncture a évolué pour s'adapter aux besoins diversifiés de ses lecteurs. Les données essentielles de la conjoncture dans l'industrie, les services et le bâtiment sont réunis dans une seule parution, en trois pages, sous une forme synthétique.

Pour les lecteurs intéressés par davantage de détails concernant les différents secteurs d'activités, un lien permet de retrouver instantanément les graphiques et tableaux correspondants :

https://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/conjoncture-et-croissance/enquetes-de-conjoncture.html

et

https://www.banque-france.fr/fileadmin/user_upload/banque_de_france/Economie_et_Statistiques/conjoncture-industrie-services-batiment-janvier-2015-detail-sectoriel.pdf


N°6 - 10H30

La consommation d’énergie dans l’UE est revenue à son niveau du début des années 1990

Production et consommation d’énergie en 2013. Dépendance énergétique de l’UE à 53%.

En 2013, la consommation intérieure brute d’énergie, qui représente l’énergie nécessaire pour satisfaire la consommation intérieure, s’est élevée dans l’Union européenne (UE) à 1 666 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), de retour à son niveau du début des années 1990 et en baisse de 9,1% par rapport à son pic de 1 832 Mtep atteint en 2006.

EUROSTAT
ec.europa.eu/eurostat


N°5 - 9H15

UBS daily roundup - Greece, Greenspan and the perils of going

Paul Donovan daily briefing.

• The US employment report last Friday means that finally markets seem inclined to take economists and the Fed seriously when they signal that US interest rates are likely to rise earlier and more aggressively. The report was just one of a series of data point indicating labour strength.

• Greece is still in the news, with impassioned speeches over the weekend, a credit downgrade (no one cares), and former Fed Chairman Alan Greenspan giving the benefit of his economic wisdom in suggesting that Greece should default and go.

• Coincidentally, UBS published a report today suggesting that there is still room for a deal to be done between Greece and its creditors. However in the extreme event of a Greek departure the costs would be extremely high, politicians could lose control of the process, and Greece may not be alone in leaving.

• China's trade data showed slower export and slower import growth. However three factors distort this: dollar strength reduces the value but not the volume of non-dollar exports; commodity prices reduce the value of commodity imports; the lunar new year distorts everything.

www.ubs.com/investmentbank


N°4 - 9H00

Les marchés attendus en baisse en ce début de semaine après des mauvais chiffres en Chine

Marchés actions
Sur les marchés actions, contre toute attente, Wall Street a terminé dans le rouge vendredi soir en dépit de bons chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis. En effet, après avoir fortement rebondi tout au long de la semaine, les investisseurs ont semblé préférer prendre leur bénéfice avant le weekend. Les principales places européennes avaient précédé leurs consœurs américaines un peu plus tôt dans la journée en concédant également du terrain. En plus de ces prises de bénéfices, ces bons chiffres freinent également les investisseurs car ils pourraient induire et provoquer une hausse des taux plus rapide que prévu de la part de la FED.

Le CAC 40 a reculé de 0.26% à 4 691.03 points, tout comme le Footsie britannique et le Dax qui ont cédé respectivement 0.18% et 0.54% à 6 853.44 points et 10 846.39 points. Du côté de Wall Street, le Dow Jones et le S&P500 ont abandonné tous deux 0.34% à 17 824.29 points et 2 055.47 points, et le Nasdaq a perdu 0.43% à 4 744.40 points.

Les marchés continueront d’être attentifs cette semaine à l’évolution de la situation en Grèce alors que la première tournée européenne du premier ministre, Alexis Tsipras et du ministre des finances Yannic Varouafakis s’est soldée par un échec. En effet, ces réunions n’ont débouché sur aucune avancée. Bien au contraire, devant l’inflexibilité dont font preuve notamment l’Allemagne et la France, un certain nombre de promesses électorales pourraient être remises en question. De plus, mercredi dernier, la Banque Centrale Européenne a enfoncé le clou en indiquant qu’elle n’accepterait plus les obligations d’Etat grecques comme collatéral.

Ce matin, la Bourse de Tokyo a grappillé 0.36% à 17 711.93 points, profitant notamment de la baisse du yen qui a favorisé les valeurs exportatrices. Néanmoins, cette hausse a été contenue en raison de chiffres sur le commerce extérieur chinois particulièrement décevants. Les exportations et les importations ont ainsi particulièrement diminué.

Ce matin, les principales bourses européennes sont attendues en légère baisse à l’ouverture avant une journée faible en annonce.

Forex
La monnaie unique se stabilise en ce début de semaine face au billet vert après avoir fortement reculé vendredi dernier à la suite de la publication des chiffres sur l’emploi américain. Pour rappel, les créations d’emplois sont ressorties plus forte qu’attendu sur le mois de janvier tandis que les salaires ont également rebondi dans le pays, attestant de la vigueur de l’économie américaine. 257 000 créations d’emplois non agricoles ont été recensées selon le département du Travail alors que les analystes tablaient sur un chiffre proche de 234 000. En parallèle, les chiffres sur l’emploi en décembre ont été revus en nette hausse. Des résultats qui laissent envisager un resserrement de la politique monétaire américaine dans les prochains mois.

Dans ce contexte, le billet vert gagne du terrain face à ses principales contreparties. La monnaie unique se négocie pour 1,1338 dollar, pénalisée pour sa part par le dossier grec alors que les négociations entre la Grèce et ses créanciers continuent d’être difficiles.

De son côté, la livre sterling s’échange face au dollar américain pour 1,5252 dollar et la devise japonaise atteint 118,97 yens pour un dollar. La devise nippone est également en baisse face à l’euro pour se traiter à 134,87 yens. En Chine, les exportations ont baissé de 3,3% sur un an pour le mois de janvier et les importations ont chuté de 19,9% sur la même période.

Matières premières
La volatilité est de mise sur les marchés des matières premières avec une hausse du pétrole. Les investisseurs surveillent la Grèce et les nouveaux dirigeants en place. Dans son discours de politique générale prononcé dimanche soir, Alexis Tsipras, le nouveau Premier ministre, a annoncé qu'Athènes se prononcerait contre une prolongation du programme d'aide financière, laissant présagé de fortes tensions lors du sommet prévu jeudi avec les dirigeants de l'Union européenne, favorables à cette option.

Le pétrole a validé sa plus importante hausse hebdomadaire depuis février 2011 dans un contexte de forte volatilité. Il commence la semaine sur la même tendance haussière avec une ouverture du future WTI Light Sweet Crude au-dessus des 53 dollars à 53,31$ au plus haut. Il consolide autour de 52$ à 8h30 heure de Paris. Les cours du Brent de la Mer du Nord se sont aussi stabilisés mais reste dans une dynamique haussière. L’échéance mars du Brent s’échange à son plus haut de 6 semaines à 59,06$ à l’ouverture ce matin et consolide quelques peu à 8h30 autour des 57,85$.

Les prix du pétrole sont soutenus par une baisse de la production et par l'escalade de la violence en Libye, ainsi que par l'assouplissement de la politique de la banque centrale chinoise. L’Arabie Saoudite continue de réduire ses prix pour les exportations vers l’Asie pour atteindre un plus bas depuis 14 ans. L'Arabie Saoudite reste bien dans une posture de maintien de ses parts de marché. On notera que l'OPEP qui produit environ 40% de la production mondiale a produit 30.9 millions de barils par jour en janvier, un huitième mois consécutif de dépassement de quotas. Par ailleurs, les stocks de brut américains ont augmenté à 413.1 millions de barils la semaine passée, des niveaux jamais atteints depuis Août 1982.

De son côté l’or a devisé en fin de séance vendredi perdant 35$ de 1270$ à 1230$. Le rapport sur l’emploi US et les excellent chiffres qui en sont sorties sur la création d ‘emplois en sont les principales causes. L’once d’or s’échange ce matin à 1240,38 et l’once d’argent à 16,77$. Les cambistes sont particulièrement tendus sur ce marché et la volatilité à venir sera probablement forte au gré de l’avancée des déclarations et mesures prises sur le dossier grec.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°3 - 8H45

Selon les chefs d’entreprise, l’investissement dans l’industrie manufacturière progresserait de 3 % en 2015

Enquête sur les investissements dans l’industrie – Janvier 2015. L’investissement industriel aurait augmenté de 2 % en 2014.

Interrogés en janvier 2015, les chefs d’entreprise des industries manufacturières estiment que leur investissement a augmenté de 2 % en 2014 ; c’est 2 points de plus que leur prévision d’octobre 2014...

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N°2 - 8H30

La politique au cœur des marchés financiers...

Lettre hebdo du 6 février 2015 - par Éric Galiegue.

L’actualité des marchés financiers est dominée par les aspects politiques. Les jours qui viennent vont être marqués par le dénouement très probable de deux dossiers absolument majeurs pour notre scénario. Ils sont profondément politiques, et dans les deux cas, les informations de la semaine ne sont pas favorables…

Le dénouement de la crise grecque est imminent

Avant la fin de ce mois, on saura comment la Grèce va restructurer sa dette. La décision de la BCE de couper à la fin du mois une ligne majeure de refinancement des banques grecques est un message très clair aux politiques : « trouvez une solution rapidement ».
La BCE a décidé de ne plus prendre en collatéral les obligations émise par l’Etat grec, en raison du risque de non remboursement. Les déclarations tonitruantes du nouveau gouvernement justifient amplement cette décision de bon sens. La BCE demande ainsi aux politiques de réduire l’incertitude, d’une manière ou d’une autre, sur l’avenir de la dette grecque et la capacité de ce pays à tenir ses engagements. Les politiques doivent trouver une solution rapidement, et manifestement, la rencontre hier entre les ministres des finances grecs et allemands a été peu productive, c’est le moins que l’on puisse dire.
La négociation doit bien sûr se faire au sommet, et du traitement que les créanciers publics feront de la Grèce, découlera celui de tous les autres pays sous assistance financière. En effet, il n’y a pas de doute sur le fait que tous les autres pays européens qui remboursent leurs créanciers publics demanderont le même traitement. Et même certains pays qui ne sont pas sous assistance financière, pourraient faire la même demande (Italie ?). Parmi les solutions possibles, les rumeurs évoquent l’échange d’obligations grecques « classiques » contre des obligations perpétuelles au niveau de la BCE, et des clauses de remboursement de crédits accordés par la Commission et le FMI, en fonction de la croissance future… Comme toujours dans ce genre de situation, il faut que tout le monde sauve la face, notamment ceux qui l’ont beaucoup montrée… La décision est évidemment hautement politique, et un accord sera forcément trouvé. Nous n’osons pas imaginer, comme depuis le début de cette crise, une sortie de la Grèce de l’€ et de l’Europe, au moment où, finalement, elle a déjà réalisé beaucoup d’efforts, en générant un excédent primaire de son budget public. Ce qui est essentiel, finalement, c’est que le nouveau gouvernement est peut-être le seul qui saura s’attaquer aux problèmes de fond de la Grèce : l’économie souterraine, la dissimulation fiscale, les avantages extraordinaires de l’Eglise Orthodoxe,…

Le dénouement de la crise en Ukraine est lui aussi peut être imminent

La décision de M. Hollande et de Mme Merkel, d’aller à Kiev, puis à Moscou aujourd’hui, pour tenter de trouver une solution « de la dernière chance » en Ukraine, est courageuse et volontariste. Elle est causée par une nouvelle escalade militaire sur le terrain, qui apporte chaque jour son lot de victimes civiles. Le voyage des deux chefs d’Etat montre que l’Europe politique est peut-être réellement en train de naitre. Elle pourrait lever d’un coup le risque géopolitique qui nous empoisonne depuis un an et est en partie responsable des déceptions économiques de l’année 2014. Naturellement, on a du mal à imaginer un accord qui permette aux parties de sauver la face, comme en Grèce. Pourtant, il est possible, et pourrait prendre la forme d’une autonomie renforcée des provinces du sud-est ukrainien, et d’un soutien économique important apporté par l’Europe à l’Ukraine. La situation militaire est très complexe, et la mise en place d’une force d’interposition, particulièrement compliquée, voire impossible.

Dans le dossier grec comme dans le dossier ukrainien, on sera vite fixé

Dès aujourd’hui ou ce weekend pour le dossier Ukrainien (poursuite de l’escalade ou nouvel accord de cesser le feu et agenda de négociations), et avant la fin du mois pour le dossier grec. Si le dénouement de ces deux dossiers est favorable, cela constituerait une excellente nouvelle pour les marchés financiers. En revanche, si l’Allemagne est aussi intransigeante sur la dette grecque, que le Russie sur le dossier ukrainien, les marchés pourraient être très affectés…

Investisseurs : Nous sous pondérons au maximum les actions dans les allocations

Spéculateurs : Lentement mais surement haussier en direction de 4723 puis 4867 points

Tendances sur les taux et les devises : Le taux de change de l’euro a remonté de 2 cents contre $, à 1.145

Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole a remonté de 8 % cette semaine…

www.valquant.fr


N°1 - 7H30

Trop beau, c’est trop beau : l’étrange année 2015

Par Jean-Paul Betbeze.

Tout est là pour que l’année 2015 se présente mieux : des taux d’intérêt très bas, un euro qui baisse, un pétrole au rabais. Dans une telle configuration, les prévisions de croissance se redressent mécaniquement dans les têtes des entrepreneurs et, mieux encore, dans celles des ménages français.

Mais trop, c’est peut-être trop. Quand le prix du pétrole s’enfonce si vite à la pompe, les revenus des pays pétroliers font de même...

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Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- SocialMoov racheté par l’américain Marin Software 06/02/2015
- Première acquisition pour le Groupe T2i avec la reprise de Notys Solutions 06/02/2015
- NAXICAP Partners sa cède sa participation dans Nord-Sud Brasseries 06/02/2015
- Edmond de Rothschild Corporate Finance conseille les actionnaires du groupe Fides dans la cession à Vivalto 06/02/2015
- Rubis en négociations exclusives avec Shell et Total pour acquérir SRPP 05/02/2015
- NotreFamille.com: cession de l’activité média au groupe Bayard Presse 05/02/2015
- Malteries Soufflet s’implante au Royaume-Uni avec le rachat de l’activité malterie de Molson Coors 05/02/2015
- Etude PwC: En 2014, les fusions-acquisitions impliquant au moins un acteur chinois ont atteint un niveau record 05/02/2015
- Rives Dicostanzo réalise une levée de fonds de 1,3 M€ auprès de Bpifrance et Multicroissance 05/02/2015
- Fusion de Valdiloire & de Blue Whale 05/02/2015

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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 9 Février 2015




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