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Finyear Eco | 8 janvier 2015 (n°6 - 15H00) | Être prêt plutôt que prédire (Carmignac Gestion)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 8 janvier 2015 (n°6 - 15H00) | Être prêt plutôt que prédire (Carmignac Gestion)
N°6 - 15H00

Être prêt plutôt que prédire (Carmignac Gestion)

Par Didier Saint-Georges, Membre du comité d'investissement Carmignac Gestion.

Il est de coutume d'entamer le mois de janvier en tentant d'anticiper ce que réserve l'année à venir. L'expérience montre, cependant, ce que cet exercice contient souvent de présomptueux concernant les marchés financiers. Souvenons-nous de janvier 2014 : qui prévoyait que les taux d'intérêt américains à dix ans, qui commençaient l'année à 3%, seraient redescendus à 2,2% douze mois plus tard, alors que la Fed aurait cessé ses achats d'obligations et que l'économie américaine afficherait une croissance de 5% au troisième trimestre ? Ou que, dans ce contexte, le prix du pétrole aurait perdu 45% et que les principaux marchés actions auraient par 3 fois subi des corrections de l'ordre de 10% pour finir l'année finalement dans le vert ? Dans un monde où la bataille qui continue de faire rage entre pressions déflationnistes du désendettement, intervention des Banques centrales et réalité des cycles économiques maintient les marchés financiers en un système chaotique, il faut se garder de jouer les oracles. Construire pour l'épargne de long terme de nos clients une performance solide passe depuis vingt-cinq ans avant tout par la gestion des risques : choisir les risques que nous souhaitons prendre (voir notre Note de mars "Le monde développé va mieux"), nous affranchir de ceux que nous jugerons excessifs (voir notre Note d'octobre "Ce qui nous préoccupe"), nous efforcer de réagir efficacement à l'imprévu et ne pas laisser ce qui n'est que volatilité et bruit de marché nous détourner du cap mis sur les grandes tendances de long terme (voir notre Note de décembre 2013 "Éloge de la vision longue"). Cette mission fut encore la nôtre en 2014 et le sera tout autant en 2015.

Le rythme de la croissance mondiale va demeurer vulnérable

La dynamique très médiocre de la croissance mondiale, à laquelle contribuent principalement la panne européenne persistante, le ralentissement chinois et les déconvenues japonaises, constitue le cœur du problème pour la visibilité des marchés. Comme pour un deux-roues avançant à faible vitesse, c'est bien la faiblesse de la croissance économique mondiale qui rend cette dernière instable. Son équilibre est fortement perturbé à chaque choc externe. Au début de l'année 2014, ce fut d'abord le climat hivernal aux États-Unis qui sapa soudainement la reprise américaine. Puis, ce fut le relèvement du taux de TVA qui fit basculer le Japon dans la récession et le conflit en Ukraine qui affecta brutalement le climat des affaires en Allemagne. En 2015, l'effondrement imprévu du prix du pétrole, qui fonctionne comme une baisse de l'imposition pour les consommateurs à bas revenus, pourrait-il constituer cette bourrasque de vent arrière bienfaisante qui propulse l’économie mondiale dans une dynamique plus franche ? Cette hypothèse nous semble encore hasardeuse. Même aux États-Unis, où l'effet richesse est généralement beaucoup plus direct qu'en Europe, un sondage récent réalisé par la chaine CNBC indiquait que seulement 8% des consommateurs prévoyaient de consommer davantage grâce aux économies réalisées sur le carburant. Par ailleurs, les commandes de biens durables et les ventes de maisons neuves aux États-Unis s'inscrivaient encore en baisse en novembre. Nous demeurons, par conséquent, circonspects sur la perspective d'une accélération notable de la croissance américaine dans les prochains mois et anticipons, ainsi que les marchés demeurent volatiles.

L'handicap durable du déficit de confiance

Les tentatives d'arrachement à cette langueur, particulièrement persistante en Europe, butent contre une dislocation profonde des règles de marché classiques. En temps normal, des taux d'intérêt aussi bas et des conditions de refinancement aussi favorables pour le secteur bancaire auraient, depuis longtemps, permis d'enclencher une reprise du crédit, de la consommation et de l'investissement. L'expérience japonaise depuis 25 ans nous a enseigné où se situe le ressort cassé qui bloque le mécanisme de transmission de la politique monétaire après une crise de crédit très violente : c'est la préférence insistante de tous les agents économiques pour l'épargne de précaution (comportement pusillanime qui reflète le manque de confiance ou la contrainte budgétaire, selon qu'il s'agit des consommateurs - surtout européens et japonais - des entreprises ou des États). Ce comportement explique ainsi la très faible participation jusqu'à présent du secteur bancaire aux offres ciblées de refinancement à très bas coûts proposées par la BCE (les "TLTRO"). Le grand saut de la BCE dans le "quantitative easing", le début de la remontée des taux aux États-Unis, l'assouplissement monétaire en Chine, ou encore des aléas géopolitiques en Grèce, en Russie ou ailleurs, pourraient chacun affecter le rythme de croissance globale en 2015, dans un sens comme dans l'autre. Il serait illusoire d'essayer de chiffrer aujourd'hui la résultante nette sur la croissance de ces évènements majeurs de 2015, dont les protagonistes eux-mêmes ne connaissent pas encore ni le moment, ni l'ampleur. Nos portefeuilles actions demeurent, en ce début d'année, construits principalement autour de secteurs et thèmes offrant la meilleure visibilité, quelles que soient les surprises macroéconomiques que ne manquera pas de réserver 2015. Nos portefeuilles obligataires sont construits également de façon équilibrée, afin de générer le rendement maximum que permet un positionnement peu directionnel sur les taux d'intérêt (nous sommes à cet égard principalement positionnés pour un aplatissement de la courbe des taux aux États-Unis).

Le nouveau visage de la guerre des changes

La divergence annoncée entre les politiques monétaires américaine, vouée à se normaliser, et européenne qui, au contraire, se prépare à l'assouplissement quantitatif, justifie l'anticipation d'une parité euro/dollar en baisse tendancielle. Mais là comme ailleurs, la lucidité s'impose. La faiblesse de l'inflation, naturellement favorisée par la baisse du prix du pétrole, la faiblesse de la croissance des salaires et la force du dollar, réduisent pour Janet Yellen l'urgence de remonter les taux directeurs de la Fed. Quant au fameux "quantitative easing" européen tant attendu, il est vrai que, la BCE étant en situation d'échec dans sa mission de stabilité des prix, l'augmentation de son bilan y compris par achat d'emprunts souverains est devenu le dernier recours, avec l'espoir que son effet direct sera de faire baisser l'euro davantage (après déjà 13% contre le dollar) soutenant du même coup, non seulement les anticipations d'inflation, mais aussi la compétitivité des producteurs européens. Mais nul ne connait encore la taille qu'il atteindra (la promesse du "whatever it takes" signifie-t-elle véritablement l'absence de limite ?), ni la forme qu'il prendra (si, pour atténuer les craintes de certains membres de la BCE, l'achat d’obligations souveraines devait être réalisé par les Banques centrales nationales, avec recours sur les États, s'agirait-t-il encore de "quantitative easing" ?). De plus, le Japon qui recourt déjà à la même arme et qui vient de la recharger, constituera un concurrent très sérieux dans cet exercice. La volatilité des marchés que nous anticipons pour 2015 concernera probablement au premier chef les monnaies.

2015 requerra donc encore d'être flexible et de s'affirmer en gestionnaires de risques. Cette philosophie de gestion est bien celle qui, non seulement vise à protéger l'épargne des clients des dangers de corrections de marchés majeures, mais aussi à saisir les sources de performance sous-estimées. Celles-ci pourraient se situer en 2015 dans le monde émergent, si malmené depuis cinq ans, et notamment en Chine, où l'ouverture du marché domestique pourrait fournir rapidement des opportunités nouvelles et diversifiées. Elles pourraient résider aussi dans de nouveaux secteurs technologiques auxquels nous réfléchissons, où encore dans certains segments du secteur des matières premières aujourd'hui désertés, mais où la perspective de réductions d'offre importantes commence à se faire jour. Pour l'investisseur européen, une gestion globale correctement positionnée pourrait aussi fournir une source de performance importante dans le cas d'une dépréciation de l'euro.

2015 s'annonce complexe, mais les équipes de gestion de Carmignac s'en réjouissent. Elles se joignent à moi pour vous souhaiter une année passionnante et prospère.

Achevé de rédiger le 31/12/2014

STRATÉGIE D'INVESTISSEMENT :

LES DEVISES
L’euro a accéléré sa chute face au dollar américain en décembre pour s’approcher du seuil des 1,20. Il s’agit plus d’un renforcement du dollar que d’un affaiblissement de l’euro, la monnaie unique s’étant légèrement appréciée face au yen et à la livre sterling pendant le mois. L’évolution de l’euro face au dollar américain sera un élément important pour appréhender la performance relative globale des placements financiers des deux côtés de l’Atlantique en 2015. Dans ce contexte, nous avons maintenu notre préférence pour le dollar américain dans notre allocation devise : ce positionnement équilibre, en effet, le poids de nos positions sur les actifs européens, notamment au niveau obligataire.

LES TAUX
Les tensions sur les taux grecs intervenues suite à l’annonce d’élections anticipées ne se sont pas propagées aux taux italiens et espagnols. Ceux-ci ont continué de converger avec les taux allemands, témoignant du crédit accordé par les marchés aux initiatives prises ces dernières années pour stabiliser la zone euro et limiter les risques systémiques. Les taux à 10 ans italiens sont ainsi passés sous les 2% tandis que les taux espagnols sont proches des 1,6%. Nous continuons ainsi de prendre de façon disciplinée nos profits sur nos positions en dette souveraine périphérique européenne. Les taux américains se sont, quant à eux, légèrement tendus avec toutefois une tension sensiblement plus marquée sur le 5 ans que sur le 10 ans. Ceci a permis à notre stratégie d’aplatissement de la courbe des taux américains de contribuer à la performance. Les sensibilités de nos fonds ont continué à légèrement augmenter au cours du mois.

LES ACTIONS
La volatilité des marchés actions a fortement augmenté au cours du mois, atteignant en décembre pour l’Eurotstoxx50 son deuxième plus haut de l’année après le pic du mois d’octobre. Ce nouveau régime nécessite une approche flexible permettant d’absorber ces pics de volatilité par une gestion active de l’exposition actions. Il nécessite également une approche disciplinée de la sélection de valeurs avec l’identification ex-ante de points d’entrée et de sortie attractifs. Sur le mois les marchés actions ont connu des performances divergentes, le plus haut historique atteint par le S&P500 américain contrastant avec la chute des marchés européens et émergents. Au sein de ces derniers c’est la Russie qui a continué de peser le plus avec un plongeon de plus de 15% sur le seul mois de décembre. Dans ce contexte, nous continuons de rester très sélectifs en privilégiant les valeurs avec un profil de croissance structurelle. Notre exposition actions est restée stable au cours du mois, nous permettant d’aborder 2015 avec une allocation équilibrée.

LES MATIÈRES PREMIÈRES
La performance de Carmignac Portfolio Commodities a été positive au mois de décembre, permettant au Fonds de terminer l’année sur une performance solide, très supérieure à celle de son indice de référence. Au sein du secteur pétrolier, nous continuons d’identifier des sociétés de qualité dont les cours ne reflètent pas leurs fondamentaux en vue de nous renforcer de façon progressive et disciplinée au cours de l’année 2015.

FONDS DE FONDS
Nos Fonds de fonds ont enregistré une performance positive sur le mois. Nous terminons l’année avec des taux d’exposition proches de leur maximum. Nous resterons vigilants en 2015 et prêts à les abaisser rapidement.


N°5 - 11H15

Les enjeux de la baisse du pétrole

Par l'Afep - Association française des entreprises privées.

Le début d’année est l’occasion de s’interroger sur l’évolution récente du prix du pétrole. En présentant à chacun des lecteurs du « Flash éco » les meilleurs voeux de la rédaction pour 2015.

1. Le constat : une baisse sensible depuis juillet 2014

Après avoir connu des évolutions heurtées à la fin de la première décennie des années 2000, le cours du baril de Brent (1) s’est relativement stabilisé à compter de la mi-2012 : ainsi, entre août 2012 et juin 2014, la progression moyenne du cours s’est élevée à + 0,4 %, les mouvements d’accélération et de recul se compensant. Toutefois, depuis juillet 2014, la baisse surprend à la fois du fait de sa durée (6 mois consécutifs de repli) mais également par son ampleur, le baril de Brent étant passé de 112$ en moyenne en juin à 78$ en novembre, soit un recul de 30 % en seulement 5 mois qui s’est poursuivi depuis (le seuil des 50$ a été enfoncé cette semaine). En €, la baisse est également marquée (- 24 %) mais dans une moindre mesure en raison de la dépréciation simultanée de la monnaie unique. Si les cours du baril en $ et en € sont étroitement corrélés, les variations de change peuvent avoir un impact significatif sur les prix en € : à titre d’exemple, l’appréciation de l’€ par rapport au $ entre janvier 2007 et juillet 2008 a limité la progression du cours en €, qui a doublé alors qu’il était multiplié par 2,5 en $.

2. Choc d’offre ou de demande ?

A l’instar de nombreux marchés, le cours du baril de pétrole dépend de l’évolution de l’offre en provenance des pays producteurs et de la demande qui émane des pays consommateurs. La dimension géopolitique de ce marché est naturellement très importante, la production se situant à de rares exceptions dans des pays (ou des régions) sujets à des conflits ou à de fortes tensions intérieures. Dans un contexte de ralentissement des pays émergents, et notamment de la Chine (1er importateur mondial de pétrole et pesant 60 % de la contribution à la croissance de la demande au cours des six dernières années), l’explication d’un tassement de la demande est souvent avancée pour expliquer le repli du cours. Si elle semble indéniable, celle-ci n’expliquerait que 20 à 35 % de la baisse constatée récemment : dans un article (2), R. Arezki et O. Blanchard du Fonds monétaire international mettent l’accent sur le rôle prépondérant des facteurs d’offre, avec des hausses surprises de production (redressement de la production libyenne, record russe, maintien de l’offre irakienne) et la volonté saoudienne (premier pays producteur de l’OPEP) de ne pas contrer l’augmentation de la production des autres pays.

En outre, après le choc de compétivité aux Etats-Unis lié au boom des énergies non conventionnelles - gaz et pétrole de schiste - permettant au pays d’accroître son indépendance énergétique (il produit désormais plus de la moitié du pétrole qu’il consomme), il ne peut être exclu un comportement stratégique des producteurs traditionnels : si une chute du cours du baril pèse sur leurs profits et leurs recettes publiques à court terme (voir ci-dessous), elle réduit considérablement l’intérêt des énergies non conventionnelles, voire l’annule lorsque le cours passe en dessous du seuil de rentabilité de ces dernières.
Selon le cabinet norvégien Rystad Energy, la très grande majorité des gisements de pétrole de schiste situés aux Etats-Unis ont un seuil de rentabilité WTI supérieur à 50$ (et pour certains 60$). La situation actuelle pénalise donc nombre d’entreprises nord-américaines, qui ont déjà dû réduire leurs dépenses d’investissement et procéder à des licenciements.

3. Variation du prix du pétrole et redistribution : les conséquences pour l’économie mondiale

D’un point de vue macroéconomique, la baisse du prix du pétrole doit produire un effet globalement positif : selon Arezki et Blanchard, elle produirait ainsi un surcroît de croissance en 2015 compris entre 0,3 et 0,7 point de PIB ce qui, rapporté à une prévision de croissance mondiale de 3,8 % est limité mais non marginal. De par son impact global, toute évolution sensible du prix du pétrole (hausse ou baisse) implique une redistribution entre les producteurs et les consommateurs. En l’espèce, le net repli observé favorise les pays importateurs nets et pénalise les exportateurs nets avec, au sein de chaque groupe, des différences importantes. Pour les premiers, l’effet positif devrait être plus important en Chine que dans les économies avancées (Japon, Etats-Unis, zone €) compte tenu de l’intensité énergétique du pays. Pour les seconds, l’enjeu est encore plus important en raison du caractère asymétrique du marché pétrolier (les exportateurs dépendent nettement plus du pétrole que les importateurs), les revenus associés à cette ressource étant déterminants tant du point de vue de l’équilibre extérieur que des comptes publics : variable en fonction des pays, le prix d’équilibre budgétaire se situerait nettement au-dessus des cours actuels du baril (106$ pour l’Arabie Saoudite), d’où une très probable dégradation des finances publiques des Etats producteurs.

En ce début d’année, tous les regards sont tournés vers l’évolution du cours du baril, dont l’ampleur de la baisse constitue un fait marquant. Couplée à une demande moins dynamique qu’auparavant, l’abondance de l’offre explique cette situation qui pourrait s’amplifier dans les jours à venir. Toutefois, face à la nervosité ambiante, la prudence s’impose dans la mesure où la baisse du cours va conduire à un resserrement de la production, elle-même dépendante d’incertitudes géopolitiques qui pourraient déclencher un mouvement de balancier brutal. De plus, le niveau des stocks (au plus haut depuis deux ans) signale des anticipations de hausse du cours et non de baisse.

(1) Il s’agit d’un pétrole assez léger, coté à Londres et issu d’un mélange de la production de 19 champs situés en mer du Nord. Il couvrirait environ les 2/3 des contrats dans le monde. Le WTI (West Texas Intermediate) sert lui de référence aux Etats-Unis, avec le hub de Cushing dans l’Oklahoma.
(2) « Seven Questions About The Recent Oil Price Slump », Arezki et Blanchard, IMF Direct, 22 décembre 2014.

FLASH ECO du 7 janvier 2015
« Analyse à caractère économique ne constituant pas une prise de position. Liste complète disponible sur www.afep.com »


N°4 - 11H00

Les prix à la production industrielle en baisse de 0,3% dans la zone euro

Novembre 2014 comparé à octobre 2014 : Les prix à la production industrielle en baisse de 0,3% dans la zone euro. En baisse de 0,4% dans l’UE28.

En novembre 2014 par rapport à octobre 2014, les prix à la production industrielle ont reculé de 0,3% dans la zone euro (ZE18) et de 0,4% dans l'UE28, selon les estimations d’Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
En octobre, les prix avaient baissé de 0,3% dans la zone euro et de 0,5% dans l’UE28.

Estimation rapide - décembre 2014 : Le taux d’inflation annuel de la zone euro en baisse à -0,2%

Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à -0,2% en décembre 2014, en baisse par rapport au mois de novembre, où il était de 0,3%, selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

Le taux de chômage à 11,5% dans la zone euro. À 10,0% dans l’UE28

Dans la zone euro (ZE18), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 11,5% en novembre 2014, stable comparé à octobre 2014, mais en baisse par rapport au taux de 11,9% de novembre 2013.
Dans l’UE28, le taux de chômage s’est établi à 10,0% en novembre 2014, en baisse par rapport au taux de 10,1% d’octobre 2014 et à celui de 10,7% de novembre 2013. Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.

Novembre 2014 comparé à octobre 2014 : Le volume des ventes du commerce de détail en hausse de 0,6% dans la zone euro. En hausse de 0,8% dans l’UE28.

En novembre 2014 par rapport à octobre 2014, le volume des ventes du commerce de détail corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,6% dans la zone euro (ZE18) et de 0,8% dans l’UE28, selon les estimations d'Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
En octobre, le commerce de détail avait également progressé, respectivement de 0,6% et 0,8%.

Communiqués de presse Eurostat.
http://ec.europa.eu/eurostat


N°3 - 10H00

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European shares are trading sharply higher this morning managing to build on yesterday’s gains on the back of strong overseas markets overnight in the aftermath of the release of FOMC minutes.
Optimism and relief that major central banks around the world will continue to be pro-active in promoting economic growth and fighting disinflation has pushed uncertainty concerning the upcoming crucial Greek election in the background for now.
Still it needs to be seen if markets have indeed put in a bottom or if we are just in the process of a ‘technical’ rebound after the sharp sell-off from earlier this week.
The amount of major economic data for today is fairly limited with the main focus already being on tomorrow’s release of the US Non-Farm payroll data.
Generally the uncertainty surrounding Greece remains however it appears that the lead of Syriza is diminishing according to the latest polls.
Additionally confidence is growing that independently of the outcome of the Greek election a solution preventing Greece from having to exit the Euro might be found.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°2 - 9H15

Tentative de rebond généralisé après les minutes de la FED

Marchés actions
Les places boursières américaines trouvent un nouveau souffle au travers de statistiques américaines ressorties dans le vert hier. L’enquête mensuelle ADP a recensé 241 000 créations d’emplois privés au cours du mois précédent sur le territoire américain contre 227 000 en octobre et 231 000 attendus. En parallèle, le déficit commercial dans le pays a reculé pour s’afficher désormais à 39 milliards de dollars lorsque les analystes tablaient sur un déficit proche de 42 milliards. Le livre Beige de la FED qui a souligné la reprise du marché du travail, n’a pas fait réagir les marchés. Le Dow Jones termine la séance à 17 584,52 points progressant de 1,23%, le Nasdaq avance de 1,26% à 4 650,47 points et le S&P gagne 1,16% à 2 025,90 points.

La tendance est également à la hausse pour les marchés asiatiques avec la Bourse de Tokyo qui enregistre ce matin sa plus forte hausse depuis trois semaines avec un gain de 1,67% à 17 167,10 points et le Topix augmente de 1,31% à 1 377,67 points.

Les marchés européens bénéficient d’un rebond technique sur fond d’actualité tragique après plusieurs séances de baisse. Les investisseurs croient de plus en plus à une action de la BCE pour combattre la déflation qui menace la zone euro. Le taux d’information annuel est en effet ressorti en baisse de 0,2% en zone euro sur le mois de décembre alors que le consensus tablait sur une baisse plus contenue de 0,1% et le précédent atteignait 0,3%. A la clôture, l’indice parisien termine à 4 112,73 points après avoir progressé de 0,72%. L’indice allemand et le Footsie avance de 0,51% et 0,84% pour s’établir respectivement à 9 518,18 points et 6 419,83 points. Quelques minutes avant l’ouverture le contrat à terme de l’indice parisien progressait de 1,35% à 4 166 points. Les investisseurs suivront aujourd’hui la décision de la Banque d’Angleterre et la publication des ventes de détail et des prix à la production industrielle en zone euro. Aux Etats-Unis, les inscriptions aux allocations chômage seront également dévoilées.

Forex
Hier, les cambistes ont pris connaissance de la mauvaise nouvelle des prix en Europe. En effet, pour le mois de décembre les prix en zone euro affichent un recul de 0,2%. Cette mauvaise statistique ainsi que le doute qui plane toujours sur les marchés quant à une possible sortie de la Grèce en zone euro, n’ont pas été favorable à l’appétit pour le risque. Suite aux tensions persistantes, les opérateurs de marché attendent beaucoup de la prochaine réunion de la BCE qui se tiendra le 22 janvier.

Ainsi, dans un contexte où les valeurs dites refuges ont été privilégiées par les investisseurs, le cross EUR/USD a prolongé son trend baissier pour la séance d’hier. Le dollar a également profité de la bonne statistique relative à l’accélération des créations d’emplois aux Etats Unis. Après avoir difficilement touché son point pivot à 1,1929$, l’EUR/USD a rapidement décroché et a cassé le seuil symbolique des 1,1850 $. Actuellement la parité évolue toujours en territoire négatif et s’change aux encablures des 1,1814$.

La monnaie unique a également perdu du terrain face au yen. Après une dépréciation entamée depuis le début de la semaine, hier le cross a évolué dans un range compris entre 140,84 et 141,40 yens. La parité s’adjuge actuellement à 141,57 yens, soit juste au-dessus de son actuelle résistance qui est à 141,73 yens.

La livre sterling n’a pas réussi à gagner du terrain face au billet vert. Durant la séance d’hier, le GBP/USD s’est déprécié et se traite actuellement aux encablures des 1,5071 GBP.

Matières premières
Le pétrole tente un rebond depuis son plus bas d’Avril 2009. Les Futures ont peu changé à New York après une hausse de 1,5 pour cent, hier. De nombreuses banques d’investissements se sont mises à publier des notes de recherche indiquant que nous n’étions plus très loin des plus bas, d’autant plus que des analystes pensent également que la croissance américaine pourrait ralentir légèrement.

Le WTI pour livraison Février était à $ 48,61 le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange. Le volume de tous les contrats à terme négociés était d'environ 37 pour cent supérieur à la moyenne de 100 jours. Le Brent pour le règlement Février était de 14 cents à $ 51,01 le baril sur le ICE Futures Europe échange basé à Londres. Il a grimpé cinq cents à $ 51,15 hier.

Les métaux sont en légère baisse avec une once d’or qui cote 1208.5$ (-0.2%) tandis que le métal gris abandonne 0.35% à 16.44$.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°1 - 9H00

UBS daily roundup - The rise of Euro inflation

Paul Donovan daily briefing.

• The Euro area saw rising inflation – core inflation picked up to 0.8% yoy (even though core inflation has an embedded energy component). Draghi will doubtless use the negative headline CPI to justify his plan to buy Italian government bonds (and maybe other government bonds).

• Some commentators have suggested that the negative Euro headline CPI may lead to consumers delaying purchases. This is nonsensical. Consumers can distinguish a relative oil price decline from a general downwards price spiral, and will not delay purchases.

• The US Federal Reserve minutes were explicit in saying that current core inflation levels could justify rate increases, and lower oil prices could stimulate the economy. The message was very much consistent with a mid-year rate increase. No change is expected from the Bank of England today.

• German Manufacturing orders data from November are due, with growth likely to slow a little. Euro consumer and business sentiment data are also expected, laden with the health warnings that survey based data has to have. The US gives us consumer credit.

www.ubs.com/investmentbank


Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- Tessi reprend la société suisse Gdoc 08/01/2015
- AXA va céder ses activités en Roumanie 08/01/2015
- Lonsdale réalise une levée de fonds de 4,25 M€ auprès de NextStage 07/01/2015
- Groupe Emeraude: IDI cède sa participation 07/01/2015
- Sequana annonce la cession de son activité Couché US 07/01/2015
- K&L Gates conseille Prima BioMed dans le cadre de l’acquisition de Immutep SA 07/01/2015
- Développement & Partenariat investit dans Decayeux 07/01/2015
- Global venture capital financing up 58% in 2014 07/01/2015
- Quadrimex: Turenne Investissement sort du capital 07/01/2015
- Naxicap Partners cède Ionisos à Agilitas 07/01/2015

www.finactu.fr

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Jeudi 8 Janvier 2015




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