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Finyear Eco | 22 janvier 2015 (n°6 - 17H00) | La BCE : au-delà des attentes

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 22 janvier 2015 (n°6 - 17H00) | La BCE : au-delà des attentes
N°6 - 17H00

La BCE : au-delà des attentes

Commentaire de Johannes Müller, Directeur des investissements pour Deutsche AWM, suite à la décision prise aujourd’hui par la BCE.

La décision prise aujourd’hui par la BCE va au-delà des attentes du marché. Néanmoins, une fois l’excitation initiale passée, il sera nécessaire de garder la tête froide et d’éviter la spéculation de ces derniers jours.
Le programme de rachat de la BCE ne sera ni une panacée, ni un poison. Son effet positif durable devrait venir de la dévaluation de l’euro, même si dans son ensemble, son impact restera limité.

Nous sommes plus préoccupés par la teneur des discussions en amont de cette décision. Des personnalités politiques ont pris pour acquis - et ont commenté - une décision que la BCE, pourtant indépendante, n’avait pas encore acté.

Quant à l’euro, une pause pourra se marquer, mais nous attendons une dépréciation continue face au dollar. Ceci soutiendra les profits des entreprises de la zone euro et aura un impact positif sur les marchés action. Quant au marché obligataire, puisque nous n’anticipons pas d’inflexion dans la tendance de l’inflation, les rendements devraient se maintenir sur le court-terme.

A propos de Deutsche Asset & Wealth Management
Avec 1 000 milliards d’euros d'actifs sous gestion (au 30 septembre 2014), Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM) est l'un des leaders mondiaux de la gestion d’actifs. Deutsche Asset & Wealth Management conseille des clients institutionnels et particuliers afin de préserver et de faire croître leur capital, offrant des solutions d’investissement traditionnelles et alternatives sur toutes les classes d’actifs. Deutsche Asset & Wealth Management propose également des services sur mesure de banque privée et de gestion de fortune aux familles et particuliers aisés.
¹ Deutsche Asset & Wealth Management est la marque de la branche gestion de fortune et gestion d’actifs de la Deutsche Bank. Les entités légales proposant les produits et services sous la marque Deutsche Asset & Wealth Management sont citées dans les contrats, les véhicules et les documents d’information sur les produits.


N°5 - 10H30

ECB Meeting Later Today, Barclays Runs Into Further Trouble in New York

Asian shares held near eight-week highs on Thursday as investors bet on the likely size and scope of a bond-buying program the European Central Bank is poised to unveil later in the day as it attempts to revive the flagging Euro zone economy. The Nikkei ended higher at 17,329.02.

U.S. stocks edged up in a choppy Wednesday session as traders digested reports that new stimulus would be announced by the European Central Bank at its Thursday meeting, while declines in IBM limited gains. The Dow gained 39 points to close at 17,554. The S&P500 gained 9 points to close at 2,032.

The Euro traded narrowly, between $1.1629 and $1.1589, moving away from an 11-year nadir of $1.14595 plumbed last week as the market trimmed short positions ahead of the ECB meeting. The Dollar edged up 0.1% to 118.12 Yen following wide swings the previous session after the Bank of Japan held policy steady. The Aussie fetched $0.8069, having shed more than 1% overnight. It was pulling closer to a six-year trough of $0.8033 set earlier in the month. The Kiwi tumbled to a 2-1/2 year low of $0.7516.

Brent crude futures were trading at $48.86 per barrel at 10.53 p.m. ET, down 17 cents since their last settlement. U.S. WTI crude was down 32 cents at $47.46 a barrel.

Within the equity space New York's top law enforcer on Wednesday accused Barclays of defying his subpoenas in a probe of high-speed trading in its private "dark pool," and moved to expand his lawsuit accusing the British bank of fraud. The stock is 0.2% down in early trade at 236p per share.

David Papier
Market Analyst
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.com


N°4 - 10H00

Politiques monétaires incommodantes ?

En théorie, les Banques Centrales ont pour objet de limiter, voire de prévenir les récessions. Elles fournissent ainsi un « plancher » à l’économie, et parfois même aux prix des actifs, comme l’a si bien fait la Réserve Fédérale depuis 2007. Mais elles ont également leur rôle à jouer dans les périodes d’expansion économique en luttant contre l’inflation et les bulles d’actifs et, ce faisant, elles écrêtent la croissance. Les politiques monétaires ont ainsi pour vocation de lisser les cycles économiques, et donc de limiter la « volatilité macroéconomique » afin (idéalement) d’améliorer la croissance de long-terme.

Mais le paradoxe actuel est que la volatilité de la plupart des actifs remonte fortement sous l’action des Banques Centrales elles-mêmes. Ainsi, depuis l’été 2014 et les annonces des grands banquiers centraux à Jackson Hole, la volatilité implicite à 1 mois (celle qui, outre les mouvements, intègre le coût du risque) a grimpé de 60% sur la parité dollar/yen et a triplé sur la parité euro/dollar. Et avec l’action surprise de la Banque Nationale Suisse, la perception du risque sur la parité euro/franc suisse a même été multipliée par 4 en moins d’une semaine.

Ces mouvements affectent également les marchés actions européens et américains qui affichent un régime de volatilité au plus haut depuis 2012 devant les incertitudes qui entourent le prochain Quantitative Easing de la Banque Centrale Européenne ou le calendrier de remontée des taux directeurs aux Etats-Unis. Même la PBoC (Banque Centrale de Chine) souffle le chaud et le froid puisqu’après avoir assoupli sa politique monétaire fin novembre en abaissant ses taux directeurs, avec pour effet de propulser 40% plus haut l’indice de la bourse de Shanghai en moins de deux mois, elle vient de prendre des sanctions à l’égard de certaines sociétés financières provoquant une baisse de l’indice de près de 8%, soit un mouvement journalier sans équivalent depuis 2009.

Quant aux marchés obligataires, ils sont loin d’être épargnés, preuve en est la compression de 50 points de base du taux 10 ans américain en moins d’un mois porté en grande partie par le « fly-to-safety », la hausse des taux directeurs en 2015 ne faisant presque aucun doute.

Dans un monde cloisonné sans échanges internationaux, les Banques Centrales réussiraient peut-être leur pari de limiter les risques. Mais la période présente illustre qu’avec les intérêts divergents des pays dans une économie mondialisée en crise, les Banques Centrales, par leurs actions toujours plus « innovantes », font porter de nouveaux risques aux agents économiques qui peinent à les évaluer correctement.

Par Jean-Gabriel ATTALI, Stratégiste Cross Asset, Kepler Cheuvreux - Investment Solutions.

L’ACTU EN CHIFFRES

-7,7% La réduction du déficit mensuel de la balance commerciale américaine. Ceci s’explique notamment par la baisse des prix du pétrole qui a permis aux Etats-Unis de baisser leurs importations en novembre de 2,2% par rapport au mois précédent.

- de 50$ le baril de pétrole (brent) ne cesse de baisser, et ce malgré une légère hausse en fin de semaine dernière nourrie par des estimations sur un resserrement de la production en 2015. En effet, à court-terme l’offre demeure excédentaire par rapport à la demande ce qui explique une baisse du prix du baril.

600 milliards d’euros. C’est le montant que de plus en plus d’économistes pensent que la BCE pourrait acheter en dettes souveraines afin de réduire le risque de désinflation qui existe au sein de la zone euro. En effet, depuis plusieurs semaines, les appels en faveur d'une telle action se sont multipliés depuis la publication des chiffres de l'inflation en décembre dans les pays partageant la monnaie unique.


N°3 - 9H30

Les places financières ouvrent à l'équilibre, à l'affut d'une nouvelle perfusion de la BCE

Marchés actions
Malgré une ouverture hésitante, les places européennes sont toujours très en vogue et restent sous perfusion avant la très attendue conférence du président de la BCE Mario Draghi. En dépit d’indicateurs macroéconomiques décevants et d’un début de séance poussif, Wall Street a emboité pas le pas aux indices européens suite aux fuites apparu dans le Wall Street Journal sur la mise en place d’un QE par la BCE, et clôture légèrement en territoire positif. On notera également que le léger rebond du baril a permis aux parapétrolières de souffler un peu.

Le Dow Jones et le Nasdaq se contentent ainsi de grappiller respectivement 0.22% et 0.27% à 17 554.28 points et 4 667.42 points. Le S&P500 affiche un gain de 0.47% à 2 032.12 points. Du côté du Vieux Continent, le CAC 40 s’adjuge 0.87% à 4 484.32 points, le Dax 0.41% à 10 299.23 points et le Footsie 1.63% à 6 728.04 points.

Ce matin, la Bourse de Tokyo termine avec un gain de 0.28% à 17 329.02 points. Les valeurs exportatrices ont, une nouvelle fois, été à l’honneur, profitant de la baisse du Yen contre le billet vert pour porter le Nikkei.

Les investisseurs se tournent maintenant vers les deux évènements majeurs de cette semaine, à savoir la BCE aujourd’hui et les élections en Grèce dimanche. Alors que les indices européens ont donc largement profité de cette perfusion dûe aux rumeurs et spéculations sur la mise en place d’un programme d’assouplissement quantitatif, les investisseurs devraient également se montrer prudents avant ce vote qui pourrait voir le parti radical de gauche anti européen et anti austérité s’imposer. L’élection de ce parti pourrait entrainer la sortie de la Grèce de l’Union Européenne.

Du côté de la BCE, les attentes sont élevées et la pression forte, alors que les informations qui auraient fuitées dans le Wall Street Journal, font état d’un programme de près de 600 milliards sur 12 mois, soit donc 50 milliards par mois. Une déception du côté du programme pourrait entrainer dans son sillage les places européennes et provoquer à nouveau une forte volatilité sur les marchés. Cette conférence, qui aura lieu désormais tous les six mois, se tiendra à 14h30 heure de Paris aujourd’hui.

Forex
La monnaie unique européenne se montre hésitante ce matin avant la décision de la Banque centrale européenne. Les investisseurs attendent une action de la part de l’institution pour donner réponse au ralentissement de l’inflation et de la croissance qui touche la zone euro. Pour rappel, la décision de la BCE sera annoncée à 12h45 GMT aujourd’hui. Les investisseurs anticipent une action de l’institution alors que déjà hier une source de la zone euro annonçait que le directoire de la Banque centrale européenne pourrait proposer un programme d’achats d’obligations d’un montant de 50 milliards d’euros par mois à partir du mois de mars. Une annonce qui reste encore à être confirmée. La monnaie unique se négocie ce matin face au dollar américain proche de 1,1570 dollar.

Les membres du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre sont restés quant à eux unanimes sur le maintien du taux directeur de l’institution à 0,50% d’après les minutes de la dernière réunion de la BoE mercredi. De son côté, le taux de chômage en Grande-Bretagne est tombé à 5,8% entre septembre à novembre dernier. La livre sterling s’échange pour 0,7653 pence face à l’euro et pour 1,5129 dollar contre le dollar américain.

Après une réunion de deux jours, la Banque du Japon a revu à la baisse ses prévisions d’inflation et décidé d’étendre son programme de prêts pour faciliter l’octroi de crédits par les banques. Le but étant de redynamiser la hausse des prix qui ont été pénalisés par la chute des cours de l’or noir. Dans ce contexte, la devise nippone se négocie à 117,95 yens face au billet vert et pour 136 ,62 yens face à la monnaie unique. Enfin du côté des métaux précieux, l’once d’or cote 1 287 dollars et l’once d’argent 18,04 dollars.

Matières premières
AU chapitre des matières premières, le pétrole à New York est maintenu en dessous de $48 avant les prévisions de stocks du département américain de l’énergie. Le contrat WTI de Mars perdait 55 centimes à $47.23. Hier le contrat a gagné $1.31 à $47.78. Le volume de tous les contrats à terme négociés était d’environ 35% inférieur à la moyenne des 100 jours. Le Brent lui, était en légère baisse de 3 centimes ce matin à 49$. Hier il avait repris $1.04 à $49.03. La prime entre les deux était de $1.47.

L'American Petroleum Institute a fait état mercredi d'une hausse de 5,7 millions de barils des stocks de brut américains la semaine dernière. Le département américain de l'Energie lui publiera ses statistiques hebdomadaires sur les stocks ce jeudi à 17h00, et les analystes s'attendent à ce qu'elles indiquent une hausse de 2,7 millions de barils. Au total les stocks sont attendus à 390.5 millions de barils pour la semaine passée. L’Irak, le deuxième plus grand producteur de l’OPEP a déclaré qu’il avait besoin de stimuler ses exportations pour compenser la baisse des prix. Le pays a vu son chiffre d’affaire divisé en deux en raison de la baisse de prix. Rappelons que le pays est à un rythme de production de 4 millions par jour. La rapide baisse et l’accroissement de la volatilité sur le marché du pétrole pourraient également décourager l’investissement dans tous les types d’énergie.

L’or se négocie sur un pic de cinq mois avant la réunion de la Banque centrale Européenne et les élections en Grèce. L’once d’or s’échangeait ce matin à $1292.97. Le métal a grimpé hier jusqu’à $1305.25, le plus haut depuis le 15 aout dernier. La BCE va probablement adopter un programme d'assouplissement quantitatif alors que l'affaiblissement de la monnaie commune fait chuter la parité contre son homologue américain à un plus bas de 11 ans. Une nouvelle est déjà passée hier de la part du directoire de la BCE affirmant un rachat d’obligation à hauteur de 50 milliards par mois sur une durée supérieure à un an.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°2 - 9H00

BCE, les dés ne sont pas encore jetés

Commentaire de Christopher Dembik, Economiste, Saxo Banque.

Si le QE s’avère être de 50 milliards d’euros par mois sur un an, ce serait très décevant. Un tel montant correspond à la zone basse de la borne d’estimations des économistes qui est comprise entre 500 milliards d’euros et 1000 milliards d’euros. On serait très loin du bazooka attendu par certains. Toutefois, il n’est pas exclu, à en juger par les rumeurs, que le programme s’étale sur une période plus longue, de 18 mois par exemple. Dans ce cas précis, ce serait une très bonne surprise puisqu’on parlerait d’un montant de 900 milliards d’euros. Le QE serait sans conteste crédible aux yeux du marché.

Tous les espoirs ne sont pas perdus et rappelons que le succès du QE ne dépendra pas uniquement du montant alloué mais aussi du calibrage du programme et de la mise en œuvre d’une mutualisation des risques encourus.

Ce dernier aspect semble faire consensus au sein du Conseil des gouverneurs. Il n’est toutefois pas encore certain que le calibrage soit optimal. La tentation est grande qu’il soit réalisé en liaison avec la clé de répartition du capital de la BCE - qui reflète, en particulier, le poids économique et démographique de chacun des pays de la zone euro. Dans ce cas de figure, l'Allemagne serait le principal bénéficiaire de l'opération puisque 18% du montant total du QE serait alloué aux rachats de Bunds. Ce ne serait certainement pas le plus judicieux puisqu’en priorité il s’agit d’aider les pays du Sud de l’Europe. C’est un point qui fait encore débat et qu’il faudra éclaircir cet après-midi.

Finyear Eco | 22 janvier 2015 (n°6 - 17H00) | La BCE : au-delà des attentes
N°1 - 8H30

UBS daily roundup - One for all, not all for one

Paul Donovan daily briefing.

• Today Mr Draghi unveils his Very Big Idea (buy Italian bonds). Except everyone knows he wants to buy government bonds, so markets are only interested in the details. We are looking for around EUR1 trillion. Investors seem to accept the risk of disappointment, lessening the risk of disappointment.

• The integrated nature of the monetary union will likely be proudly displayed by the disintegrated nature of taking credit risk (national central banks bear the burden). This is a political gesture rather than a practical policy. Economically, the quantitative policy can also be viewed as a gesture rather than a practical policy.

• The Bank of Canada's surprise rate cut has raised questions about whether policy will diverge among the world's central banks. However, as a commodity exporter the Canadian economy does not receive the unambiguous boost to growth from lower oil prices that other G7 countries receive.

• The Bank of England minutes showed no dissent to the unchanged policy position, but the details very much kept the prospect of additional tightening alive (the regulatory tightening has already been aggressive). The US meanwhile remains aloof from all of this – good growth, falling unemployment, upside risks – why would anyone notice that?

www.ubs.com/investmentbank


Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- Digital Dimension annonce l’acquisition d’Aragon-eRH 21/01/2015
- Movitex repris par son président, Jean-Joël Huber, et son comité de direction 21/01/2015
- Calao Finance entre au capital de Huso 21/01/2015
- Bignon Lebray sur la levée de fonds d’Effigénie 21/01/2015
- Watson Farley & Williams conseille EFG Hermes sur une prise de participation à hauteur de 49% dans l’énergéticien EDP Renewables France pour EUR 160 millions 21/01/2015
- L’américain Exactech acquiert BlueOrtho pour 10 M€ 21/01/2015
- Le Groupe Siparex et Finorpa accompagnent le développement du groupe de transports Coquelle 21/01/2015
- JobTeaser.com lève 3 M€ auprès de Seventure Partners 21/01/2015
- ConcoursMania annonce un projet d’acquisition au Canada 21/01/2015
- Equistone Partners et Bpifrance/Croissance Rail accompagnent Compin dans l’acquisition de la société Fainsa en Espagne 21/01/2015

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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Jeudi 22 Janvier 2015




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