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Finyear Eco | 2 mars 2015 (n°6 - 17H30) | Cap sur la Route de la Soie

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 2 mars 2015 (n°6 - 17H30) | Cap sur la Route de la Soie
N°6 - 17H30

Cap sur la Route de la Soie

« Si vous ne changez pas de direction, vous pourriez bien vous retrouvez à l’endroit vers lequel vous vous dirigiez » Lao Tseu

L’année de la Chèvre qui vient de débuter sera vraisemblablement marquée par une initiative majeure de la part de la Chine pour établir une nouvelle « Route de la Soie », par l’adoption d’un nouveau plan à cinq ans pour stimuler le développement économique et social du pays et par l’accélération du rythme des réformes du système financier.

Par Ross Teverson et Charles Sunnucks, membres de l’équipe Marchés Emergents chez Jupiter Asset Management.

La route de la Soie, ce légendaire réseau de routes commerciales qui a apporté la prospérité dans la Chine de jadis, semble être une source d’inspiration pour les dirigeants chinois du 21ème siècle au moment où ils cherchent comment remédier au ralentissement économique du pays. Lors d’un voyage au Kazakhstan en 2013, le président chinois Xi Jinping avait annoncé sa vision d’une « Ceinture Economique des Routes de la Soie », qui avait été ensuite confirmée par des investissements financiers massifs de la part des nouvelles entités qu’étaient la Banque Asiatique d’Investissement pour les Infrastructures (l’AIIB pour l’Asian Infrastructure Investment Bank) et le Fonds de la Route de la Soie. Cette nouvelle « Route de la Soie » était citée dans la politique du troisième plenum du Parti Communiste, l’entérinant ainsi en tant que stratégie nationale officielle.

Bâtir l’influence de la Chine dans la zone

L’objectif principal de ce projet de nouvelle Route de la Soie est de « briser le goulet d'étranglement en matière de connectivité » - un plan ambitieux pour améliorer la communication et les échanges commerciaux entre la Chine et ses voisins via des infrastructures améliorées, une meilleure coopération entre les institutions et des échanges culturels favorisés.

Alors que débute l’année de la Chèvre, le concept de « Nouvelle Route de la Soie » devrait jouer un rôle déterminant si l’on en croit les détails divulgués sur la manière dont le nouveau comité va utiliser les larges réserves de changes du pays. Selon toute vraisemblance, la Chine va jouer le rôle de « one-stop-shop », proposant le financement, l’expertise et les équipements pour les projets de la zone. Cela devrait à la fois aider à promouvoir l’influence de la Chine dans la région et favoriser ses intérêts commerciaux.

Même si les entreprises qui remporteront les plus gros contrats pour bâtir la Nouvelle Route de la Soie seront très probablement les grandes entreprises de construction et de construction ferroviaire détenues par l’Etat, nous pensons que cette initiative pourrait être un tremplin pour l’étranger pour nombreuses entreprises plus petites, mais compétitives et possédant la technologie et l’expérience nécessaires. Par exemple, Hollysys, entreprise qui produit des systèmes de contrôle et d’automatisation pour des clients dans l’industrie, les chemins de fer ou la production énergétique, profite depuis longtemps d’un marché domestique florissant mettant l’accent sur la recherche et le développement. Cependant cette entreprise, bien qu’elle ait obtenu les certificats lui permettant de vendre à l’étranger, ne jouit pas encore réellement d’une progression de ses ventes en dehors de la Grande Chine. Ce sont les entreprises comme Hollysys qui devraient le plus bénéficier de la volonté de la Chine de promouvoir ses marques domestiques à l’étranger.

Le temps est venu pour un nouveau plan à 5 ans

Les plans à 5 ans chinois sont un ensemble d’initiatives sociales et économiques ; un programme commencé par Mao au début des années 50 pour amorcer une socialisation et une industrialisation intensive.

Schématiquement on peut dire que ces réformes ont portés dans les années 80 sur le passage de la production collective à un « système de responsabilité des ménages », dans les années 90 sur la promotion de la privatisation et sur la réduction des barrières commerciales dans les années 2000. Le douzième plan à cinq ans (2011-2015) représentait encore un changement de direction puisque l’accent avait été mis sur un rééquilibrage de l’économie pour aller de l’investissement à la consommation.

Rééquilibrer l’économie

Le treizième plan à 5 ans à venir devrait poursuivre le rééquilibrage de l’économie, tout en en allant plus loin dans les réformes des sociétés d’Etat chinoises (SOE) et des marchés de capitaux. L’objectif de croissance moyenne du PIB de ce plan devrait se situer aux alentours de 6.5% pour les cinq prochaines années - suffisamment élevé pour soutenir le développement, mais suffisamment bas pour permettre aux politiciens de mettre en place des réformes. Cet objectif de 6.5% peut sembler être une décélération significative, comparé à la croissance de 7.4% atteinte en 2014, chiffre le plus bas jamais atteint en 24 ans, mais l’économie chinoise est multi-facettes et continuera, selon nous, à offrir des opportunités d’investissement en actions prometteuses.

Ce rééquilibrage de l’économie devrait faire apparaître des opportunités d’investissement, notamment parmi les nombreuses entreprises qui cherchent à se positionner pour tirer profit de la croissance de la consommation chinoise. Cependant, elles ne sont selon nous que quelques unes à pouvoir s’enorgueillir d’une véritable marque nationale, d’un réel pricing power et proposant le produit adéquat pour profiter d’un changement structurel. Par exemple le site de e-commerce JD.com, qui a massivement investi dans un réseau logistique national, est un des plus grands sites de ventes directes en ligne et utilise aujourd’hui son infrastructure et son volume de clients pour développer une plateforme de ventes C2C. A court/moyen terme, la société devrait être à même de bénéficier à la fois de la croissance de la consommation en Chine et de la transformation du commerce en ligne.

Promouvoir les réformes financières

Par le passé, les ménages Chinois percevaient des rendements assez faibles sur leur épargne du fait du plafonnement des taux de dépôts bancaires (qui étaient souvent négatifs en termes réels, une fois l’inflation prise en compte) et du manque d’investissements alternatifs dû aux restrictions sur les transactions en devises étrangères. De plus jusqu’à la fin des années 90, les Chinois étaient rarement propriétaires de leur logement. Grâce à la « subvention » représentée par les faibles taux de dépôts accordés aux ménages, les entreprises emprunteuses, le plus souvent détenues par l’Etat, payaient des taux d’intérêts souvent inférieurs à la croissance du PIB nominal. Du fait de la répression financière en Chine, beaucoup de capitaux sont allés dans des institutions qui n’étaient pas régulées (shadow financing) entraînant vraisemblablement une mauvaise allocation du capital. Le contrôle des changes a, quant à lui, entravé la volonté d’installer l’utilisation du renminbi dans les transactions. Néanmoins à l’heure actuelle, la Chine promeut les réformes financières comme étant une des pierres angulaires du développement du pays.

Bien que les réformes financières soient un processus relativement graduel, les changements semblent s’accélérer. Par exemple, rien que sur les 6 derniers moins, la Chine a permis à tous les étrangers d’acheter les actions A des entreprises chinoises, qui jusqu’à présent n’étaient accessibles qu’aux citoyens de la Chine intérieure et à quelques institutions financières étrangères dûment sélectionnées ; les banques se sont vue attribuer une plus grande latitude pour établir les taux d’intérêts auxquels elles rémunèrent les dépôts et parallèlement, le plafond du taux garanti qui peut être offert sur certains produits d’assurances a été relevé.

Dans les 12 prochains mois, la banque centrale devrait profiter des mesures mises en place pour stimuler l’économie et faire progresser la libéralisation financière. Les autorités chinoises vont probablement également entreprendre des réformes financières qui devraient aider à combattre le surinvestissement dans les industries lourdes et rediriger ces capitaux vers des secteurs plus dynamiques de l’économie, notamment dans les services. De plus, même s’il y a naturellement un risque de sorties massives de capitaux du pays, plus de place devrait être faite pour les capitaux étrangers dans l’économie chinoise. Les réformes financières devraient aussi provoquer un écart plus important des rentabilités parmi les banques chinoises, et par conséquent nous devrions assister à un élargissement de la fourchette étroite dans laquelle elles se négocient toutes actuellement. Par exemple, la réforme des marchés de capitaux va vraisemblablement avoir un impact négatif sur la majeure partie de l’activité de prêts des banques, mais pour Bank of China, actuellement sous valorisée par rapport à ses pairs du fait de son exposition aux prêts étrangers, la réforme des marché de capitaux et la promotion du renminbi en tant que devise internationale devraient lui permettre d’être réévaluée dans la mesure où les prêts à l’étranger en renminbi sont en passe de devenir un atout plutôt qu’une faiblesse.

Du point de vue de l’investissement, alors que l’année 2015 promet d’apporter de nouveaux défis à de nombreux secteurs d’activités, nous pensons qu’il y a encore beaucoup de très belles opportunités d’entreprises tirant profit de changements structurels, industriels ou spécifiques à l’entreprise. Selon toute vraisemblance, nous devrions assister à un découplage des valorisations entres les entreprises capables de saisir ces changements comme des opportunités, et celles qui en seront incapables.

Jupiter AM


N°5 - 17H15

Note indécise à l'ouverture après les signaux contrastés en provenance de Chine

Marchés actions
Les bourses européennes ouvrent sur une note indécise ce matin, essentiellement marquées par l’actualité économique chinoise mi-figue mi-raisin. En effet dans la partie positive, l’indicateur PMI manufacturier de février s’est montré encourageant. Il s'est établi à 50,7 dans sa version définitive en février, soit un pic de sept mois, contre une première estimation de 50,1. Il marque aussi une nette progression face au chiffre de janvier et signifie que le secteur reste en croissance, puisque le niveau de 50 est le point de séparation entre croissance et contraction d'une activité. Toutefois, cet indice PMI – HSBC / Markit reste focalisé sur les petites entreprises du secteur privé. Il est à mettre en comparaison avec l’autre chiffre PMI officiel, qui se concentre sur les grandes entreprises publiques et qui est ressorti à 49.9.

Ces chiffres font suite à la décision samedi dernier de la banque centrale chinoise d'abaisser ses principaux taux directeurs pour la deuxième fois en trois mois. Si cette annonce reste positive pour les investisseurs, elle montre aussi clairement que la croissance chinoise est menacée par le ralentissement de l'activité et un risque de déflation.

Enfin, les prix de l'immobilier ont légèrement reculé en Chine pour le mois de février, à un rythme toutefois moins important que par le passé, signe que la stabilisation du marché se poursuit.

La bourse de Tokyo quant à elle, continue à tutoyer les sommets en finissant en hausse de 0,15% lundi, soit son plus haut niveau depuis près de 15 ans. La faiblesse du yen et la baisse des taux directeurs en Chine redonnent le goût du risque, même si le ralentissement de la croissance industrielle au Japon et le niveau désormais élevé du marché ont limité les gains. L'indice Nikkei clôture à 18 826,88 point et le Topix, plus large finit à 1 524,97 points, soit une petite appréciation de 0.07%.

La séance sera chargée puisque marquée dans la matinée en Europe par les indicateurs PMI peu avant 10h00 et le taux de chômage en zone-euro à 11h00. Dans l’après-midi, les statistiques sur la consommation des ménages aux Etats-Unis seront connues à 14h30, tout comme les dépenses de constructions et l’ISM manufacturier à 16h00.

Forex
La monnaie unique se stabilise face au billet vert en ce début de semaine après avoir largement reculé en fin de semaine dernière. L’annonce de la Banque centrale de Chine de rabaisser ses principaux taux directeurs pour la deuxième fois en trois mois est venu renforcer le dollar américain face à ses principales contreparties. Dans ce contexte, la monnaie unique se négocie pour 1,1173 dollar ce matin tandis que face à la livre sterling, un euro s’échange pour 0,7253 pence. Les investisseurs suivront aujourd’hui la publication des résultats définitifs des enquêtes Markit des directeurs d’achats dans le secteur manufacturier en Europe et Outre-Atlantique. Les chiffres sur l’inflation et le chômage en zone euro viendront également rythmer la séance.

La devise nipponne progresse face à l’euro pour se traiter à 133,87 yens mais recule face au billet vert qui s’échange pour 119,81 yens. Coté indicateurs au Japon, la croissance de l’activité manufacturière a enregistré un ralentissement sur le mois de février mais garde une tendance haussière avec un niveau toujours élevé des commandes à l’exportation.

Cette semaine, les investisseurs suivront de près la réunion de la Banque centrale européenne qui se tiendra jeudi et devrait apporter des prévisions sur le programme de rachats de dette souveraine et définir davantage la politique monétaire de l’institution européenne.

Matières premières
Les cours du pétrole s'affichaient en baisse lundi en Asie après un fort rebond en fin de semaine dernière qui marque le début d'une hausse durable dans un marché toujours pénalisé par l'abondance de l'offre. Le contrat avril sur le WTI perdait 0.66% à $49.26 ce matin alors que le Brent affichait une baisse de 0.66% à $61.84.

Les importations nettes de produits pétroliers de la Chine se sont inscrites en baisse de 48% sur un an en janvier. Celles-ci peuvent s’expliquer par la faiblesse de la demande intérieure, de l'augmentation des capacités de raffinage dans le pays et d'une modification des taxes à l'importation.

Au chapitre des déclarations, le ministre du pétrole irakien Adel Abdel Mehdi a déclaré dimanche que les prix du pétrole vont progressivement rebondir et s’attendait à voir un baril de brut autour des $65 assez rapidement. Il ne croit pas à un retour sur les plus bas, à savoir les $45.19 que l’on avait connus en janvier, moins de la moitié de son prix dans le milieu de l’année dernière. Rappelons que l’Irak a été frappé par la crise avec des revenus en forte baisse alors qu’il fait face à une campagne militaire importante pour lutter contre l’Etat Islamique dans le nord du pays. Les recettes pétrolières de l’Irak sur Février étaient estimées à 3.5 milliards de dollars sur des exportations estimées à 2 535 000 barils par jour.

Bien que l'offre mondiale reste excédentaire, les prix du brut sont sur une tendance générale de hausse nourrie par la baisse du nombre de puits de forage. Les prix du WTI sont tiraillés entre la fermeture des puits et la hausse des réserves américaines de brut c’est ce qui explique que le Brent lui est parti devant seul avec la hausse marquée de la prime entre les deux qualités de barils.

Le contrat sur l’once d’or pour la livraison Avril gagnait 0,7% à $1221.20. La Chine a réduit les taux à nouveau pour stimuler l'économie de 25 points de base. Rappelons que l’or a rebondi à partir d'un plus bas de sept semaines la semaine dernière suite au retour des acheteurs chinois pendant la semaine du Nouvel an lunaire du 18 au 24 février.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°4 - 17H00

UBS daily roundup - The welcome return of inflation?

Paul Donovan daily briefing.

• Euro area inflation is due today, and after a series of positive surprises at a national level there is an expectation for upside risk to this number. This inflation increase is nothing to do with Mr Draghi's big idea of quantitative policy. It does stress that the normalisation of inflation is likely when the disinflation from oil prices fades.

• China cut interest rates a quarter point overnight, and moved a little further towards liberalisation with a deposit rate adjustment. The rate cut will help the already indebted (to the extent that it is passed on to borrowers), but for credit growth lending limits and reserve requirements need to change.

• Manufacturing sentiment from the Euro area (PMI) and US (ISM) are due. These numbers need to be treated with caution given their tendency to overreact to underlying economic data. France is expected to show contraction (it is not contracting), other Euro area economies mild expansion.

• US personal income and spending data may be of most interest. The income data should show strength, but the lower oil price will impact nominal spending (forecast -0.2%). The core PCE deflator, which still has an embedded oil component, is forecast 0% on the month and 1.3% year over year, but with the recent positive inflation surprises this may be worth some attention.

www.ubs.com/investmentbank


N°3 - 16H30

Retour de New York : les mots qui font gagner les États-Unis

Patience : il en faut toujours, mais le mot va disparaître du vocabulaire de la Fed à la suite de la dernière déclaration de Janet Yellen, la patronne de la Fed, le 24 février ! Fantastique exercice de passe-passe. Patience de la part de Janet Yellen bien sûr : il lui en faut pour faire passer les taux d'intérêt à court terme de 0 % aujourd'hui à 0,25 % dans les mois qui viennent. Juin ? Disons plutôt septembre. Mais alors, pourquoi ne plus dire le mot ? Officiellement parce que "l'inflation sous-jacente", hors produits agricoles et pétroliers, est encore faible (1,4 %), mais qu'on ne sait jamais. Il s'agit d'éviter une remontée violente des taux longs, avec le risque d'un krach boursier qui l'escorte, devant un rebond surprise de l'inflation. Alors, plus on est "patient" dans la remontée des taux courts, mais en la liant de plus en plus nettement aux données économiques, plus on gagne de temps pour renforcer la croissance. Au fond, cette nouvelle "patience" de la politique monétaire américaine, c'est la "prolongation" de la montée de Wall Street en réduisant autant que possible les mauvaises surprises. Pas mal.

...

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N°2 - 7H30

Les marchés, rassurés par la Grèce et la FED, poursuivent leur mouvement de hausse

Marchés actions :

Les principaux marchés actions vont conclure ce mois de Février sur de fortes progressions. Le Dax est notamment proche d’enchainer une septième semaine consécutive en territoire positif ! En France, le CAC 40 progresse pour la quatrième semaine consécutive et la sixième sur les sept dernières. L’indice phare français évolue dorénavant au-dessus des 4 900 points soit son plus haut niveau au cours des sept dernières années. Le Footsie britannique souffre légèrement cette semaine mais reste sur une forte progression au mois de Février et culmine proche de son plus haut niveau en quinze ans. Le Dow Jones et le Nasdaq continuent de gagner du terrain pour la quatrième semaine consécutive. Le Dow Jones a repoussé son record de clôture un peu plus cette semaine, tandis que le Nasdaq se rapproche des 5 000 points. Ce niveau n’a plus été atteint depuis la bulle internet des années 2000.

Rappelons que les investisseurs s'étaient montrés quelque peu frileux la semaine dernière, suite aux tensions générées par la dette grecque. La bonne surprise de la fin de la semaine dernière a été l’accord trouvé entre la Grèce et ses principaux créanciers de la zone euro afin de prolonger l’aide de quatre mois. En échange, la Grèce s’engage à ne pas remettre en cause les réformes clés et à poursuivre ses efforts. Le problème a donc été repoussé de quelques mois, et les investisseurs ont pu souffler un peu et se tourner vers l’état de l’économie américaine notamment. En effet, la situation en Europe avec la Grèce et l’Ukraine avaient temporairement éloigné les investisseurs des données macroéconomiques. Le premier ministre grec a transmis un programme de réforme qui a rassuré la zone euro, en mettant de côté pour le moment un certain nombre de promesses électorales.

Les marchés attendaient avec impatience le discours semestriel de la présidente de la FED, Janet Yellen, devant le Sénat. Le but étant de déterminer et d’estimer le début de la future hausse des taux aux Etats-Unis. Son intervention n’a, une fois de plus, pas donné beaucoup d’informations qui auraient pu aider les investisseurs à établir un calendrier de hausse des taux. En effet, cette dernière a maintenu que la FED se montrerait patiente pour ne pas freiner la reprise économique américaine et réévaluerait sa position en fonction de l’évolution des paramètres macroéconomiques. La FED envisage donc la possibilité de remonter ses taux, mais pas tout de suite, se laissant toujours une marge de manœuvre.

On retiendra également qu’en dépit du cessez-le-feu en Ukraine, les combats ont repris de plus belle et une solution à ce conflit ne semble pas prête d’être trouvée.

La semaine prochaine, comme chaque début de mois, sera très chargée en annonces macroéconomiques avec notamment les PMI en Europe, aux Etats-Unis, en Chine et au Japon mais également le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis, toujours très suivi par les investisseurs. En effet, les investisseurs vont scruter avec attention l’évolution de l’économie américaine qui pourrait amener la FED à relever ses taux dans un avenir proche.

Forex :

Cette semaine la monnaie unique a fortement varié et la volatilité a été importante sur le marché des devises. En effet, sur ces cinq derniers jours de cotation, la parité EUR/USD est passé d’un plus haut proche des 1.14$ à 1.1394$ à un plus bas atteint hier à 1.1184$ et perd 1.30% . Plusieurs événements qui ont eu lieu cette semaine, permettent de mieux comprendre les variations du cours de la parité phare du marché des devises.

Le tableau est plutôt mitigé en ce qui concerne la zone euro : certes, les investisseurs ont été rassurés par l’accord trouvé entre la Grèce et ses principaux créanciers de la zone euro afin de prolonger l’aide de quatre mois. Cependant, les cambistes ont pris conscience des divergences de politique monétaire entre la zone euro et les Etats-Unis. Alors que la Banque Centrale Européenne compte à nouveau procéder à des rachats d’actifs afin de relancer l’économie de la zone euro, la Fed sort peu à peu de son quantitative easing, même si Janet Yellen a affirmé au cours de cette semaine qu’elle ne relèverait pas ses taux avant le mois de juin. Cela a clairement enfoncé l’euro malgré des statistiques macroéconomiques plutôt encourageantes qui ont été publiées en début de semaine: un climat dans les affaires en hausse et moins de chômeurs en Allemagne. En cette fin de semaine, les investisseurs seront attentifs au PIB trimestriel publié de l’autre côté de l’Atlantique, attendu en baisse à 2.1% contre 2.6% précédemment, mais également au chiffre des ventes de logements en attente prévu en forte hausse à 2.0% contre -3.7% dernièrement.

La devise britannique a, de son côté, gagné du terrain cette semaine face à ses principales contreparties, malgré l’impact qu’a eu la décision des membres du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre de maintenir le taux directeur de l’institution à 0,50% d’après les minutes de la dernière réunion de la BoE la semaine passée. Par ailleurs, les chiffres publiés cette semaine lui ont permis de remonter légèrement. Le PIB trimestriel de la Grande Bretagne est resté stable à 0.5% et l’indice des services a augmenté de 0.8% contre 0.7% attendu. Dans ce contexte, le cable gagne 0.26% sur la semaine, fluctuant dans un range avec un top à 1.5551$ et un niveau bas à 1.4950$. La parité EUR/GBP perd 1.64% sur la semaine avec un cours compris dans un range relativement serré.

Pour la devise nippone, l’actualité a été marquée cette semaine par des statistiques plutôt mitigées: le taux de chômage au Japon a augmenté à 3.6% contre 3.4% attendu, la production industrielle a quant à elle augmenté à 4.0% contre 2.7% prévu par le consensus et les ventes au détail ont baissé à -2.0% contre -1.3% attendu par le consensus, ce qui n’a pas permis à la devise nippone d’évoluer clairement dans un sens. Sur la semaine, Le dollar contre le yen s’échange à 119.26 yens, soit en baisse de 0.12% depuis l’ouverture. L’euro perd environ 1.22% face la devise nippone, passant d’un plus haut à 135.62 yens à un plus bas à 133.51 yens, la monnaie unique européenne s’étant fortement dépréciée cette semaine.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, après deux mois écoulés sur l’année 2015, les prix sur le Brent se stabilisent sur les $60 le baril alors qu’ils ont connu un creux en janvier à $45. Plus précisément en cette fin de semaine, le contrat avril sur le WTI gagnait 67 centimes ce matin à $48.84 quand le Brent prenait 73 centimes à $60.78.

Le pétrole s'inscrit donc en hausse avant la parution dans la journée des données sur le nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis, puis la publication de statistiques officielles sur le secteur manufacturier chinois au cours du week-end. Rappelons que d’importants stocks s’étaient accumulés à cause de la vague de froid dans le nord-est des Etats-Unis, ce qui a beaucoup réduit l’activité des raffineries. De plus, des grèves ont commencé au début du mois de février dans plusieurs raffineries américaines, qui empêchent l’utilisation et l’écoulement des stocks de pétrole.

L’OPEP apparait de plus en plus divisée. L’Equateur succède au Nigéria pour demander une réunion extraordinaire anticipée mais l’Arabie Saoudite y est toujours opposée. Dans les premiers commentaires publics depuis que le prix du pétrole a rebondi, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Naimi a montré sa satisfaction sur l’évolution des cours, où le marché reprend son calme et se stabilise. Avant-hier, un délégué de l’OPEP a annoncé que les prix du pétrole commençaient à se stabiliser sur les niveaux actuels, larguant l’ancre sur les $60 le baril. Il a déclaré ne voir aucune nécessité pour toute réunion d’urgence de l’OPEP rappelant le ralentissement récent de la production et des prix bas qui stimulent la demande. L’Arabie Saoudite est un des pays qui a le prix de revient par baril le plus bas. Le Venezuela, l’Algérie et l’Iran eux peinent beaucoup plus à maintenir leur rentabilité avec des prix inférieurs à $60.

Les yeux sont toujours tournés vers la production américaine et les stocks qui dictent déjà depuis plusieurs mois la tendance sur les marchés pétroliers. La question de la solidité de la croissance mondiale est aussi facteur de tension sur les stocks américains qui ne cessent d’augmenter à court terme. Les pourparlers actuels sur le dossier nucléaire entre l’Occident et l’Iran pourraient conduire à un assouplissement des sanctions contre la République islamique et un potentiel déblocage d’un million de barils par jour supplémentaires sur le marché. Tout accord sur le nucléaire va rouvrir les portes de la spéculation sur le rôle de l'OPEP et sa place dans le marché actuel du pétrole.

Le forage américain est au ralenti car il subit de plein fouet l’éviscération des plans d’investissement et le licenciement de milliers de travailleurs. Le nombre de plates-formes de forage pétrolier en activité a atteint le niveau le plus faible depuis juillet 2011 aux Etats-Unis. Depuis le 5 décembre, un total de 556 plates-formes ont été mises hors service. De plus les sociétés exploratrices, notamment Royal Dutch Shell et Chevron ont annoncé des réductions de budget de près de 50 milliards de dollars depuis le 1er novembre. D’après plusieurs analystes, la production de pétrole des Etats-Unis cessera sa croissance en avril suite à la baisse du nombre de puits actifs. L’EIA a réduit sa prévision 2015 de la production de brut américaine à 9.3 millions de barils par jour en février alors que la semaine dernière 9.29 millions de barils ont été produits la semaine dernière.

Sur les métaux précieux, l’or est parti pour sa première hausse hebdomadaire depuis plus d’un mois dans un contexte de spéculations autour d'une accélération de la demande chinoise et d'interrogations autour du calendrier de relèvement des taux d’intérêts américains. L’once d’or augmentait de 0.2% ce matin à $1209.6. L’or est en hausse de 0.6% sur la semaine. Sur le mois de février, l’once d’or reste sur une baisse de 5.8%. Janet Yellen a réitéré cette semaine que le calendrier de relèvement des taux d’intérêts était flexible. Une augmentation serait peu probable pour au moins les deux prochaines réunions. Les importations nettes d’or de la Chine et de Hong Kong ont augmenté le mois dernier de 71.6 tonnes métriques et les volumes sur la bourse de Shanghai ont augmenté de 32 % ce jeudi.

Saxo Banque France


N°1 - 7H00

Tout ou rien ….

Lettre hebdo du 27 février 2015.

En décembre nous avons considéré que les investisseurs devaient envisager deux scénarii possibles pour 2015 : le «TOUT» et le «RIEN ». Manifestement, et conformément à notre intuition initiale, c’est le scénario « TOUT » qui prend le dessus en ce début d’année. Comme nous considérons que l’actualité s’est dégradée significativement, nous jugeons que la hausse des cours associée est trop rapide. Nous avons donc proposé à la fin du mois de janvier de sous-pondérer les actions. Mais le scénario « TOUT » est très puissant.

A court terme, il s’appuie avant tout sur la dépréciation de l’€, dont on peut considérer, finalement, qu’elle constitue le moteur efficace et unique de la hausse des cours. Rappelons que, en $, la performance des actions européennes est négative en glissement annuel…La hausse des cours, même due à un phénomène monétaire, est bien réelle dans les portefeuilles des investisseurs de la zone €. Cette hausse doit contribuer à la relance économique par effet d’encaisse réelle. Cet effet fonctionne plus volontiers Outre Atlantique que sur le vieux continent…La part des marchés financiers dans le comportement des acteurs réels de l’économie est bien plus importante aux USA : la capitalisation boursière dépasse le PIB, alors qu’elle ne représente que la moitié en zone €. Par ailleurs, les ménages américains sont plus endettés que les ménages européens : ils bénéficient plus directement de la baisse des taux…

A long terme, le scénario « TOUT » mise sur l’éloignement du risque déflationniste, seul phénomène capable de justifier une hausse très importante des cours. L’éloignement du risque déflationniste se traduit par une hausse du taux de croissance projeté à l’infini, dans le processus d’actualisation des flux, base de la valeur des actions. Il se traduit aussi par une baisse de la prime de risque, ce qui explique pourquoi la fin du risque déflationniste produit un effet si puissant sur le prix et la valeur des actions. Peut-on aujourd’hui, sur l’observation des faits, parler d’éloignement du risque déflationniste en Europe ? Non, bien sûr. On peut juste considérer que le « policy mix » de 2015 est favorable, et pourrait permettre un recul du risque déflationniste. Eurostat a confirmé cette semaine l’inflation de la zone € à -0.6 % en janvier. Le contenu pétrolier de cette baisse est bien connu, mais néanmoins ce chiffre fait froid dans le dos. Par ailleurs, l’allure générale des taux d’intérêt montre bien que le risque déflationniste est toujours très présent. Beaucoup d’observateurs considèrent, à juste titre, que les taux de marchés ne sont plus gouvernés par l’offre et la demande, et sont fixés par les banques centrales. Mais nous rappelons que si les banques centrales se comportent de la sorte, c’est bien parce que le risque déflationniste demeure très élevé.

Il nous faut donc constater que la hausse des cours est associée uniquement à la baisse du taux de change externe de l’€, elle-même causée par le Quantitative Easing de la BCE. Notre analyse permanente de l’actualité ne permet pas de trouver d’autres raisons à la hausse de cours. La gestion du dossier grec est toujours critique : ce pays ne saura pas, à l’heure qu’il est, honorer les échéances de l’été auprès de la BCE et du FMI. La situation en Ukraine s’est quelque peu améliorée ces tous derniers jours, mais reste très sensible. La trajectoire de la géopolitique mondiale est très anxiogène. La croissance des bénéfices 2015 est « mangée » par les révisions négatives toujours en cours, aux USA comme en Europe. La bonne nouvelle est à nouveau monétaire, et d’origine américaine : dans un discours au Sénat, un modèle du genre, Mme Yellen a évoqué la disparition possible du mot « patient » dans les comptes rendus des FOMC futurs, comme n’étant pas forcément le signe d’une hausse des taux imminente. On croirait retrouver le verbe de d’Alan Greenspan….

Dans ce contexte, nous sous-pondérons toujours les actions

Investisseurs : Nous sous-pondérons au maximum les actions dans les allocations

Spéculateurs : le Cac 40 est parti en chandelle, prochaine cible à 5023 points.

Tendances sur les taux et les devises : Les taux américains à 10 ans ont baissé, comme les taux français
Tendances récentes sur les matières premières : Remontée des cours des principales matières premières.

Eric Galiègue
www.valquant.fr



Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- La Clinique Internationale du Parc Monceau finalise l’acquisition de la Clinique Turin 25/02/2015
- Calixar boucle une levée de fonds de 1 M€ auprès de ses investisseurs historiques 25/02/2015
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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 2 Mars 2015




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