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Finyear Eco | 16 janvier 2015 (n°8 - 16H30) | La BNS affole les devises, avant la BCE la semaine prochaine

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 16 janvier 2015 (n°8 - 16H30) | La BNS affole les devises, avant la BCE la semaine prochaine
N°8 - 16H30

La BNS affole les devises, avant la BCE la semaine prochaine

Marchés actions :

Après avoir débuté la semaine sur une note hésitante les places boursières européennes ont réussi à prendre une tendance haussière pour s’afficher ce midi en hausse sur la semaine. Les indices ont bénéficié des anticipations d’une action de la Banque centrale européenne au travers de la mise en place d’un prochain QE pour relancer l’économie de la zone euro.

Cette remontée des cours a néanmoins été bousculée par l’annonce surprise jeudi de la BNS de supprimer son cours plancher de 1,20 franc suisse face à l’euro, qu’elle défendait depuis début septembre 2011. Cette décision a eu pour conséquence un brusque décrochage de la paire sur le marché des changes et a fait trembler les indices et entrainer une volatilité record avec un indice parisien qui est passé de +1,7% à -2,5% en l’espace de quelques dizaines de minutes pour remonter ensuite à + 2,75%. L’action de la BNS a été décidée en prévention du programme de rachats de dettes souveraines par la BCE qui semble certain, auquel la Banque centrale européenne n’avait aucun moyen de faire face. En effet, le 22 janvier prochain l’institution européenne devrait injecter de l’ordre de 650 à 1 000 milliards d’euros sur les marchés.
Vendredi midi, l’indice parisien se négocie proche de 4 350 points, le Dax au-dessus des 10 060 points tandis que le Footsie s’affiche à 6 503 points. Du coté des marchés asiatiques les résultats sont moins satisfaisants. La Bourse de Tokyo a été pénalisée par la hausse du Yen et la décision de la BNS de supprimer son taux plancher. Le Nikkei a terminé à 1.43% à 16 864.16 points.

Sur les marchés actions américains, Wall Street a souffert pendant toute la semaine. Le S&P 500 a perdu 3.82% sur la semaine avec un record de 5 séances de baisse d’affilée. Il s’est échangé au plus haut de 2056 à 1976 points. Il se traite en ce moment à 1986.11 points en deçà du seuil symbolique des 2 000 points. Les dernières séances ont été extrêmement volatiles, en particulier celle d’hier, marquée par la décision de la Banque Nationale Suisse de supprimer son taux plancher de l’EURCHF à 1.20, les indices américains n’ont affiché la belle progression que celle des marchés européens. Le Franc Suisse se stabilise avec une hausse de 15% par rapport au dollar américain (0.8787), et partant, de nombreuses banques américaines devraient être impactées par ce mouvement violent de marchés et ce risque de change.

Du côté des valeurs, en ce début de saison des résultats trimestriels d’entreprises, les bancaires ont tout particulièrement déçues : JP Morgan perd 7,86% à 55$ depuis l’annonce de résultats en-deçà des attentes. La banque est notamment pénalisée par des provisions de plus d’un milliard de dollars en raison de litiges en cours. De son côté, Wells Fargo lâche 2.36% à 50.74$. Malgré des résultats conformes aux attentes, les investisseurs en attendent plus et restent ainsi sur leur faim. Par ailleurs, la forte baisse du cuivre pénalise les valeurs minières. Ainsi, Freeport-McMoRan dégringole de 12,55% à 18.32$.

Sur le Dow Jones, le recul sur la semaine est de plus de 4,08% sur la semaine (plus haut 17 928 points et plus bas 17 196.5 points) et le Nasdaq recule de près de 5% (plus haut 4 258 points et plus bas 4047). Les opérateurs prévoient des résultats d’entreprises décevant dans le sillage des bancaires. De plus, la chute continue du prix du pétrole pénalise fortement la reprise économique et la création d’emplois aux US. En effet, bien que l’impact sur les prix de production bénéficient de cette baisse, le secteur pétrolier américain est fortement touché ; Schlumberger annonce la suppression de 9000 postes en 2015 et les annonces de ce type devraient se poursuivre dans le sillage de la baisse du Brent (49,51 usd avec un plus bas à 46,40 usd) et du WTI (47.74 usd avec un plus bas à 44.21 usd).

Forex :

Sur le marché des devises, la volatilité a été importante, notamment en raison de l’annonce faite par la Banque Nationale Suisse.

La Banque Nationale Suisse (BNS) a décidé d’abandonner hier matin le cours plancher de l’EURCHF à 1,20 qu’elle avait mis en place depuis le 6 septembre 2011. Le cours plancher avait pour but de limiter l’appréciation du franc suisse dans un contexte de forte aversion au risque liée notamment à la crise souveraine européenne. A la place, la banque centrale Suisse a instauré un taux d’intérêt de référence négatif à -0,75%. Cependant, personne ne s’attendait à l’abandon du cours du plancher sans mise en garde préalable. La réaction du marché fut immédiate : l’EURCHF est passé en quelques minutes de 1,20 à 0,9273. La dépréciation s’est ensuite poursuivie au cours de la journée atteignant au plus bas les 0.8423 CHF, soit une chute de 16.64% sur l’ensemble de la journée. Une phase de correction prend place depuis ce matin et la parité regagne du terrain et cote à 13 heures passées 1.0151 CHF, soit une progression de 1.55% et se maintient relativement stable. Les investisseurs resteront attentifs à l’évolution du cours de cette parité durant les prochains jours.

Du côté de la paire phare du marché des devises, l’EURUSD perd sur ces 5 derniers jours 1.68%, passant d’un plus haut à 1.1833 $ Lundi à 1.1568 $ hier. La parité se négocie sur des niveaux de Novembre 2003, bien plus bas que son cours d’introduction en 1999 qui était à 1.1747$. En effet, la monnaie unique européenne cote à un niveau plus bas de plus de 11 ans face au dollar. Les investisseurs resteront à présent dans l’attente de la réunion de la BCE qui se tiendra la semaine prochaine, Jeudi 22 Janvier, ainsi que des élections grecques le Dimanche 25 Janvier. Le début de la semaine prochaine risque donc d’être plus calme en attendant ces deux événements.

L'euro s’est fortement déprécié face à la devise nippone. Sur ces 5 derniers jours, la parité EUR/JPY a fortement chuté de 3.62%, perdant environ 600 pips sur la semaine. Aujourd’hui, la parité reprend des couleurs et cote aux encablures des 135.30 yens, soit une hausse de 0.13%. Le Japon a affiché un solde de la balance de ses paiements meilleur qu’attendu avec une balance positive à 433 milliards de yens en décembre 2014, ce qui a soutenu le Yen. Par ailleurs, la Chine a annoncé ce jour de nouvelles mesures de soutien à l’activité afin de palier au ralentissement de son économie (chute du Crédit Bancaire et hausse modérée des investissements à l’étranger). Les mesures annoncées devraient soutenir le yen sur le court terme. Le dollar a quant à lui baissé par rapport la devise nippone de 0.50% sur la semaine et se maintient à 116.58 yens Vendredi.

Le rouble perd du terrain sur la semaine face à l’euro et au dollar américain. La liquidité de la devise est toujours réduite et les opérateurs cherchent à s’en séparer. D’autant plus dans un contexte de baisse continue du prix de baril de Brent. En effet, force est de constater que la corrélation est quasiment de 1 pour 1 entre le rouble et le baril de Brent. Le rouble s’échange à près de 14 heures à 75,47 Euro et 65.13 USD.

Dans la nuit de Mercredi à Jeudi, la banque centrale d’Inde a annoncé une baisse de son principal taux directeur de 25 points de base, le faisant passer de 8% à 7.75%. L’effet immédiat a été la hausse du cours de la roupie indienne qui se maintient en cette fin de semaine. En effet, l’EUR/INR chute de 2.34% sur ces cinq derniers jours, passant d’un plus haut à 73.99 INR à 71.31 INR hier. Cette parité pourrait revenir sur des niveaux plus bas, pouvant atteindre les 70 INR pour un euro.

Matières premières :

Le pétrole se dirige vers la plus longue série de baisses hebdomadaires depuis Mars 1986 alors que l’OPEP prévoit une demande plus faible pour son brut.

Le contrat de février sur le WTI était à $46.77 le baril en hausse de 52 centimes. Le contrat avait perdu $2.23 à $46.25 hier soir. Le volume de tous les contrats à terme négociés était environ de 34% supérieurs à la moyenne des 100 jours. Sur la semaine, on est pour l’instant sur une baisse de 3.3%. Le Brent sur mars lui était en hausse de 49 centimes ce matin à $48.76 le baril. Le contrat Février qui a expiré hier a baissé de $1.02 à $47.67. La prime entre les deux barils était de $1.51.

La demande de pétrole de l’OPEP est prévue à 28.8 millions de barils par jour, soit un plus bas de plus de 12 ans. Rappelons que l’OPEP a produit 30.2 millions de barils par jours en décembre, en augmentation de 140 000 barils qui serait expliqué principalement par l’accélération de la production en Irak. La production américaine a augmenté à 9.19 millions barils par jour la semaine dernière, la hausse la plus élevé en une semaine depuis janvier 1983. Les stocks eux, ont augmenté de 5.39 millions à 387.8 millions.

Le Venezuela prévoit de coordonner avec l’OPEP et les producteurs non-OPEP une normalisation des prix. Le président du Venezuela a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou pour discuter de la chute du pétrole sur les marchés mondiaux qui menace l’économie dans leur deux pays. Le Venezuela détient les plus grandes réserves de brut au monde tandis que la Russie est le premier producteur mondial.
Cette semaine Goldman a indiqué que les prix devraient encore baisser et y rester pour la première moitié de l’année avant de retrouver un équilibre.

D’après le sondage hebdomadaire bloomberg, le WTI pourrait aggraver encore ses pertes la semaine prochaine. Vingt et un des quarante analystes et traders interrogés pensent que les prix pourraient encore chuter alors que seulement onze d’entre eux croient à un rebond.

Sur les métaux précieux, l’or est échangé à un plus élevé de quatre mois après l’action de la Banque Nationale Suisse hier matin. L’or joue clairement sa position de valeur refuge. L’once d’or était à $1259.29 ce matin. Depuis le début de l’année les contrats à terme sur l’or gagnent 2.8%. Le métal a franchi un plus hier à $1266.85.

Alors que la politique monétaire accommodante de Mario Draghi devrait être annoncée la semaine prochaine, soulignant les différences avec les États-Unis et renforce le dollar en fin de compte, l’or est alors toujours dans un étau. Le rebond de la veille reste une surprise pour la tendance générale.
L’once libellée en Euro cette fois, a grimpé à son plus haut niveau depuis mai 2013, ce qui nous prouve bien que la hausse sur les contrats à termes londoniens est capée par la forte appréciation du dollar. Le fond SPDR Gold Trust s’est accru de 1.4% à 717.15 tonnes hier, la plus forte hausse depuis aout 2011 ce qui conforte l’idée de valeur refuge.

Le platine, lui est passé sous le prix de l’or, le métal perdait 0.3% à $1256.30 alors que celui-ci avait gagné 2.2% un jour plus tôt. Sur la semaine, le métal est en hausse de 1.9%. L’argent gagnait 0.3% ce matin alors que l’on avait atteint un plus haut hier à $17.2258

Saxo Banque France


N°7 - 16H00

Une histoire suisse...

Lettre Eric Galiègue - Valquant du 16 janvier 2015.

Finalement, quand on regarde ce qui se passe chez nos amis suisses, on a l’impression que la zone € est un havre de sérénité et de sagesse… La Suisse, on le sait peu, a mis en œuvre une politique monétaire particulièrement audacieuse depuis le début de la crise. Le bilan de sa banque centrale (la BNS) est passé de 126 à 525 milliards de Francs Suisses : il a quadruplé entre fin 2007 et fin 2014, et représente aujourd’hui plus de 80 % du PIB helvète. Contrairement à la Banque d’Angleterre ou à la Fed, qui ont acheté dans leur propre monnaie des obligations d’Etat et des titrisations privées à son actif, la Banque Centrale suisse a acheté des actifs en devises, en $ (l’équivalent de 136 milliards de FS) et en € (210 milliards de FS), selon le dernier rapport mensuel de l’institution. Il s’agit donc d’un Quantitative Easing exécuté sur monnaies étrangères, qui a contribué peut être significativement, à la baisse des taux souverains allemands, français et américains... Pourquoi une pratique si dangereuse, dans le pays de la prudence et de la sérénité ? Il s’agissait, en fait, de limiter la hausse du franc suisse, très demandé depuis le début de la crise… De fait, depuis septembre 2011, au moment de la crise de l’€, la BNS avait instauré une parité fixe de 1.2 entre le Franc Suisse et l’€.

Or, hier, contre toute attente, M. Thomas Jordan, Président de la Direction Générale de la BNS, a décidé de briser ce lien, en créant un véritable tremblement de terre sur le marché des changes. La parité spot s’est effondrée de 1.2 à 1,04 : une baisse de 13 %, et même de 30 % en séance, du jamais vu. Cette évolution historique appelle de nombreuses remarques :

1/ La BNS envoie un message très fort : elle craint que l’€ n’aille encore plus bas, et est obligée d’abandonner ses positions. Elle « se coupe un bras » : la baisse de 15% de l’€ contre Franc suisse produit, toutes choses égales par ailleurs, une perte de plus de 30 milliards de Francs suisses, soit près de la moitié des fonds propres de la Banque Centrale !

2/ Elle crée le phénomène qu’elle craint : la dépréciation de l’€ contre $ s’est accélérée, avec une baisse de 2 % hier, en enfonçant au passage le seuil très symbolique du taux d’introduction de l’€, 1,175 en janvier 1999

3/ Elle suscite ce que nous craignons le plus dans notre scénario : un forme de défiance vis-à-vis des banques centrales, le sentiment d’une absence de coordination, de compétition entre banques centrales, et de comportement dans un mode « panique »

4/La BNS, en abandonnant son objectif de change, ne va plus acheter d’actifs financiers libellés en €, ce qui pourrait se traduire par une remontée des taux souverains de la France et de l’Allemagne

5/ La chute historique des cours des actions suisse démontre à nouveau ce que nous rappelons souvent : la variation du cours des actions se fait à l’inverse de la variation du taux de change de la monnaie. Le Swiss Market Index a perdu 13 % au plus bas hier, soit exactement le montant de la hausse du Franc Suisse contre €. Donc la poursuite de la baisse de l’€ contre $ va se traduire, tôt ou tard, par une hausse du même montant du cours des actions de la zone €…

6/ Dans la sphère réelle, même si M. Jordan considère que les entreprises suisses peuvent supporter une parité de 0.9 FS pour un €, le choc est rude. Du jour au lendemain, les entreprises industrielles suisses vont encaisser un choc de 15 % sur les ventes à l’exportation : elles doivent réduire d’autant leurs coûts pour conserver leurs clients et leurs marges. C’est une aubaine pour les concurrents allemands, français et italiens... C’est aussi un choc déflationniste majeur pour nos amis suisses.

Entre la fin du secret bancaire suisse qui a détruit une bonne partie de l’industrie suisse de la gestion financière, et ce choc monétaire majeur pour les entreprises industrielles, la vie n’est pas simple sur les bords du lac Léman….

Investisseurs : Nous proposons la neutralité sur les allocations d’actions.

Spéculateurs : Le Cac 40 reste sous toutes se résistances, en consolidation.

Tendances sur les taux et les devises : L’euro est passé sous son cours d’introduction, le Franc suisse s’est apprécié de 15 % contre €; les taux souverains ont encore baissé, l’OAT 10 ans est passé à …0.66 % hier !

Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole tente de se stabiliser, mais reste encore en retrait cette semaine ; le cuivre a connu un véritable krach cette semaine, comme la plupart des métaux industriels.

www.valquant.fr


N°6 - 15H00

Allemagne : Malgré les déceptions du 3ème trimestre, la croissance rebondit en 2014

Par Thomas Page‐Lecuyer, stratégiste CPR AM.

En octobre dernier, des voix s’élevaient pour mettre en doute la robustesse de l’économie allemande, évoquant un ralentissement général au vu des indicateurs conjoncturels. Même si les facteurs baissiers n’étaient pas nombreux, il semblait acquis que l’Allemagne tomberait en récession au 3ème trimestre 2014. En novembre, et malgré l’annonce d’une hausse du PIB au cours de ce dernier, ces mêmes voix s’élevaient pour souligner la faiblesse du rebond et pour faire état de perspectives ternes pour l’activité à court terme. Deux mois plus tard, les indicateurs macroéconomiques rebondissent globalement et les prévisions pour le PIB du dernier trimestre sont revues à la hausse.

Mais cela n’empêche pas les détracteurs de l’Allemagne de commenter la révision des perspectives de croissance de la Bundesbank pour 2015. Pour eux, une croissance du PIB de 1%, chiffre divisé par deux par rapport aux anticipations initiales de la banque centrale allemande, confirme une économie en berne pour cause de tensions géopolitiques et de ralentissement de l’économie mondiale. Berlin anticipe néanmoins une progression supérieure, de l’ordre de 1,3% pour 2015. Mais il ne faut pas ignorer que ces prévisions ne prennent pas en compte la chute du prix du pétrole des dernières semaines et , comme le dit le président de la Bundesbank Jens Weidmann, celle‐ci "agit comme un petit programme de soutien conjoncturel par le biais de l'allègement des charges des ménages et des coûts de production des entreprises", un facteur de dynamisme donc.

Ces critiques ne manquent pas toutes de pertinence. En observant de plus près la première économie européenne, on constate une croissance d’à peine 3,6% au total depuis 2008, un chiffre certes supérieur à celui de la France, mais bien inférieur à celui des Etats‐Unis. De plus, la croissance du PIB n’a été que de 1,1% en moyenne par an depuis 15 ans, classant ainsi le pays à la treizième place sur les 18 membres que compte la zone euro. D’autre part, l’Allemagne a volontairement axé sa relance économique sur une réduction des coûts et des économies budgétaires entrainant ainsi une chute de l’investissement, et la politique salariale, via les « mini jobs », est également venue ternir l’image du modèle économique d’outre‐Rhin.

Toutefois, depuis l’automne 2014, il convient d’observer les derniers indicateurs macroéconomiques publiés pour en conclure que loin de décliner, l’économie affiche des nombreux signes de reprise. Le rebond semble tout d’abord présent au regard des enquêtes allemandes publiées ces derniers mois. Le baromètre ZEW du moral des investisseurs est en hausse pour le deuxième mois consécutif en décembre, à son plus haut niveau depuis avril dernier, l’indice Ifo mesurant celui des entrepreneurs poursuit également sa reprise sur la fin d’année, effaçant la forte baisse de septembre dernier. Enfin, l’indice GfK de confiance des ménages progresse en décembre pour le deuxième mois consécutif avec un très fort rebond sur la composante « perspectives d’activité ». Les ventes au détail suivent exactement la même tendance avec deux hausses successives de 2% et 1% respectivement en octobre et novembre. Sur le front de l’emploi, les chiffres sont tout aussi éloquents, le taux de chômage est tombé à 6,5% en décembre, au plus bas depuis la réunification en 1990. Sur l'ensemble de l'année 2014 il s'établit à 6,7% en données brutes, après 6,9% en 2013. Sur le terrain du commerce extérieur, les chiffres publiés ces derniers mois sont également remarquables avec des exportations atteignant un record historique à 104 mds € en octobre en valeur absolue.

Sur l’ensemble de l’année, les exportations progressent de 3.7%, des chiffres satisfaisants pour un pays prétendument fébrile sur le front commercial dans le contexte géopolitique tendu entre la Russie et l’Ukraine.

La publication de l’estimation du PIB allemand pour l’année 2014 vient confirmer ces chiffres satisfaisants. En effet, Destatis, l’Office Fédéral de Statistiques allemand vient de publier une estimation de croissance du PIB de l’ordre de 1.5% pour l’année 2014, sa meilleure performance depuis 3 ans, après +0.4% en 2012 et +0.1% en 2013. Autre nouvelle encourageante, la très bonne tenue de la consommation des ménages et de l’investissement en équipement, en forte hausse sur l’année (respectivement de 2.1% et de 3.7%), des composantes venant prendre le relai de la balance commerciale en termes de contribution à la croissance du PIB, le commerce extérieur n’apportant que 0.4 point de croissance. Suite à cette publication, nous apprenons que Berlin pourrait réviser à la hausse sa prévision de croissance pour 2015, à 1,5% contre 1,3% précédemment, selon des sources gouvernementales.

Ces statistiques semblent bien mal décrire une économie en berne, et tendent plutôt à confirmer un certain dynamisme outre‐Rhin. A cela s’ajouteront, dans les mois à venir, le coup de pouce de la baisse du prix du pétrole (estimé selon le gouvernement à 0,2‐0,3 point de PIB supplémentaire pour cette année), et la faiblesse de l’euro qui ne manquera pas de jouer en faveur des exportations.

Enfin, l’introduction du salaire minimum horaire fera taire les détracteurs du système allemand, 3,7 millions de salariés bénéficiant dès le 1er janvier d’une hausse de leur rémunération, avant une généralisation de cette politique dès 2017. Mais déjà des voix s’élèvent pour dénoncer cette politique, accusant l’Etat d’entrainer la disparition de 200 000 emplois, et l’absence de hausse du pouvoir d’achat à cause des pertes de prestations sociales auxquels avaient droit les employés à faible salaire...

Sources : Datastream, Destatis

A propos de CPR Asset Management :
CPR AM est une société spécialisée en gestion, agréée AMF, filiale autonome à 100% d’Amundi Group, pôle commun de gestion d’actifs de Crédit Agricole S.A. et de Société Générale. CPR AM se consacre exclusivement au métier de la gestion pour compte de tiers (institutionnels, entreprises, assurances, banques privées, gérants de fonds et professionnels du patrimoine). CPR AM couvre les principales classes d’actifs (actions, convertibles, diversifiés, taux et crédit). CPR AM en chiffres (Fin septembre 2014)
‐ 27 milliards d'actifs gérés
‐ 90 collaborateurs dont plus d’un tiers dédié à la gestion
www.cpr‐am.fr


N°5 - 14H00

La décision de la Banque nationale suisse fait bondir la volatilité des marchés

Contre toute attente, la Banque nationale suisse a aboli le cours plancher de CHF 1,20 face à l'euro et abaissé ses taux d'intérêt à -0,75%. La devise helvétique s’est immédiatement envolée pour atteindre un pic à 0,85 CHF pour 1 EUR dans la matinée d’hier. Face à l’USD, le taux de change est passé de 1,02 franc par dollar hier matin à environ 0,90 hier après-midi. Face au JPY, le CHF s’inscrit en hausse de 13% depuis hier matin.

Cette appréciation de plus de 10% du franc a entraîné la chute du marché boursier suisse qui s’est effondré d’environ 12% en CHF.

Dans ce contexte, la journée d’hier a été marquée par une incertitude extrême, avec des fluctuations très importantes. Les devises devraient donc rester volatiles dans les jours et semaines à venir, d'autant que les entreprises suisses non couvertes pourraient se lancer dans des opérations de couverture et que la BNS est susceptible d’annoncer des mesures supplémentaires telles que l’application de taux d’intérêt négatifs pour soutenir les autres devises face au CHF. Après cette période de volatilité, le franc suisse devrait être influencé par l’évolution des économies américaine et européenne par rapport aux attentes actuelles. En termes de PPA, l’USD et l’EUR devraient regagner quelques forces par rapport à leurs niveaux actuels sur le long terme.

En ce qui concerne les entreprises suisses, un franc plus fort entraînera une dégradation des BPA exprimés en CHF pour les entreprises à orientation internationale. Le bloc USD représente environ 60% du BPA et l’EUR environ 40%. Le billet vert est revenu au même niveau qu'il y a six mois. L’ampleur de la dégradation dépendra des nouveaux taux de change qui prévaudront dans les trimestres à venir. La réaction négative du marché boursier avec une baisse d’environ 12% nous paraît normale si nous partons du principe que les devises s’établiront autour des niveaux actuels et que les entreprises réagiront à la nouvelle situation.

Ce commentaire est signé Martin MOELLER, Responsable Actions Suisse & Globales à l’UBP

A propos du Groupe Union Bancaire Privée (UBP)
L’UBP figure parmi les plus grandes banques privées de Suisse et est l’une des banques les mieux capitalisées, avec un ratio Tier 1 de 28%. La Banque est spécialisée dans la gestion de fortune au service de clients privés et institutionnels. Basée à Genève et présente dans une vingtaine d’implantations dans le monde, l’UBP emploie 1’350 collaborateurs et dispose de CHF 95 milliards (EUR 78 milliards) d’actifs sous gestion au 30 juin 2014.
www.ubp.com
L’Union Bancaire Gestion Institutionnelle (France) est agréée et réglementée en France par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) - N° d'agrément AMF GP98041


N°4 - 11H00

Le taux d’inflation annuel de la zone euro en baisse à -0,2%, celui de l'UE en baisse à -0,1%

Le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à -0,2% en décembre 2014, contre 0,3% en novembre.
Il s’agit du taux le plus faible enregistré depuis septembre 2009. En décembre 2013, le taux se situait à 0,8%. Le taux d’inflation annuel de l’Union européenne s’est quant à lui établi à -0,1% en décembre 2014, contre 0,3% en novembre.
Un an auparavant, il était de 1,0%.

Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat


N°3 - 10H00

La décision surprise de la BNS plombe les devises

Marchés actions
Sur les marchés actions, alors que les places européennes ont évolué en territoire positif, Wall Street a à nouveau souffert pour la cinquième fois d’affilée. En ce début de saison des résultats trimestriels d’entreprises, les bancaires ont tout particulièrement déçu, entrainant dans leur sillage Wall Street. Après avoir perdu 0.61%, le Dow Jones évolue désormais à 17 320.71 points, tout comme le Nasdaq qui a cédé 1.48% à 4 570.82 points, tandis que le S&P500 est repassé sous le seuil symbolique des 2 000 points après avoir concédé 0.92% à 1 992.67 points. Preuve de l’inquiétude des investisseurs sur les marchés en ce début de saison des résultats et face au contexte macro-économique pesant, le VIX, l’indice de volatilité progresse pour la cinquième séance d’affilée. Les investisseurs s’attendent en effet à voir les résultats des entreprises aux Etats-Unis pénalisés par la faiblesse de la croissance mondiale. De plus, les différents indicateurs sont jugés quelques peu décevants.

De leur côté, dans une séance extrêmement volatile, marquée par la décision de la Banque Nationale Suisse de supprimer son taux planché de l’EURCHF à 1.20, les indices européens ont finalement affiché une belle progression. Le CAC 40 s’est adjugé 2.37% à 4 323.20 points, le Dax 2.20% à 10 032.61 points et le Footsie 1.73% à 6 498.78 points. Les investisseurs s’attendent de plus en plus à la mise en place du programme de rachats de dettes souveraines, programme qui semble aux investisseurs inéluctable pour relancer la croissance dans la zone euro.

Il y a quelques dizaines de minutes, la Bourse de Tokyo a souffert dans le sillage de Wall Street et face à la hausse du Yen, suite à la décision de la BNS de supprimer son taux planché, qui a pénalisé les entreprises exportatrices. Le Nikkei perd 1.43% à 16 864.16 points.

Dans le sillage de Wall Street et de la Bourse de Tokyo, et selon les dernières informations disponibles, les principales places bourses européennes sont attendues en légère baisse ce matin à l’ouverture.

Forex
Sur le marché des devises, la paire EURUSD progresse légèrement ce matin et cote aux encablures des 1.1648 $, soit en hausse de 0.15% par rapport au cours d’ouverture. Cependant la paire phare du marché des devises a accusé un repli important sur la journée d’hier corrélé à la décision de la Banque Nationale Suisse, dépréciant la monnaie unique européenne. En effet, l’EURUSD a chuté de 1.34% sur la journée d’hier, passant d’un plus haut à 1.1791$ à 1.1568$, soit une baisse de plus de 200 pips. Ce matin, les investisseurs attendront les publications de l’indice de prix à la consommation en Zone Euro, attendu stable à -0.2% et cet après-midi, de l’autre côté de l’Atlantique, principalement de l’indice des prix à la consommation prévu stable également à 0.1% et de l’indice du Michigan.

Hier, la Banque Nationale Suisse a décidé d’abandonner le cours plancher de l’EURCHF à 1,20 qui était en place depuis septembre 2011. A la place, la banque centrale a également mis en place un taux d’intérêt de référence négatif à -0,75%. L’abandon du cours plancher n’était pas attendu par le marché ce qui a créé un effet de surprise important. La réaction des intervenants de marchés immédiate fut immédiate : l’EURCHF a chuté en quelques minutes de 1,20 à 0,9273. Sur la journée, la parité a cédé 16.64%, passant d’un plus haut à 1.2015 CHF à 0.8423 CHF. Une phase de correction prend place de matin et la parité regagne du terrain à 1.0221 CHF, soit une progression de 2.25%. Les investisseurs resteront attentifs à l’évolution du cours de cette parité.

Le dollar contre le yen s’échange ce matin à 116.55 yens, soit une progression de 0.31% depuis l’ouverture, après avoir encaissé une baisse de 0.89% sur le journée d’hier, atteignant au plus bas les 115.90 yens. L’euro de son côté s’échange face à la devise nippone aux alentours des 135.51 yens, en hausse de 0.28% ce matin.

Matières premières
Les contrats à terme sur le pétrole se sont redressés ce matin, après avoir cédé du terrain suite à la publication des prévisions de l'OPEP.

Le contrat Février sur le WTI était à $46.42 le baril en hausse ce matin alors que celui-ci avait perdu $2.23 à $46.25 hier dans des volumes toujours supérieurs à la moyenne. Le contrat de Mars sur le Brent gagnait 15 centimes à $48.42 le baril sur l’ICE. Le contrat de février qui a expiré hier en baisse de $1.02 à $47.67. La prime entre les deux barils s’est élargie à $1.50.

Dans son rapport mensuel sur le marché pétrolier, l'Opep a abaissé ses projections pour la croissance de l'offre de brut en provenance des pays non membres de l'Opep, mais a également réduit de 70 000 barils par jour sa prévision de hausse de la demande mondiale de pétrole en 2015, par rapport à ses estimations de novembre. Goldman Sachs Group Inc. et Société Générale SA ont été parmi les banques à réduire leurs prévisions de prix cette semaine
La production américaine a augmenté à 9.19 millions de barils par jour le 9 janvier. Les stocks eux ont augmenté de 5.39 millions à 387.8 millions. Le Venezuela qui souffre de ses prix a envoyé de nouveau un appel aux producteurs de l’OPEP et aux non producteurs de l’OPEP.

Sur les métaux précieux, l’or a repris sa caractéristique de valeur refuge hier après le coup inattendu de la Banque Nationale Suisse qui a annoncé la fin de son cours plancher à 1.20 qui était en place depuis le 6 septembre 2011. L’once d’or était à $1257.66 l’once ce matin. Hier le métal a grimpé jusqu’aux $1266.85 en séance.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°2 - 9H30

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good MorningFinyear Readers!

European shares are trading little changed this morning despite weaker overseas markets overnight.
European shares are looking favourable at this stage with many traders buying in anticipation of the ECB announcing QE potentially as early as next week.
However putting a break on the prevailing upside momentum are somewhat disappointing US earnings reports so far and of late some increasing signs that the US economy might not be powering ahead as strongly as expected in the next few months after all with personal spending on the retreat.
Main focus today will be on US industrial production data being released early afternoon. More disappointing news is unlikely to be received well by US markets with some spill-over expected onto their European peers.
Overall range-trading is expected with a continuing slight bias to the upside.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°1 - 9H00

UBS daily roundup - Flawed?

Paul Donovan daily briefing.

• After over six years of global central banks trying to reduce uncertainty and risk in the global financial system, the Swiss National Bank managed to raise financial risk and uncertainty with its decision to abandon the Swiss franc floor.

• The level of the Swiss franc today should not create significant upheaval – a 15% move in currency pairs is unlikely to change long term corporate investment strategies. However the uncertainty risk premium might deter investment.

• The SNB faces political rather than economic risks over the impact on the value of its overseas holdings. Inflation will almost certainly go negative on lower Swiss franc denominated commodity prices. It seems unlikely the SNB has any insight into ECB policy.

• Elsewhere the Euro area gives us CPI (seen negative, but not in a demand deficient deflation way). The US CPI will be driven down by gasoline prices on the headline, and core inflation is also subject to oil price disinflation. Lower utility output will help limit US industrial production.

www.ubs.com/investmentbank



Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- LL Berg accueille Grine Lahreche comme nouvel associé 16/01/2015
- NTT DOCOMO Ventures participe à la levée de fonds de Sunpartner Technologies 16/01/2015
- Weinberg Capital Partners reprend Captiva Capital Management 15/01/2015
- Accengage annonce une levée de fonds de 3 M$ 15/01/2015
- Reinhart Marville Torre accompagne Pyctoria dans le cadre de sa prise de participation dans Alcyon Bureautique 15/01/2015
- Demos cède ses filiales EFP Formalangues et Demos Langues à Nova Performance 15/01/2015
- AdMoove entre dans le giron de Hi-Media 15/01/2015
- CM-­CIC Capital Finance et Unexo entrent au capital de Nomotech 15/01/2015
- Easy Live lève 800,000€ auprès d’Aquiti Gestion et Galia Gestion 15/01/2015
- Fidal, conseil d’AXA Assistance Participations pour la cession de sa filiale ADHAP Performances au Groupe Orpéa 15/01/2015
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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 16 Janvier 2015




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