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Finyear Eco | 16 février 2015 (n°7 - 12H30) | Ars bene dicendi

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 16 février 2015 (n°7 - 12H30) | Ars bene dicendi
N°7 - 12H30

Ars bene dicendi

Extrait de la publication « Actifs, nos convictions » de CPR AM.

Loin du verbiage pseudo argumentatif utilisé bien souvent par des hommes politiques en manque de légitimité, la rhétorique est à la fois la science et l’art de l’action du discours sur les esprits. Elle polit, érode, lisse les problèmes jusqu’à les faire disparaître, progressivement, sous l’éloquence de l’orateur. Sa maîtrise en tant que discipline de la « parole agissante » repose sur l’intégration verticale des vecteurs de communication. L’ethos comme source d’émission, le pathos comme récepteur émotionnel et le logos qui va ancrer la raison et la logique au centre du discours. Certains rhéteurs sont si habiles qu’ils transcendent leurs discours, élevant la communication au rang de véritable art, incarnation moderne de ce super communicant : Mario Draghi. En commençant son discours par un montant mensuel artificiellement élevé de 60 milliards d’euros (Quantitative Easing), ce virtuose de la communication nous a, une nouvelle fois, montré l’étendue de son talent et sa capacité à « surprendre » encore et toujours positivement. Toutefois, sur les 60 milliards d’euros promis, 12 concernent des achats d’ABS et de covered, d’ores et déjà achetés par la BCE. L’injection de liquidité ne sera en réalité que de 48 milliards d’euros, soit peu ou prou le montant attendu par les investisseurs.

Cette « formidable » annonce met un terme au scénario adverse qui voyait dans l’instabilité et les tensions politiques actuelles en zone euro une raison suffisante à l’atermoiement du chef d’orchestre de la BCE. Nous avons aujourd’hui, et c’est une première dans l’histoire de nos prévisions pour un horizon aussi court, 4 scénarios de marchés distincts. Notre scénario central voit, d’ici les trois prochains mois, une forte augmentation du bilan des banques centrales japonaise et européenne. Cet afflux massif de liquidité impulserait une nouvelle dynamique aux marchés, qu’ils soient de taux ou d’actions. Les actions des pays développés, principaux bénéficiaires des mesures, progresseraient de 5%. Notre deuxième scénario, lui aussi basé sur l’intervention des banques centrales, émet l’hypothèse d’une mauvaise interprétation de la part des marchés de l’action de la Réserve fédérale. Ce couac de communication pourrait avoir des répercussions importantes sur les marchés actions, en particulier émergents. Les taux remonteraient brutalement, le 10 ans US repassant la barre des 2,5%. Enfin, nos deux derniers scénarios adverses partent d’une base commune d’emballement des actifs sous l’impulsion du Quantitative Easing zone euro, mais connaissent des dénouements antagonistes.

En conséquence, après cette action d’envergure, nous abaissons notre exposition actions à 100% pour le mois de février et maintenons la sensibilité obligataire à 100.

Lire la suite dans le PDF de 6 pages en français.


N°6 - 11H15

La Grèce au bord du gouffre - Déflation et perturbations sur les parités monétaires

Bulletin hebdomadaire de J.P.Morgan Asset Management.

La Grèce au bord du gouffre

Nous avons vécu la semaine dernière en Europe une situation supposée révolue, lorsque les négociations entre la Grèce et le reste de la zone euro ont semblé se fourvoyer dans une impasse. Réclamées par le gouvernement grec fraîchement élu, les discussions sur un nouveau programme de réformes dans le cadre du sauvetage du pays ont tourné court : les autres Etats de la zone euro ne voyaient pas l’utilité de débattre d’un nouveau programme avant que celui actuellement en vigueur ait été mené à bien. La réunion des ministres des finances de la zone euro a donc abouti à un échec aux premières heures de vendredi, bien qu’elle ait été très proche de l’acceptation d’un compromis. De nouveaux pourparlers ont débuté dans l’intention de trouver des points de convergence. Le compte à rebours est désormais enclenché jusqu’à la fin du mois, date ultime fixée à la Grèce pour accepter les termes du programme de la Troïka, date prévisible également, selon certains investisseurs, de l’épuisement par la Grèce de ses liquidités disponibles et donc d’un probable défaut.

Issues possibles

Il semble que les marchés sont trop optimistes sur les perspectives de conclusion d’un accord avec la Grèce. Ceci malgré le fait que le marché des swaps de défaut de crédit ait intégré dans les prix une probabilité de défaut d’ici à 5 ans de l’Etat grec supérieure à 80 %. Si plusieurs participants ont déclaré qu’une transaction interviendrait après une phase de simulacre de pugilat, il existe un courant d’opinion sous-jacent affirmant la nécessité d’une position ferme, ne serait-ce que parce que la Grèce semble n’avoir que peu ou pas de marge de manoeuvre. Le gouvernement grec poursuit des objectifs incohérents : obtenir une remise de dette tout en restant dans l’euro. Les sondages d’opinion montrent que 75 à 80 % des grecs veulent rester dans l’Union européenne, bien que l’ampleur du vote Syriza aux élections indique également une claire préférence pour une remise de dette du fait du mandat reçu par ce parti. Le défi à relever est de trouver une issue acceptable par les gouvernements de la zone euro comme par le peuple grec.

Il est tentant d’assimiler cette situation à l’une des “inconnues connues” évoquées par Donald Rumsfeld lorsqu’il entendait par là qu’il convient d’être conscient que certaines choses existent que nous ne connaissons pas. Mais y-a-t-il des “inconnues inconnues” dont nous devrions nous méfier ? Certains ont établi des parallèles avec la faillite de Lehman en 2009, de telle sorte qu’il serait bien présomptueux de supposer que la rationalité finira toujours par l’emporter.

Prendre en compte le scénario du pire

La question transgressive méritant d’être posée est de déterminer si un défaut de la Grèce et sa sortie de la zone euro sont susceptibles de présenter des avantages.

A cet égard, les comparaisons historiques avec l’Argentine et le Brésil, qui ont abandonné leur système de change fixe, pourraient être pertinentes. La première leçon (commune) des exemples latino-américains est qu’une volonté politique considérable est nécessaire. La leçon argentine montre que le processus de défaut, dévaluation puis récession, a été contre-productif parce qu’un énorme déséquilibre en devises est apparu dans le secteur privé et dans le système bancaire. Par contraste, le Brésil n’a pas été confronté à ce déséquilibre en devises : sa sortie d’un système de parité de change fixe s’est avérée positive pour la croissance de l’économie.

Actuellement, la Grèce se dirige vers un excédent budgétaire primaire (équilibre budgétaire hors service de la dette), alors que sa balance courante évolue vers une position excédentaire. Même si l’excédent primaire a vraisemblablement reculé du fait que la collecte des impôts a pâti de la récente incertitude politique, il confère au pays une certaine marge de manoeuvre par rapport à ses créanciers.
De plus, la majeure partie de la dette grecque est de nature publique, principalement détenue par des institutions étatiques, mais on ne sait pas avec certitude s’il existe un déséquilibre en devises important. Si un défaut constituerait la pire des issues – relativement peu probable – les investisseurs seraient bien avisés de ne pas le juger impossible pour autant. Notre hypothèse centrale repose sur un accord comportant un allègement de la dette, assorti en contrepartie d’un nouveau plan de réformes internes.

Déflation et perturbations sur les parités monétaires

La Riksbank, banque centrale de Suède, a marqué les esprits la semaine dernière en étant la première, dans le cycle actuel, à faire évoluer son taux officiel de repo en territoire négatif. De plus, cette décision annonce le début d’une phase de quantitative easing (QE), s’élevant à 10 milliards SEK, soit 1 % du PIB. Après cette annonce, la couronne suédoise a reculé à son plus bas niveau contre le dollar US depuis avril 2009.

Cette décision semble étrange étant donné l’absence de difficultés du système bancaire suédois. Les prix des logements progressent fortement, soutenus par la forte croissance du crédit. L’inflation suédoise est cependant négative depuis deux ans, alors qu’il existe un danger de demande excessive de liquidités. Cette situation contraste avec celle d’autres pays ayant également annoncé un QE, dans lesquels le cycle de crédit est généralement bien moins solide. La décision suédoise est probablement due à l’entrée en scène du programme de QE de la BCE (Banque centrale européenne) qui doit débuter en mars. A cet égard, la Riksbank n’est pas un cas isolé. Les banques centrales suisse et danoise ont également réagi : les danois ont abaissé leurs taux d’intérêt à quatre reprises au cours de ces trois dernières semaines alors que la Banque nationale suisse a laissé sa monnaie s’apprécier.

Ces épisodes reflètent la difficulté de gérer une politique monétaire (et le bilan d’une banque centrale) face à une devise d’ancrage de bien plus grande ampleur. Ces difficultés peuvent être aggravées lorsque la banque centrale de la devise d’ancrage modifie de façon agressive sa politique monétaire, comme l’a fait la BCE. Une perturbation similaire peut se produire lorsque la banque centrale d’un important partenaire/concurrent commercial change brutalement de politique – par exemple la Banque du Japon qui a assoupli agressivement sa politique monétaire en exportant ses pressions déflationnistes, en particulier vers la Chine et la Corée.

Une question vient à l’esprit : dans quel domaine les investisseurs actifs peuvent-ils trouver des opportunités d’allocation d’actif au cours de ces prochains trimestres. La réponse semble résider dans les marchés des devises, sur lesquels les valorisations sont susceptibles d’atteindre des valeurs extrêmes. Notre graphique de la semaine montre les écarts absolus constatés entre les taux de change réels au sein du G10 par rapport à leurs moyennes sur cinq ans (un support pour la “juste valeur”). Ceux-ci ont désormais progressé aux niveaux extrêmes du cycle, suggérant des possibilités croissantes de retournement important.

Réflexions diverses :

- L’année du mouton en Chine commence le 19 février. Conformément à la tradition, elle succède à l’actuelle année du cheval et annonce une période paisible au cours de laquelle les choses progressent lentement. Sur la scène mondiale, elle devrait être plus calme que la précédente, et même dépourvue d’entrain particulier, encore qu’il reste à éviter des dépenses excessives (prendre en considération la situation grecque). Les guerres et les conflits prennent souvent fin au cours d’une année du mouton. Kung Hei Fat Choi.

- Nos gourous quantitatifs ont analysé rétrospectivement les années chinoises antérieures en remontant à 1930. Ils estiment que la performance moyenne de l’indice S&P 500 au cours d’une année du mouton atteint 7,7 % par an. Le mouton occupe ainsi une position intermédiaire parmi les 12 animaux utilisés dans le calendrier chinois : ceux-ci ont évolué entre 15,2 % (pour l’année du porc) et – 0,6 % (pour l’année du serpent).

- Le pétrole brut a rebondi de 19 % par rapport à son récent point bas, tout en restant en retrait de 51 % par rapport à son point haut de juin dernier.

Document produit par l’équipe Global Strategy Team au sein de AMS-GMAG


N°5 - 11H00

Excédent de 194,8 mrds d’euros du commerce international de biens de la zone euro
Excédent de 24,2 mrds d’euros pour l’UE28.

D’après les premières estimations pour le mois de décembre 2014, la zone euro (ZE18) a enregistré un excédent de 24,3 milliards d’euros de son commerce international de biens avec le reste du monde, contre +13,6 mrds en décembre 2013.
Le solde enregistré au mois de novembre 2014 s'établissait à +21,2 mrds d’euros, contre +16,5 mrds en novembre 2013. En décembre 2014 par rapport à novembre 2014, les exportations corrigées des variations saisonnières ont diminué de 1,1% et les importations de 2,4%.

Ces données sont publiées par Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.

Les premières estimations du solde des échanges de biens extra-UE28 pour le mois de décembre 2014 indiquent un excédent de 12,4 mrds d’euros, contre +8,1 mrds en décembre 2013. En novembre 2014, le solde était de +10,5 mrds d’euros, contre +2,5 mrds en novembre 2013. En décembre 2014 par rapport à novembre 2014, les exportations corrigées des variations saisonnières ont diminué de 1,8% et les importations de 1,3%.

Sur l’année 2014, la zone euro a enregistré un excédent du commerce international de biens de 194,8 mrds d'euros, contre +152,3 mrds en 2013. L'UE28 a quant à elle enregistré un excédent de 24,2 mrds d’euros en 2014, contre +51,8 mrds en 2013.

Données détaillées de l’UE28 pour janvier-novembre 2014

Le déficit de l'UE28 dans le domaine de l’énergie s’est réduit (-309,8 mrds d’euros en janvier-novembre 2014, contre -348,5 mrds en janvier-novembre 2013), de même que l'excédent pour les machines et véhicules (+234,9 mrds contre +249,8 mrds).

Les plus fortes augmentations ont été enregistrées, pour les exportations de l’UE28, avec la Chine (+11% en janvier-novembre 2014 par rapport à janvier-novembre 2013), la Corée du Sud (+8%) ainsi qu’avec les États-Unis (+6%) et, pour les importations de l’UE28, avec la Corée du Sud et la Chine (+8% chacune) et la Turquie (+7%). Les baisses les plus marquées ont quant à elles été observées pour les exportations à destination de la Suisse (-18%), de la Russie (-13%) et du Brésil (-8%), ainsi que pour les importations en provenance de Russie (-10%), de Norvège (-7%) et du Brésil (-6%).

L'excédent commercial de l’UE28 s’est accru avec les États-Unis (+96,4 mrds d’euros en janvier-novembre 2014, contre +85,9 mrds en janvier-novembre 2013), mais s’est réduit avec la Suisse (+39,4 mrds contre +70,4 mrds) et la Turquie (+18,5 mrds contre +25,2 mrds). Le déficit commercial de l’UE28 s'est accentué avec la Chine (-126,2 mrds d’euros, contre -121,7 mrds), mais s’est réduit avec la Russie (-73,4 mrds d’euros, contre -78,4 mrds) et la Norvège (-30,8 mrds contre -36,8 mrds).

S'agissant du commerce total des États membres, l’Allemagne (+201,8 mrds d’euros en janvier-novembre 2014) a affiché le plus fort excédent, suivie des Pays-Bas (+57,5 mrds), de l’Italie (+37,1 mrds), de l'Irlande (+32,2 mrds), de la République tchèque (+15,4 mrds) et de la Belgique (+13,6 mrds). Le Royaume-Uni (-121,1 mrds d’euros) a accusé le plus large déficit, suivi de la France (-67,5 mrds), de l’Espagne (-23,0 mrds) et de la Grèce (-18,9 mrds).

ec.europa.eu/eurostat/


N°4 - 9H30

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European equities are starting the new trading week on a mixed note ahead of a crucial Eurogroup meeting later today.
Furthermore the newly agreed ceasefire in Easter Ukraine which has come into force over the weekend seems to be just about holding for now, whereby the overall situation is still rather critical with no guarantees that the ceasefire will survive the days ahead.
While only very few expect a comprehensive deal/compromise between Greece and EU finance ministers today as both side still seem to be too far apart, some visible progress will have to be made as otherwise time might be too short for Greece to avoid running out of money in the next few weeks.
Overall sentiment remains positive, while current uncertainty what Greece is concerned is by many being considered as a welcome ‘excuse’ for equity markets to take a bit of a breather after the impressive run-up of the past few weeks.
Trading volume should be on the moderate side with very few economic data scheduled for release today and some US markets are closed for Presidents Day.
Any sell-offs are considered buying opportunities for now.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°3 - 9H00

Les marchés attentistes avant la réunion autour de la Grèce

Marchés actions
Sur les marchés actions, les principales places à travers le monde ont terminé la semaine dernière sur une note positive, dans l’espoir notamment de voir la Grèce trouver un accord avec ses partenaires européens sur une restructuration de sa dette. La Grèce estime être en bonne voie et salue l’avancé des discussions, néanmoins un accord et loin d’être trouvé et a peu de chance d’aboutir aujourd’hui pour ce nouveau sommet européen. On notera également que les indices ont profité d’un coup de pouce venant de l’Europe avec un PIB en zone euro meilleur que prévu, et tout particulièrement venant de son moteur principal, à savoir l’Allemagne.

Le S&P500 a tout particulièrement sorti son épingle du jeu en culminant à un nouveau record après avoir engrangé 0.41% pour atteindre 2 096.99 points. Le Dow Jones et le Nasdaq se sont adjugés respectivement 0.26% et 0.75% à 18 019.35 points et 4 893.84 points. Du côté du Vieux Continent, le CAC 40 avait glané 0.70% à 4 759.36 points, le Dax 0.40% à 10 963.40 points et le Footsie 0.67% à 6 873.52 points. Le CAC affiche ainsi une progression de près de 11.39% depuis le début de l’année et revient sur ses plus hauts niveaux depuis Juin 2008. Les marchés semblent sereins et s’attendent à un accord entre la Grèce et les pays européens, ne voyant pas d’autres solutions pour sortir de cette impasse.

Les investisseurs, en plus de la Grèce qui devrait une nouvelle fois éclipser globalement les indicateurs macroéconomiques, vont également scruter avec attention l’évolution du conflit russo-ukrainien, alors qu’un cessez-le-feu a été instauré depuis Dimanche. Néanmoins, les investisseurs attendront également les PMI de la zone euro, ainsi que les indicateurs ZEW de confiance. Les fluctuations des prix du baril auront toujours un impact sur les indices, et tout particulièrement sur les parapétrolières.

Dans ce contexte et profitant notamment de la publication du PIB nippon qui montre une reprise progressive de l’économie, bien que légèrement en dessous des attentes, la Bourse de Tokyo a grappillé 0.51% à 18 004.77 points.

Selon les dernières indications disponibles, les principales places européennes sont attendues en légère hausse avant une journée importante avec la réunion européenne autour de la Grèce et dans le sillage de la Bourse de Tokyo et de Wall Street. Rappelons que Wall Street sera fermé aujourd’hui en raison du President’s Day.

Forex
La monnaie unique se maintient face au billet vert ce matin après avoir progressé en fin de semaine dernière avec l’accord pour un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie. Cette semaine, les cambistes surveilleront à nouveau le dossier grec. La semaine dernière les ministres des Finances européens n’ont pas réussi à trouver un compromis sur la question de la dette grecque. les dirigeants grecs tenteront à nouveau de renégocier aujourd’hui le financement de la Grèce auprès de leurs homologues européens avec la réunion des ministres des Finances de la zone euro qui débutera à 14h.

Le temps presse pour la Grèce alors que son programme d’aide prend fin dans seulement deux semaines. Si aucun accord n’est trouvé, le pays risque de se retrouver à cours d’argent, sans possibilité d’emprunt, avec un risque d’une sortie de l’euro qui viendrait déstabiliser la zone euro et sa monnaie. Ce matin, la devise européenne se négocie pour 1,1412 dollar face au billet vert et s’échange à 0,7392 pence contre la livre sterling. Le billet vert se traite pour sa part à 1,5438 dollar face à la devise britannique.

De son côté, la devise nippone recule face à ses principales contreparties après la publication des derniers chiffres économiques au Japon. Le Produit Intérieur Brut du pays a progressé de 2,2% en rythme annualisé sur le quatrième trimestre de l’année dernière, sortant le Japon de la récession. Cette hausse est néanmoins principalement due à la demande privée alors que la progression d’ensemble reste toujours en dessous des attentes. Sur l’année dernière, la croissance reste nulle au Japon. Dans ce contexte, la devise européenne se traite pour 135,38 yens tandis que le billet vert atteint 118,61 yens.

Matières premières
Les contrats à terme sur le pétrole brut ont gagné du terrain avec un gap au début de la séance asiatique ce matin. Ils s’écartent maintenant de leurs points hauts et évoluent désormais proche de leur niveau de clôture de vendredi.

Le contrat mars sur le WTI perdait 0.23% ce matin à $52.60 après avoir ouvert au-dessus des $53.50. Le Brent lui s’adjugeait $61.34, restant stable par rapport à l’important rebond de vendredi dernier.
Les contrats à terme sur le pétrole ont augmenté pour une troisième semaine soutenus par les annonces de réductions des dépenses d’Apache et de Total. Les conditions météo en Irak ont empêché le chargement des pétroliers dans le sud de l’Irak. Les retards de livraison pourraient ainsi réduire l’approvisionnement d’environ un million de barils par jour. En Libye, la production de brut a chuté 150 000 à 300 000 barils par jour en janvier. La production a chutée davantage après un incendie dans un gazoduc qui achemine le brut vers le port de Hariga. La compagnie pétrolière concernée a déclarée qu’elle fermerait la production si les autorités ne parvenaient pas à endiguer les attaques contre les installations.

La production n’a pas encore commencé à diminuer aux Etats Unis mais elle devrait se stabiliser jusqu’au mois de Juin d’après certains analystes.

L’or a augmenté pour une troisième journée consécutive alors que le plan de financement de la Grèce est toujours dans une impasse à Bruxelles. L’once d’or gagnait 0.3% à $1231.77 ce matin tandis que le platinium gagnait 0.7% à $1215.63.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°2 - 8H30

UBS daily roundup - The German crisis continues

Paul Donovan daily briefing.

• The German (Greek) crisis continues as the Eurogroup meet to discuss bailout details. The solution to this may be some way off. Greek inflation is due tomorrow, expected negative: ironically Greece is one of the few countries that could credibly claim deflation, but also the only Euro country where quantitative policy does not penetrate.

• Politics aside, last Friday's better GDP data gives upside risk to growth in the Euro area. The US economic performance should help, and lower oil prices are growth inflationary not growth deflationary. Alternative credit channels may also start to operate.

• Jubilation in Japan, where the GDP numbers finally turned positive. At 2.2% annualised, however, the numbers were not as positive as they were expected to be. The Bank of Japan remains unsure of the merits of further easing or yen weakness.

• The UK housing market is reported stronger by the Rightmove company, with supply seen constrained while interest in purchasing a property rises. With the Bank of England aggressively tightening policy through mortgage regulation, this is pertinent.

www.ubs.com/investmentbank


N°1 - 8H00

Au quatrième trimestre 2014, le PIB progresse de 0,1 %, ce qui porte sa croissance sur l’ensemble de l’année à +0,4 %

Comptes nationaux trimestriels - Premiers résultats du 4e trimestre 2014.

Au quatrième trimestre 2014, le PIB en volume* croît de 0,1 %. En moyenne annuelle, la croissance en 2014 est identique à celle de 2013 : +0,4 %.

Les dépenses de consommation des ménages progressent modérément en fin d’année (+0,2 % après +0,3 % au troisième trimestre 2014). A contrario, la formation brute de capital fixe (FBCF) baisse de nouveau (–0,5 % après –0,6 %). In fine, la demande intérieure finale (hors stocks) croît très légèrement : sa contribution à la croissance est de +0,1 point après +0,2 point au troisième trimestre. Les exportations accélèrent nettement au quatrième trimestre (+2,3 % après +0,7 %), tandis que les importations demeurent dynamiques (+1,7 % après +1,3 %). Au total, le commerce extérieur soutient la croissance du PIB : +0,1 point après –0,2 point. À l’inverse, les variations de stocks y contribuent négativement (–0,2 point, après +0,3 point le trimestre précédent).

La production totale est stable

La production totale de biens et services est stable au quatrième trimestre (après +0,5 %). La production manufacturière se replie légèrement (–0,2 % après +0,5 %), du fait notamment des matériels de transport. Dans le même temps, la production de services marchands continue d’augmenter mais ralentit légèrement (+0,4 % après +0,6 %) tandis que l’activité dans la construction recule de nouveau (–1,0 % après –1,0 %). En moyenne sur l’année, la production totale progresse de 0,6 %, après une hausse de 0,5 % en 2013 : elle repart à la hausse dans l’industrie manufacturière (+0,4 % après –0,6 %) et accélère légèrement dans les services marchands (+1,2 % après +0,9 %) tandis que la baisse s’amplifie dans la construction (-2,9 % après -1,2 %).

L’investissement se replie de nouveau

Comme depuis le début de l’année la FBCF totale baisse au quatrième trimestre 2014 (–0,5 % après –0,6 %). Notamment l’investissement en construction continue de diminuer, mais dans une moindre mesure (–1,1 % après –1,4 %). L’investissement en biens manufacturés se contracte de nouveau (–0,3 % après –0,1 %).

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Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- DL Software acquiert le solde de Flag Systèmes 13/02/2015
- Coyote annonce la reprise majoritaire de son capital au fonds 21 Centrale Partners par ses fondateurs avec l’appui du Groupe HLD 13/02/2015
- La start-up Greenkub leve 400,000 € auprès de Newfund et d’Anaxago 13/02/2015
- Voitures Noires lève 2,5 M€ auprès de Ciclad 13/02/2015
- Papeterie de Nantes passe dans le giron d’OpenGate Capital 13/02/2015
- Naxicap Partners en passe de reprendre le groupe Abylsen 12/02/2015
- Omnes Capital investit 9 M€ dans Cogepart 12/02/2015
- Econocom annonce une prise de participation de 45 % dans la société française Hélis 12/02/2015
- Solucom annonce l’acquisition de Hudson & Yorke 12/02/2015
- Etix Everywhere lève 15 M€ auprès d’InfraVia et Tiger Infrastructure Partners 12/02/2015

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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 16 Février 2015




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