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Finyear Eco | 12 février 2015 (n°11 - 15H30) | La zone euro en effervescence

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 12 février 2015 (n°11 - 15H30) | La zone euro en effervescence
N°11 - 15H30

La zone euro en effervescence

Le mois de janvier a été particulièrement porteur pour les marchés actions. Les facteurs de soutien, toujours plus évidents, nous ont incité à renforcer notre position en faveur de cette classe d’actifs et en particulier des marchés européens.

Grand écart monétaire

Comme en 2014, les banques centrales sont restées à la manoeuvre sur le mois de janvier. Avec des politiques monétaires tous azimuts. Désormais, entre les Etats-Unis et l’Europe, l’exercice relève même du grand écart. D’un côté, la Banque centrale européenne est passée à l’acte en dégainant un quantitative easing - anticipé de longue date - pour soutenir la reprise. De l’autre, la Fed maintient le cap de la normalisation en se laissant toutefois le délai nécessaire pour que la remontée annoncée des taux n’enraye pas la croissance. Une contorsion aussi inhabituelle que favorable pour les marchés. A commencer par les actions qui, avec une hausse de 5,6 % pour le MSCI World sur janvier, entament 2015 de la meilleure des façons. Particulièrement en Europe où l’arme monétaire non-conventionnelle brandie par Mario Draghi a définitivement convaincu les investisseurs que cette année sera celle de la zone euro.

Sous les marchés, la reprise

Néanmoins, limiter la forte hausse des indices aux simples postures des banques centrales serait écorner la réalité. Au-delà des apparences, les vrais facteurs de soutien des marchés sont bel et bien les fondamentaux économiques. Le cas des Etats-Unis qui conclut l’année 2014 sur une croissance de 2,4 %, ne prête même plus à commentaire. Celui de l’Europe est tout autre. Un certain nombre de facteurs sont désormais en place et font souffler sur la zone euro un vent d’optimisme que l’on avait plus ressenti depuis longtemps. La baisse concomitante de l’euro et des prix du pétrole en est le principal moteur. Non content d’agir sur les différents baromètres du moral des entrepreneurs ou de confiance des ménages, elle donne aux investisseurs des raisons d’espérer en la reprise. Ces facilitateurs de croissance ont un effet positif sur les anticipations de résultats des entreprises pour les mois à venir. D’autant plus que les actions européennes, restées en marge de la hausse des marchés l’an dernier, devraient bénéficier d’un effet de rattrapage et présentent donc un potentiel d’appréciation conséquent. Autant d’arguments qui expliquent leur envolée sur janvier et le renforcement de nos positions.

Extrait de "Fidelity - L'Allocation mensuelle"
Lire la suite (PDF 4 pages)


N°10 - 12H15

Les enseignements de la déflation japonaise

Le présent flash s’intéresse aux leçons à tirer pour la zone euro de l’expérience japonaise, caractérisée par deux décennies de croissance et d’inflation faibles.

1. De l’euphorie à l’« ushinawareta junen » : un bref rappel

Au cours de la décennie 1980-1990, la croissance japonaise a été très dynamique (+ 4,5 %, soit plus d’un point au-dessus de la croissance mondiale). Elle s’est appuyée sur une forte solidarité entre le système bancaire, les entreprises et l’Etat qui garantissait des prix et des revenus élevés : ainsi, selon certaines études (1), les prix domestiques comparés aux prix pratiqués par les économies partenaires du Japon étaient 3 à 4 fois plus élevés dans les années 1980.

Une bulle d’actifs (mobiliers et immobiliers) commença à se former à la faveur d’une politique monétaire relativement souple, la Banque du Japon (BoJ) faisant passer progressivement son taux directeur de 9 % mi-1980 à 2,5 % début 1987.

La dynamique « hausse des prêts, hausse du prix des actifs » s’est alors enclenchée (les banques japonaises détenaient d’importants volumes d’actifs, y compris immobiliers), avec pour résultat le quadruplement de l’indice boursier (Nikkei, passé de 10 000 à 40 000 points), le triplement de l’immobilier commercial et le doublement de l’immobilier résidentiel (2).
Les deux moteurs de la demande intérieure (consommation des ménages, investissement des entreprises) ont soutenu l’activité grâce à des taux d’intérêts réels parmi les plus bas de l’OCDE. Soucieuse d’agir pour contrer la spéculation, la BoJ entama début 1989 un mouvement de relèvement des taux qui contribua à faire éclater la bulle d’actifs.
Les entreprises se sont alors retrouvées devant une combinaison de facteurs négatifs (surcapacités, abondance des stocks, ralentissement de la demande). De leur côté, les banques ont également souffert d’une baisse de leurs fonds propres et d’une hausse des créances douteuses, les entraînant à vendre des actifs. Ces deux facteurs ont logiquement pesé sur les prix et la croissance, certains parlant d’« ushinawareta junen » (« décennie perdue ») au cours des années 1990.

2. Le Japon au cours des vingt dernières années : déflation ou « low-flation » ?

Dans le débat public, le Japon de la fin des années 1990 est souvent pris comme l’exemple caractéristique de la déflation moderne qu’il convient à tout prix d’éviter. Mais que peut-on dire plus précisément sur l’évolution des prix au Japon au cours des 25 dernières années ?

Après une désinflation marquée tout au long des années 1990, l’indice des prix à la consommation est passé durablement en territoire négatif à compter de 1998. A cette date, la part des biens dont le taux d’inflation annuel était négatif atteignait plus de 60 % et n’a commencé à décliner qu’à partir de 2004.

Toutefois, le repli cumulé de l’indice a été limité à moins de 4 %. En outre, le taux de chômage (structurellement faible au Japon) a connu une progression contenue qui peut surprendre. Pour Masaaki Shirakawa, ancien gouverneur de la BoJ, il est fondamental de distinguer d’une part, déflation et spirale déflationniste et, d’autre part, une forte contraction des prix sur une durée limitée et une faible baisse sur une période prolongée.

A cet égard, la situation japonaise au cours de la période récente n’est pas comparable à celle des années 1930 en Europe et aux Etats-Unis. Alors que la déflation doit se traduire par une hausse de la demande de monnaie, le taux d’épargne des ménages a régulièrement diminué au Japon au cours des années 1990. Ceci s’explique par les modalités de l’ajustement sur le marché du travail : contraintes par la « récession de bilan » (expression de R. Koo désignant une contraction de l’activité associée à une crise financière suite à un boom), les entreprises ont donné la priorité à l’épargne et à la reconstitution de leur trésorerie, d’où une réduction des salaires versés.

3. Analyse comparative et leçons pour la zone euro

La nette désinflation observée au niveau de la zone euro depuis trois ans et la baisse des prix constatée en décembre 2014 (- 0,2 %) et en janvier 2015 (- 0,6 %) conduisent à s’interroger sur un éventuel « scénario japonais » en Europe. Des similitudes existent en effet entre les deux épisodes avec, d’un point de vue structurel, le vieillissement démographique et, d’un point de vue conjoncturel dans les années précédant la Grande récession, la formation de déséquilibres macroéconomiques importants dans la plupart des pays européens (bulles spéculatives, endettement public) aboutissant à une « récession de bilan ».

Toutefois, l’analyse comparative fait apparaître plusieurs différences (3) :
i) au niveau agrégé de la zone euro, le besoin de désendettement privé (entreprises et ménages) reste inférieur à celui du Japon ;
ii) l’ajustement du prix des actifs a été nettement plus violent au Japon ;
iii) la politique de la BoJ a été moins réactive que celle de la BCE, avec le maintien de taux élevés pendant plus longtemps alors que les prix diminuaient, entraînant un décrochage des anticipations d’inflation ;
iv) la productivité globale des facteurs a connu une baisse beaucoup plus forte au Japon, probablement liée au fait que le pays s’est rapproché de la « frontière technologique ».

Parmi les leçons à tirer de l’expérience japonaise, l’enjeu du rétablissement rapide de la stabilité financière paraît central : maintenant artificiellement en vie des entreprises qui auraient dû faire faillite, le « zombie banking » et la reconduction tacite des prêts (« evergreening ») dans le secteur de la construction de l’Archipel bien après l’éclatement de la bulle immobilière ont eu des conséquences néfastes sur la création d’entreprises et la réallocation des activités.

De la même façon, la relative rigidité initiale de la politique monétaire lui a sans doute fait perdre de l’efficacité lors du lancement, en 2001, du programme de « quantitative easing ». De ces deux points de vue, l’UE et la BCE ont sans doute bénéficié du recul historique pour réagir plus en amont. Ceci étant, la zone euro se retrouve aujourd’hui face à la même situation que le Japon du début des années 2000, avec une inflation négative et la contrainte du plancher.

Dans ce contexte, trois leçons semblent à méditer :
1) l’expansion de la base monétaire (x 2,5 en 25 ans) ne garantit pas une reprise de l’inflation ;
2) « l’achat de temps » par la banque centrale ne se substitue pas aux réformes dans les autres champs de la politique économique ;
3) la progression non maîtrisée de la dette publique au Japon (245 % du PIB en 2014) n’a pas suscité d’augmentation du coût du financement en raison de la structure de la détention de celle-ci, largement domestique (> 90 %).

Plus de deux décennies après l’éclatement de la bulle d’actifs, le Japon est toujours « à la recherche de la croissance et de l’inflation perdues » en dépit de politiques budgétaires et monétaires agressives. Si la zone euro en 2015 se distingue à bien des égards du Japon des années 1990, elle doit tout mettre en oeuvre pour éviter une période de stagnation de même ampleur. Par-delà leur impact immédiat et massif, les chocs conjoncturels ont eu l’effet de révélateurs sur les faiblesses fondamentales de chacun des pays. De ce fait, les réponses à trouver sont nettement plus complexes qu’autrefois, les politiques de stimulation à court terme ne suffisant pas à résoudre des problèmes de long terme dans un contexte d’affaiblissement durable de la croissance potentielle.

(1) Voir réf. dans « Vingt ans de stagnation au Japon, comment en est-on arrivé là ? », Panorama Coface, décembre 2014.
(2) Dans l’ouvrage « Crisis economics » (2011), N. Roubini relate qu’au pic du boom, la terre située en-dessous et aux alentours du Palais impérial de Tokyo valait, selon certaines estimations, autant que l’intégralité du parc immobilier californien !
(3) Discours de B. Coeuré « Mapping uncharted territories of investing », 5 juillet 2013.

FLASH ECO - Vendredi 6 février 2015
Analyse à caractère économique ne constituant pas une prise de position.
Liste complète disponible sur www.afep.com


N°9 - 12H00

Et pendant ce temps, la fuite des capitaux s’accélère en Chine…

Alors que la planète a les yeux rivés sur l’Europe depuis le début de l’année (attentats en France, QE attendu et annoncé par la BCE, élections en Grèce), nous sommes inquiets de la récente tournure des évènements en Chine : les autorités de la seconde économie mondiale semblent de plus en plus démunies pour juguler le ralentissement structurel entamé il y a désormais trois ans. Retour sur les trois points qui nous font croire à la survenue d’un choc de grande ampleur pour la seconde économie mondiale à partir du second semestre 2015.

1. NON, la consommation des ménages chinois ne prend pas le relais !

La trajectoire récente de l’économie chinoise illustre bien un phénomène mal intégré par les investisseurs occidentaux : l’incapacité des autorités à transférer le moteur de la croissance des exportations et de l’investissement vers la consommation intérieure chinoise, en dépit des annonces réitérées du gouvernement allant dans ce sens depuis plusieurs années...

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N°8 - 11H45

La production industrielle stable dans la zone euro. En hausse de 0,1% dans l’UE28

En décembre 2014 par rapport à novembre 2014, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a été stable dans la zone euro (ZE18) et a augmenté de 0,1% dans l'UE28, selon les estimations d’Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
En novembre 2014, la production industrielle avait progressé de 0,1% dans les deux zones.

EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat


N°7 - 11H00

Pourquoi être si dur avec les Grecs ?

C’est la question qui se pose face à ces jeunes élus sans cravate, qui veulent libérer leur pays en ne payant plus ses dettes, en augmentant les bas salaires et en embauchant des fonctionnaires licenciés. Ce serait leur droit : ils viennent d’être élus sur ce mandat. Certes, le Ministre Sapin dit qu’il n’est pas question d’effacer la dette et le Président Hollande indique que tout ceci est très compliqué. C’est bien le moins : un élu d’un pays ne peut pas « tout » faire, car il engage aussi les autres membres de la zone monétaire...

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N°6 - 10H15

No Deal Yet in Greek Bailout Negotiations, Rio Tinto Up After Boosted Dividend

Asian stocks and the Euro fell on Thursday as markets erred on the side of caution over the ongoing Greek debt negotiations amid conflicting headlines on progress in the talks. Meanwhile, in the US the Dow fell 6 points to close at 17,862, while the S&P500 stayed roughly level, closing at 2,068.

The Euro dipped as the market tried to digest the conflicting Greek headlines, slipping 0.2% to $1.1311 from a high of $1.1353. The Dollar traded at 120.27 Yen, holding within striking distance of a five-week peak of 120.48 reached amid brightening outlook for the U.S. economy. The Aussie was down 0.8% at $0.7660, not far off a six-year low of $0.7627 plumbed last week when the RBA cut rates to a record low 2.25%

U.S. crude was up 1.3% at $49.45 a barrel after dropping as much as 3% overnight as U.S. stockpiles hit record highs. March Brent futures were up 62 cents to $55.28 a barrel following a 3% loss in the previous session that saw prices break below $54 at one point.

Rio Tinto handed shareholders a $2bn capital return on top of a higher than expected dividend on Thursday, despite reporting its worst half-year profit in two years. Rio Tinto estimates that 125 million tonnes of iron ore capacity came out of the market in 2014 and it expects at least a further 80 million tonnes to come out this year as a result of weak prices. The stock is up 2.5% in early trade at 3040p per share.

David Papier
Market Analyst
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.com


N°5 - 10H00

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European equites are trading higher this morning despite that the emergency Eurogroup meeting pretty much as expected didn’t yield a solution/compromise what Greece is concerned.
Furthermore there are reports that East Ukrainian rebels are unwilling to sign up to the agreement reached for a new cease-fire.

No doubt there is some disappointment that there seems to have been very little to no progress at all what Greece is concerned, however traders are still optimistic that some kind of a compromise can be achieved before Greece will possibly be running out of money later this month.
The next chance isn’t far off either as this coming Monday another ‘regular’ Eurogroup meeting is scheduled to take place.

Things look somewhat different what the situation in Easter Ukraine is concerned.
With separatist pushing hard and gaining momentum the lack of a cease-fire combined with further advances by the separatist will make it more likely that other countries like the US might decide to provide weapons to the Ukraine which would be seen as a major provocation towards Russia.

There are some economic data out in Europe and the US today with Euro-zone industrial production expected to show modest growth reflecting the slight improvement seen in recent weeks what several economic indicators of countries like Spain and Germany is concerned.

Even as nothing has changed and no real break-through has been made neither what Greece nor Easter Ukraine is concerned optimism seems to be growing again that in the end solutions will be found, while at the same time the Euro-zone economy continues to improve due to a very weak Euro and QE being implemented by the ECB.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°4 - 9H30

Le coût de la main-d’œuvre depuis la crise : des évolutions contrastées en Europe

Le coût de la main-d’œuvre dans le secteur marchand est très variable selon les pays de l’ex-Union européenne à 15, de même que sa composition (salaires et traitements bruts ou cotisations employeurs et autres charges). Si la France se situe parmi les pays où ce coût est le plus élevé, sa croissance depuis 2008 a été cependant modérée, tout particulièrement depuis la mise en place du CICE en 2013. Globalement, depuis la crise, les écarts de coûts du travail entre les pays ont eu tendance à s’accroître, alors qu’ils avaient tendance à se rapprocher avant celle-ci.

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N°3 - 9H00

Les marchés restent prudents en attendant plus de visibilité sur les dossiers grec et ukrainien

Marchés actions
Les marchés américains ont terminé la séance d’hier sans tendance claire. Les investisseurs ont préféré jouer la prudence en attendant l’issue de la réunion des ministres des finances européens sur la Grèce mais aussi l’issue de la réunion à Minsk, décisive dans l’optique d’éviter une guerre entre la Russie et l’Ukraine. De plus, le pétrole a connu une nouvelle baisse hier mettant sous pression les valeurs du secteur de l’énergie.

Dans ce contexte, le Dow Jones a terminé proche de l’équilibre, cédant 0,04% à 17 862,14 points. Même constat pour l’indice S&P 500 qui lâchait 0,06 points à 2 068,53 points. De son côté, le Nasdaq grappillait 0,28% à 4 801,18 points.

Du côté des valeurs, on notera la bonne performance du titre Apple. En effet, l’entreprise à la pomme gagnait 2,34% à 124,88 dollars. Le titre était soutenu par les propos de l’investisseur Carl Icahn qui estime que l'action devrait se traiter à 216 dollars. Par ailleurs, Apple a annoncé réduire son coût énergétique en se fournissant en électricité auprès d’une centrale solaire californienne en devenir. A noter que la capitalisation boursière du titre a atteint un nouveau niveau record à la clôture de la bourse hier à plus de 727 milliards de dollars.

Côté asiatique, au lendemain d’un jour férié, le Nikkei gagnait 1,85% à 17 979,72 points. L’indice japonais profitait de la bonne tenue des valeurs liées à l’exportation. Ces dernières réagissaient au nouvel accès de faiblesse du yen qui évolue au-dessus des 120 face au dollar.

Ce matin, les marchés européens sont attendus en légère baisse. Les investisseurs devraient à nouveau faire preuve de prudence alors que l’issue des négociations qui se sont tenues hier à la fois sur la Grèce et sur la crise en Ukraine restent floue. Les Ministres des finances européens ne sont parvenus à se mettre d’accord sur un communiqué commun ce qui devrait ajouter de l’incertitude d’ici la prochaine réunion de lundi. Du côté de Minsk où la France et l’Allemagne tentaient de trouver une issue pacifique au conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie, aucun communiqué officiel n’a encore été fait même si l’espoir d’un accord de paix existe. Par conséquent, la séance devrait être marquée par une certaine prudence et un certain attentisme. Le marché devrait réagir au gré des annonces et déclarations autour de ces deux réunions. Par ailleurs, les agendas macroéconomique et des sociétés s’annoncent chargés aujourd’hui avec aux Etats-Unis.

Forex
La monnaie unique européenne reste quasi stable face au dollar américain et cote ce matin aux alentours des 1.1331$. Hier, au cours de la réunion de l’Eurogroupe avec les ministres des Finances de la zone euro, les dirigeants grecs n’ont pas réussi à trouver un compromis avec leurs homologues européens pour éviter tout défaut de paiement et sortie de la Grèce de la zone euro. En effet, Athènes souhaite d’une part alléger sa dette et d’autre part tourner la page de l’austérité imposée à son pays en échange des plans d’aide de 240 milliards d’euros accordés par la troïka et souhaite la mise en place d’un « programme relais » jusqu’à Septembre. Les ministres des Finances de la zone euro se retrouveront Lundi à Bruxelles afin de poursuivre les discussions sur le sujet de la Grèce.

Par ailleurs, les cambistes resteront attentifs aux différentes publications attendues de l’autre côté de l’Atlantique : les ventes au détail mensuelles attendues en hausse et les demandes d’allocations chômage.

Les paires en yen reculent ce matin. La devise nippone évolue en hausse malgré des statistiques assez mitigées ce matin. Les commandes de machines au Japon ont fortement progressé, ce qui a soutenu la devise. Le dollar contre le yen s’échange ce matin à 120.20 yens, soit en recul de 0.13% depuis l’ouverture. L’euro perd du terrain face la devise nippone et de son côté s’échange aux alentours des 136.11 yens, soit -0.16% à près de 9 heures.

Matières premières
Au chapitre des matières premières, comme évoqué dans notre édition d’hier, le WTI a connu un fort repli hier pour rebondir sur le support des $48,68 pour l’échéance de mars. Il se reprend ce matin de plus de 2.15% à $49,89. Le Brent échéance mars 2015 quant à lui a enfoncé les $55 en séance hier avec un plus bas à $53,91. Il retrace ce matin à $55,50. L’objectif de $56,13 se présente comme une solide résistance en intraday.

Au chapitre des conséquences de la baisse des prix du pétrole, Total a publié ses résultats annuels ce matin avec une baisse du résultat net de prêt 36% à 4.24 milliards de dollars et un chiffre d’affaires en repli de 6%. La faute bien sûr à l’impact de la baisse du prix du pétrole brut , moins 50% depuis juin dernier. La direction a annoncé des coupes drastiques dans ses coûts fixes et dans ses investissements pour 2015. Le bénéfice net ajusté, le plus pertinent pour ce type d’entreprise car il exclue la volatilité du prix des stocks, a quant à lui reculé de 10%. Le budget exploration sera coupé de 30% et les investissements devraient se réduire de 10%. L’objectif est de pouvoir baisser à 40 dollars le baril le seuil de rentabilité de l’entreprise ( au lieu de 70 dollars précédemment).

Sur les métaux précieux, l’once d’or reste stable à $1 222,34 sans grande volatilité, idem pour l’once d’argent à $16,72 .

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°2 - 8H45

UBS daily roundup - The fiscal Ring Cycle

Paul Donovan daily briefing.

• The Eurozone's German crisis (aka the Greek crisis) saw no resolution after the finance ministers' meeting, but this was never very likely. Progress towards the inevitable compromise will take a long time – not a pithy Greek play, more a fiscal Ring Cycle (only with more melodrama and wailing than Wagner).

• German consumer price inflation (final data) for January should confirm a negative rate. This is not deflation, as it is not a general decline in the price level – it is a relative price shift, which should be viewed as a potential economic stimulus.

• The Bank of England's inflation report is likely to regard the medium term consequences of the current temporary disinflation forces as being stimulatory. Look to the longer term inflation projections, which may increase as a consequence.

• US retail sales are forecast weaker at -0.7%, though this owes much to the disinflationary forces of global oil prices. In real terms we see the US consumer continuing in their lifelong pursuit of relentless hedonism, creating a positive consumer, US economic and global economic environment.

www.ubs.com/investmentbank


N°1 - 8H30

Le Venezuela n’aura pas d’autre choix que de se vendre à la Chine

Une note de Christopher Dembik, Économiste, Saxo Banque.

L’introduction d’un nouveau système de taux de change au Venezuela, dont les détails vont être connus aujourd’hui, ne va rien changer à la situation économique désastreuse du pays.

Le pays manque cruellement d’accès aux devises étrangères. Jusqu’à présent, les exportations pétrolières, les prêts de la Chine et les émissions obligataires ont permis d’éviter un effondrement complet. La chute du prix du baril de pétrole a toutefois tari la première source d’approvisionnement en USD du pays. En urgence, le Venezuela a été obligé de contracter un nouveau prêt auprès de la Chine d’un montant de presque 20 milliards d’euros et d’émettre pour plusieurs milliards de dollars d’obligations ces dernières semaines via sa compagnie pétrolière basée aux Etats-Unis, CITGO, qui appartient à la compagnie nationale PDVSA.

En dépit de leurs diatribes anticapitalistes, Hugo Chavez et son successeur Nicolas Maduro ont toujours honoré les engagements du Venezuela vis-à-vis des marchés financiers. Le pays n’a jamais tardé ou tergiversé pour rembourser ses emprunts obligataires. Il n’est toutefois pas certain qu’il puisse encore faire appel aux investisseurs étrangers pour payer en octobre et en novembre prochains le montant de 5 milliards d’euros qu’il doit au titre de sa dette. Recourir au marché aurait un coût prohibitif. Les obligations en USD à échéance 2027 affichent un taux de rendement de plus de 23%, qui ne cesse de s’accroître, soulignant la méfiance des investisseurs quant à la capacité du Venezuela à se refinancer sur les marchés internationaux.

La seule solution serait de faire appel de nouveau à l’aide de la Chine afin d’éviter un défaut de paiement. Vu les intérêts stratégiques de Pékin dans le pays, c’est certainement le scénario le plus probable. Cela équivaudrait à accroître encore plus la mainmise de la Chine sur les premières réserves prouvées de pétrole au monde.


Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- iXO Private Equity accompagne la reprise du Groupe IMP Industries par son manageur 11/02/2015
- La Compagnie Fruitière réalise une augmentation de capital minoritaire avec Unigrains, Crédit Agricole et Société Générale Capital Partenaires 11/02/2015
- Edmond de Rothschild Corporate Finance conseille la vente de Vuarnet International 11/02/2015
- Vatel Capital acquiert le gérant Champlain Ressources Naturelles auprès du Groupe Crédit Coopératif 11/02/2015
- Michel Simond repris par Financière MSD 11/02/2015
- June Marketing acquiert Cubes Marketing Research 11/02/2015
- Etic boucle sa 7ème levée de fonds 11/02/2015
- Inoviem Scientific lève 500 000 € en amorçage auprès de Cap Innov’Est 11/02/2015
- Acute3D passe dans le giron de Bentley Systems 11/02/2015
- Ardian et Crédit Agricole Assurances prennent une participation de 49% au capital de F2i Aeroporti S.p.A. 11/02/2015

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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Jeudi 12 Février 2015




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