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FY Eco (27-03-2015) n°7 - 18H30 | La Bourse de Paris se redresse en fin de semaine, dopée par de bons indicateurs économiques

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Commentaires et chiffres du jour

FY Eco (27-03-2015) n°7 - 18H30 | La Bourse de Paris se redresse en fin de semaine, dopée par de bons indicateurs économiques
N°8 - 18H30

La Bourse de Paris se redresse en fin de semaine, dopée par de bons indicateurs économiques

Le CAC 40, après avoir dépassé les 5.000 points la semaine dernière, a évolué en baisse pendant quelques séances, pour finalement repasser au-dessus de ce seuil, alors que les Grecs et ses partenaires européens cherchent à trouver un compromis sur la demande de liquidités supplémentaires formulée par Athènes, et que de bons indicateurs économiques ont été publiés des deux côtés de l’Atlantique.

Après sept semaines de hausse d’affilée, la Bourse de Paris était entrée dans une phase de consolidation ces derniers jours, mais l’indice CAC 40 a rebondi finalement ce vendredi, pour finir en légère hausse, de +0,55% à 5035,45 points. L’Allemagne avait largement contribué à cette reprise de force, l’indice IFO du climat des affaires, atteignant 107,9 points ce mois-ci, son meilleur niveau atteint depuis juillet dernier. La baisse de l’euro a en effet permis ces derniers temps une nouvelle augmentation des exportations du pays. Dans le même temps, la BCE poursuit le lancement effectif de son quantitative easing.

Le climat des affaires au plus haut en France

Pour sa part, le climat des affaires en France a rebondi ce mois-ci, après une période d’incertitudes, pour atteindre son plus haut niveau depuis trois ans, a annoncé l’INSEE mercredi. Un constat déjà étayé par plusieurs indicateurs récents, dans un contexte favorable de recul des taux d'intérêt, des prix du pétrole, ainsi que de l'euro face au dollar.

Du côté des valeurs du CAC 40, ce sont essentiellement les sociétés des secteurs bancaires et des télécoms qui restent à la manœuvre avec quelques hausses remarquées sur les cinq dernières séances, pour BNP Paribas (+4,09%), Société Générale (+3,48%), Orange (+2%), et Crédit Agricole (+1,45%). Pour leur part, les titres qui accusent les plus fortes baisses sont Arcelor Mittal (-4,29%), Technip (-2,27%), Alcatel Lucent (-1,59%) et Peugeot (-1,43%).

Forte baisse des inscriptions au chômage aux Etats-Unis

Du côté des Etats-Unis, Wall Street a bénéficié de l’annonce d’une reprise des ventes de logements neufs (au plus haut depuis sept ans, en février) et d’une baisse plus forte qu’anticipée des inscriptions hebdomadaires au chômage (-3,1% et -10% sur un an), qui laissent présager une croissance américaine plus soutenue dès le début de l’été. C’est ainsi que le Dow Jones a pris +0.04% et le Nasdaq +0.25%. Cependant, les intervenants restent dans l’attente du futur relèvement des taux d’intérêt voulu par la Fed, susceptible de provoquer une réaction négative sur les marchés si elle se précipitait.

Compromis en attente pour les Grecs tandis que l’UE taxe l’acier chinois

Par ailleurs, une nouvelle tranche supplémentaire d’aide pourrait bientôt être accordée à la Grèce. Dans ce contexte, la Bourse d’Athènes poursuit son envol, dans le sillage aussi de la détente des relations avec l’Allemagne. L’indice Athex a ainsi clôturé à +0.50% ce vendredi.

Enfin, l’UE pourrait mettre en place des taxes anti-dumping sur l’acier en provenance de Chine et de Taïwan. Cette mesure antidumping concerne les importations de produits laminés à froid en acier inoxydable originaires de ces deux pays. Les taxes vont de 10,9% à 25,2% selon les sociétés en cause.

Dans ce contexte, selon le « sentiment client », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, indicateur établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders se positionnent surtout « acheteurs » sur l’Once d’Or (86%), le Cuivre (79%) et le Nikkei 225 (73%). Les indices Dax (70%), Brent (70%) et Dollar/Yen (65%) ont également suscité l’attention des clients de CMC Markets.

Par l’équipe de CMC Markets France


N°7 - 17H00

Pétrole : Vaines inquiétudes à propos du conflit au Yémen

Par Christopher Dembik, Economiste, Saxo Banque.

L’intensification du conflit au Yémen fait craindre une hausse des cours du baril de pétrole. C’est pourtant le scénario le moins probable. Historiquement, le marché pétrolier a toujours fortement réagi à la géopolitique mais, dans un contexte où le déséquilibre entre l’offre et la demande est manifeste, on voit mal comment le Yémen pourrait à court terme provoquer un changement de la donne pétrolière.

Bien-sûr, les enjeux sont importants. La production pétrolière du Yémen est insignifiante, avec seulement 133 000 barils par jour en 2013, mais tous les observateurs ont surtout en tête l’immense production pétrolière de l’Arabie Saoudite qui grimpe à près de 11,6 millions de barils par jour.

Une intervention de l’Arabie Saoudite était inévitable pour contrer les pressions exercées à la fois par Daesh au niveau de sa frontière avec l’Irak et par la milice chiite des houthistes au sud. Toutefois, la sécurité des installations pétrolières du royaume wahhabite et sa capacité à exporter sa production ne sont en rien entamées du fait du sursaut du risque géopolitique. Au contraire, il y a toutes les chances que l’intervention militaire en cours permette de maintenir l’intégrité territoriale du royaume.

Tant que le surplus d’offre demeurera sur le marché, le conflit durable qui s’installe dans la péninsule ne pourra, tout au plus, qu’exercer une pression à la hausse éphémère, perceptible sur quelques séances. Ce qu’il est important de souligner c’est surtout, qu’à ce jour, la production pétrolière américaine est devenue complètement incontrôlable. Selon les derniers chiffres, dans deux semaines, les parcs de stockage aux Etats-Unis seront saturés. Ce sera un nouvel élément qui plaidera en faveur d’une baisse plus significative des cours, potentiellement vers les 40 dollars pour le WTI, ce qui constituerait un nouveau plus bas annuel.

Le conflit au Yémen n’est donc qu’un épiphénomène dans un paysage pétrolier mondial de plus en plus complexe et concurrentiel. La guerre des prix est toujours d’actualité. Seules des discussions entre Riyad et Washington sur le niveau de la production pétrolière et en particulier sur la production de pétrole de schiste américain pourrait mettre un terme à l’ère du pétrole bas. Mais, selon toute vraisemblance, les canaux habituels de dialogue entre les deux pays ne parviennent pas à faire avancer le dossier.

La seule conclusion qu’on peut tirer de l’escalade du conflit au Yémen, c’est que la péninsule arabique n’a plus le statut d’havre de stabilité au Moyen-Orient auquel il pouvait prétendre il y a encore quelques années. Cela ne signifie pas pour autant que la production pétrolière de cette région stratégique soit en danger.


N°6 - 16H00

Où va le dollar ?

Lettre hebdo d’Éric Galiègue, Valquant, du 27 mars 2015.

Le dollar américain vient de gagner le quart de sa valeur contre €, ce qui constitue la plus forte hausse contre € depuis la création de la monnaie unique. La valeur externe la monnaie est devenue un sujet absolument majeur dans une économie très financiarisée. Le cours des actions européennes dépend beaucoup de l’évolution du taux de change du $. On peut dire, finalement, que ce n’est pas le CAC 40 qui a monté de 20 % depuis le début de l’année, mais le dollar qui a flambé. Au cours des derniers jours, le dollar s’est déprécié de 5 cents contre €. Ce phénomène est purement technique ? Où va le $ ?

Les moteurs réels du taux de change sont favorables à une baisse du dollar (hausse de l’€)

Cette semaine, la publication d’une baisse des commandes de biens durables (-1,4%) a constitué une véritable surprise pour les conjoncturistes. Cet indicateur avancé décevant vient confirmer ce que nous soulignons depuis de nombreuses semaines : l’économie américaine montre des signes d’essoufflement. Ce phénomène n’a absolument pas été prévu par les économistes : l’indicateur CITI des surprises économiques, a chuté depuis le début de l’année. Il faut parler de stabilisation de la croissance plus que de risque récessif, mais désormais la probabilité d’une trop forte accélération de l’économie américaine est très faible. L’écart entre les réalisations et les prévisions des économistes a été strictement inverse en Europe : le même indice s’est redressé d’une manière impressionnante de ce côté-ci de l’Atlantique. En résumé, le différentiel de croissance qui était très en la faveur des USA, et a motivé la hausse du dollar, va se réduire sensiblement en 2015 … Parmi les facteurs explicatifs du taux de change, dans la sphère réelle, la balance courante de la zone € reste très excédentaire. Cela montra bien que, même si les situations sont très différentes au sein de la zone, le taux de change actuel de l’€ permet toujours aux entreprises européennes, d’accumuler des excédents commerciaux. Cela milite, toute chose égales par ailleurs, pour une dépréciation du dollar (appréciation de l’€).

Les moteurs financiers du taux de change sont favorables à la hausse du dollar

En octobre dernier, la FED a arrêté son Quantitative Easing. En mars 2015, la FED a commencé le sien. L’effet sur le taux de change et immédiat : ce qui devient rare devient cher, ce qui devient abondant, devient bon marché. La mécanique des flux s’applique facilement, sans besoin de longue démonstration : la parité de change de l’€ baisse parce que la BCE a décidé de créer ex nihilo 1140 milliards d’€ d’ici septembre 2016, soit l’équivalent de plus de 10 % du PIB de la zone €. On évoque une hausse des taux en juin aux USA, ce qui renforcera le différentiel déjà en la faveur du billet vert…. D’un point de vue financier, le dollar devrait s’apprécier.

La confrontation habituelle entre le réel et le financier est encore flagrante : qui va l’emporter ? Le moteur financier va-t-il être suffisamment puissant pour contrer les forces réelles qui militent pour un hausse de l’€ ?

A ce stade, l’analyse de l’évaluation de la parité €- $ est utile. La méthode dite des PPA (Parité de Pouvoir d’Achat de l’€ en $) donne une parité de 1,25 environ. Cela veut dire que l’€ est entré depuis quelques semaines dans un état de sous-évaluation de plus de 10 % contre le $. Selon cette approche d’évaluation, le rebond de l’ € est parfaitement justifié. Il pourrait même s’amplifier dans les semaines qui viennent, et accompagner la nécessaire consolidation du cours des actions européennes…

Investisseurs : Nous sous pondérons les actions dans les allocations (profils de risque moyen et faible) ; dans le cadre de notre mise à jour mensuelle, nous allons réviser à la hausse nos objectifs de cours du CAC 40 en raison de l’entrée durable de l’€ en zone de sous-évaluation …

Spéculateurs : Le Cac 40 est très près de la résistance majeure à 5142 points, il entre en consolidation.

Tendances sur les taux et les devises : Les taux américains à 10 ans ont très légèrement remonté mais restent sous 2%, l’€ a regagné 3 % contre $.

Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole Brent a augmenté de 10 % en raison des évènements au Yémen.


N°5 - 15H00

Semaine de consolidation en attendant de nouveaux catalyseurs

Marchés actions :

Sur les marchés actions, c’est une semaine dans le rouge qui est en passe de se clôturer pour les principales places à travers le monde. Les indices ont entamé une consolidation dès le début de la semaine, faute de catalyseurs, alors qu’ils évoluaient globalement proche de leurs plus hauts niveaux. Pourtant, la fin de semaine dernière laissait présager de meilleurs hospices. Rappelons que les bourses européennes avaient profité notamment du rebond des parapétrolières mais également des bancaires soutenues par les spéculations sur le dossier grec. En effet, Athènes s’est engagé à fournir le plus rapidement possible un ensemble de mesures et de réformes à la zone euro, dans le but de bénéficier d’une nouvelle aide financière internationale. Le pétrole avait, de son côté, bénéficié du recul du dollar pour s’adjuger du terrain. Rappelons également que les investisseurs avaient semblé rassurés par les propos de la FED qui, en dépit de l’abandon du mot « Patience » n’a pas semblé presser de remonter les taux et attendrait de nouveaux signes de l’embellie de l’économie américaine.

Dès le début de la semaine, la rencontre entre Angela Merkel et Alexis Tsipras était tout particulièrement attendue. Néanmoins, elle n’a pas donné grand-chose, si ce n’est qu’ils ont tous deux réaffirmé leur volonté de trouver une solution à cet épineux dossier, bien que de nombreux désaccords subsistent encore. Le nouveau gouvernement est toujours très attendu par les membres de l’Eurogroupe sur les différentes mesures et réformes qui doivent être proposées. En effet, ces réformes sont la condition sinequanone pour obtenir le déblocage de la dernière tranche d’aide. Le nouveau premier ministre grec a toutefois réaffirmé que sans le déblocage de cette dernière tranche d’aide de financement, la Grèce se montrerait dans l’incapacité d’honorer sa dette dans les prochaines semaines. On notera toutefois un certain nombre de tensions, notamment sur les réparations réclamées par le Grèce suite aux crimes nazis de la seconde guerre mondiale mais aussi autour de Siemens, suite à une affaire de corruption.
Le dossier grec n’a pas trop perturbé les marchés globalement cette semaine, les investisseurs se sont montrés confiants sur ce dossier et les membres de l’Eurogroupe attendent désormais les mesures et réformes promises par le nouveau gouvernement grec pour lundi prochain au plus tard.

Alors que les places européennes ont limité leurs pertes, même si elles ont franchi un certain nombre de niveaux clés, Wall Street a enchainé quatre séances consécutives de pertes, avant l’ultime séance de la semaine aujourd’hui. Les investisseurs ont montré des signes d’inquiétudes par rapport à la croissance américaine qui montre de nombreux signes d’essoufflements comme en atteste la publication du PIB aujourd’hui à 2.2% contre 2.4% attendu par le consensus. Les investisseurs commencent également à s’inquiéter de l’impact de la hausse du dollar sur les comptes de résultats des entreprises américaines exportatrices notamment. De plus, l’évolution de l’inflation sera à surveiller de près dans la mesure où les prix à l’importation devraient diminuer. Or, rappelons que la FED a précisé surveiller l’inflation avec attention avant de lancer la hausse des taux.

De plus, le conflit au Yemen se retrouve au premier plan de l’actualité. L’Arabie Saoudite a lancé des attaques aériennes contre les Houthis qui attaquent le plus gros port au sud du pays, Aden. Le Président du Yemen s’y est réfugié.
La semaine prochaine, le dossier grec devrait revenir au premier plan, et le conflit au Yemen sera bien évidement toujours à suivre.

Forex :

Sur le marché des changes, l'euro a chuté pour une deuxième journée face au dollar, après avoir grimpé à un plus haut niveau de trois semaines jeudi.

La monnaie unique a atteint $1.1052 jeudi, un plus haut niveau depuis le 5 mars. On a assisté cette semaine à un mouvement de couverture des positions short. Ceci est également à replacer dans le contexte de ces derniers mois. En effet, le dollar est parti pour une neuvième hausse mensuelle, la chute la plus longue pour l’euro depuis sa création. L'euro devrait rester sous pression alors que la BCE a lancé son QE. Le Président de la banque centrale européenne, Mario Draghi a déclaré le 26 mars que l’objectif des 60 milliards d’euros devrait être atteint pour le mois. Ayant échoué à casser la barre des $1.10, les analystes sont dans l'ensemble plus pessimistes quant à une poursuite du rebond de l’euro face au dollar.

L’EURUSD chutait de 0.6% à $1.0816 ce matin après avoir déjà perdu 0.8% jeudi. Sur le mois, la monnaie européenne s’est affaiblie de 3.4% par rapport au billet vert. Un discours a été programmé par Janet Yellen ce vendredi pour parler de sa politique monétaire.

Le dollar a été pénalisé cette semaine par les indicateurs publiés mercredi outre-Atlantique des commandes de biens durables qui ont reculé contre toute attente en février de 1,4% sur un mois. Une publication qui intervient à la suite de la réunion de la Réserve fédérale américaine la semaine dernière et qui pourrait conforter le scénario d’une hausse des taux après l'été alors que certains analystes attendaient une remontée dès le mois de juin.

Le Yen s’affaiblissait vendredi alors que les statistiques japonaises ont montré une dynamique inflationniste au point mort. Le dollar gagnait 0.1% à ¥ 119,34 ce matin. La banque centrale Japonaise pourrait alors en profiter pour accélérer son assouplissement quantitatif. Les analystes restent perplexes sur des changements dans un scénario du dollar fort. Le dollar pourrait quant à lui gagner du terrain face au yen, en raison des bons indicateurs parus récemment aux Etats-Unis et de la hausse des taux des obligations d'Etat américaines cette nuit.

Le Rouble s’affaiblit pour la première fois en six jours alors que les obligations rebondissent depuis le début de l’année. Il était en baisse de 0.5% ce matin à 57.5620 pour un dollar. La monnaie du pays le plus grand exportateur d’énergie au monde semble revenir à ses fondamentaux, c’est-à-dire les prix du pétrole.

Matières premières :

La semaine a été marquée par les mouvements de hausse sur le pétrole. Le baril de Brent a augmenté de plus de 5,63% au plus haut de la semaine jeudi quasiment sur les 60 usd à 59,75 usd. Il s’échange ce matin à 58,16 usd. De son côté, le light Sweet Crude (WTI) échéance de mai 2015 a connu une progression de 7,15% avec un plus haut à 52,48 usd avant de consolider aujourd’hui autour des 50,58 usd.

Les raisons de cette emballement sont les tensions géopolitiques au Yémen et l’intervention de la coalition arabe menée par l’Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite, qui a bombardé des cibles rebelles au Yémen laisse craindre des perturbations au niveau de l’offre. Les spéculateurs craignent que ce conflit puisse se propager au Moyen-Orient. Le Yémen n’est pourtant pas un important producteur, mais il est surtout proche du détroit de Bab el-Mandeb, l'un des principaux points de transit pour le commerce maritime international. Les pétroliers qui empruntent le Canal de Suez doivent également passer par ce détroit. Plus de 3.4 millions de barils par jour de pétrole sont expédiés par ce passage, d’où l’urgence de l'intervention du premier pays producteur de l’OPEP. Barack Obama a même affirmé son soutien dans cette opération. Rappelons également que l’Arabie saoudite a produit 9.85 millions de barils par jour en février. L’inquiétude du marché grandit quant à l’éventualité que ce conflit puisse déboucher par effet de domino sur un conflit ouvert entre l’Iran, chiite, et l’Arabie Saoudite, sunnite. De plus, la déstabilisation de cette région peut être également source d’opportunités pour les organisations terroristes de la région : Daesh et Al-Qaïda au Yémen.

Ces tensions géopolitiques et la baisse du dollar l’ont donc emporté cette semaine sur la nouvelle hausse des stocks aux Etats-Unis la semaine dernière. Les stocks de brut américains ont augmenté de 8,2 millions de barils, soit plus qu'attendu, la semaine dernière. La hausse des stocks a, une nouvelle fois, été plus élevée que les attentes mais les acteurs sont restés attentistes face au nouveau conflit yéménite.

Les métaux précieux évoluent en territoire positif cette semaine avec l’or qui repasse au-dessus du seuil des 1200 usd l’once en hausse de 3.43% au plus haut de la semaine jeudi à 1219 usd. Cela s’explique par une baisse du dollar sur la semaine et une réaction au début de conflit au Yemen.

En outre la semaine a été aussi marqué par des mouvements sur le cuivre, avec le retracement à la baisse d’un marché qui évolue sur des plus hauts depuis 3 mois. La fin de la grève dans les mines d’Indonésie et le recul de la demande chinoise a déclenché une tendance baissière sur les 280 cents de dollars par livre de cuivre.

Saxo Banque France


N°4 - 13H00

Positionnement en faveur du risque en raison de la dissipation des facteurs de crainte

Revue mensuelle des marchés « Marketscope » d’ING Investment Management.

Les marchés restent globalement optimistes et les fondamentaux continuent à soutenir la croissance mondiale. Les principaux facteurs de crainte – Grèce, Ukraine, volatilité des prix pétroliers – se sont pour l’instant dissipés. D’autres vont sans aucun doute les remplacer, comme les attentes de resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine ou la crise au Brésil. Actuellement, une attitude positive vis-à-vis du risque reste cependant appropriée.

La recrudescence de la volatilité et des turbulences internationales qui a secoué les marchés financiers au début de l’année – crise financière en Grèce, combats en Ukraine et chute des prix pétroliers pour ne citer que quelques éléments – semble avoir largement pris fin, du moins pour l’instant. Les chiffres économiques indiquent que la croissance mondiale se maintient et que les marchés sont toujours optimistes.

La volatilité fera certainement son retour et de nouveaux facteurs de crainte ne manqueront pas d’apparaître. Les identifier à l’avance est quasiment impossible, mais à court terme, l’anticipation du timing ou de l’ampleur du resserrement monétaire de la Réserve fédérale américaine, la crise qui couve au Brésil ou les craintes de contagion à d’autres parties du monde émergent sont susceptibles de poser problème Et comme les investisseurs sont optimistes, nous suivrons le comportement des marchés de près dans les prochaines semaines et ajusterons nos postions si nécessaire.

Pour l’instant, les fondamentaux continuent néanmoins à justifier nos positions risquées. Parmi les actifs les plus risqués, les actions, qui avaient fait jeu égal avec les obligations en 2014, performent nettement mieux que le papier d’État depuis le début de l’année. Nous sous-pondérons largement les obligations d’État, dont les rendements sont extrêmement faibles, et surpondérons les obligations risquées. Les actions restent privilégiées.

1. Économie : les glissements en matière de revenus alimentent le moteur américain

- La croissance mondiale devrait accélérer
- La tendance sous-jacente reste solide aux États-Unis
- Les politiques monétaires demeurent favorables
- Aux États-Unis, le marché du travail reste le point fort

Les glissements en matière de prix devraient accroître la consommation

La croissance mondiale devrait accélérer. Les politiques monétaires demeurent favorables à l’échelle mondiale, tandis qu’aux États-Unis, le principal moteur de la croissance, les conditions suggèrent une hausse de la demande et de la con-sommation. Outre-Atlantique, on observe un glissement des revenus des producteurs vers les consommateurs. Les premiers sont en effet pénalisés par l’appréciation du dollar, alors que les seconds bénéficient du repli des prix pétroliers. La baisse des prix pétroliers réduit les bénéfices dans le secteur pétrolier, mais diminue les coûts de production dans d’autres secteurs.

La consommation mondiale devrait profiter du repli des prix pétroliers

Le déclin des prix pétroliers entraîne un glissement des revenus des producteurs pétroliers, dont la propension à épargner est élevée, vers les consommateurs, qui épargnent beaucoup moins. Ceci devrait globalement accroître les dépenses des ménages à l’échelle mondiale. La croissance mondiale des investissements en biens d’équipement pourrait dans un premier temps souffrir quelque peu d’un repli des investissements liés au pétrole, mais à terme, ceci devrait être compensé par une hausse des investissements des sociétés non pétrolières.

La politique monétaire mondiale restera accommodante

L’appréciation du dollar vis-à-vis de l’euro et du yen dirige une partie de la vigueur de la demande intérieure américaine vers l’Europe et le Japon et est susceptible d’élargir la base régionale de la reprise mondiale. La principale raison de ces développements est très probablement la volonté de la Banque du Japon (BoJ) et de la Banque centrale européenne (BCE) de “faire tout ce qui s’avérera nécessaire” pour contrer les pressions déflationnistes. L’assouplissement de leur politique monétaire entraîne une dépréciation de leur devise vis-à-vis du dollar, ce qui exporte des pressions déflationnistes vers les États-Unis. Ceci rend la politique américaine plus accommodante qu’elle ne le serait autrement.

Le marché du travail américain reste solide

Le marché du travail demeure le point fort de l’économie américaine. Au cours des six derniers mois, la croissance de l’emploi dans le secteur privé a atteint son niveau le plus élevé depuis 1998 et les demandes d’allocations de chômage sont redescendues à leur niveau le plus faible depuis 2000. Dans les enquêtes mensuelles menées par le Conference Board auprès des consommateurs, le nombre de personnes interrogées déclarant que les emplois sont “difficiles à obtenir” diminué du nombre de personnes estimant que les emplois sont “nombreux” continue à se replier et est proche du niveau le plus bas depuis la crise financière de 2008.

Hausse de la confiance des employeurs et des employés

En outre, tant les engagements que les départs continuent à afficher une tendance haussière dans les sondages américains (JOLTS), ce qui suggère que le marché du travail devrait rester solide. Ces deux statistiques témoignent d’une hausse de la confiance des employeurs, qui sont prêts à engager davantage, et des employés, qui ne redoutent pas de quitter leur emploi pour en chercher un meilleur. La hausse du taux de rotation du personnel est également de nature à pousser la croissance salariale à la hausse car un nouvel emploi va souvent de pair avec un salaire plus élevé.

La Fed devient plus dépendante des statistiques

Les chiffres de rotation du personnel constitue un indicateur important de la santé du marché du travail pour la présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen. La Fed est en train de passer de la certitude de “taux plus faibles pendant une période prolongée” à l’incertitude de la dépendance vis-à-vis des chiffres. Les discussions sur le timing et l’ampleur du resserrement monétaire seront largement tributaires de la partie du mandat de la Fed axée sur l’inflation et, compte tenu de la solidité du marché du travail, la Fed a clairement commencé à estimer qu’elle atteindra son objectif de plein emploi dans des délais raisonnables.

Nous tablons toujours sur un relèvement des taux en juin

Yellen a préparé le terrain pour la suppression du terme “patient” dans les déclarations de la Fed. Elle a confirmé que son utilisation signifie qu’il n’y aura pas de relèvement des taux lors des deux prochaines réunions, mais a précisé que la suppression de ce terme n’impliquait pas nécessairement qu’un relèvement des taux était imminent. Selon notre scénario central, le terme “patient” sera supprimé en mars et remplacé par une phrase exprimant ce qui précède. La Fed pourrait alors relever les taux en juin comme notre scénario central le prévoit. Si le terme “patient” devait subsister en mars, nous reporterions notre timing pour le premier relèvement des taux.

Diminution des facteurs négatifs pour les marchés émergents

La normalisation de la politique monétaire américaine continue à exercer des pressions sur les flux de capitaux vers les marchés émergents. Alors que l’assouplissement quantitatif de la BCE alimente toujours la quête mondiale de rendement, les banques centrales du monde émergent disposent d’une marge de manoeuvre pour abaisser leurs taux. Tandis que le ralentissement de la demande structurelle de la Chine continue à mettre les termes de l’échange des marchés émergents sous pression, la correction des prix immobiliers du pays ralentit et un assouplissement monétaire a été entamé.

Réformes structurelles toujours nécessaires dans le monde émergent

Les obstacles endogènes à la croissance des marchés émergents subsistent également. La rapide croissance de la dette a créé des déséquilibres macroéconomiques et des vulnérabilités systémiques. Les pressions exercées par les marchés ont incité certains décideurs politiques à agir, mais des mesures budgétaires ne seront pas suffisantes pour remédier au climat d’investissement négatif et à la détérioration de la compétitivité. Les devises des marchés émergents demeurent vulnérables. Une poursuite de la détérioration sera probablement nécessaire pour que des réformes soient mises en oeuvre pour réduire les déséquilibres et créer une dynamique favorable à la croissance.

2. Actions : Glissement vers les secteurs cycliques et l’Europe

- Solide début d’année pour les actions mondiales
- Glissement notable des secteurs défensifs vers les secteurs cycliques
- Les perspectives du marché financier devraient s’améliorer
- Nous avons accru notre position en actions européennes

Solide performance des marchés d’actions

L’année n’a débuté qu’il y a deux mois et demi à peu près et les actions ont déjà grimpé de 16% en euro. D’importants glissements sous-jacents sont cependant à l’oeuvre. En janvier, le thème principal était la quête d’actions distribuant des revenus stables et affichant un rendement du dividende prévisible. Les grands vainqueurs ont été les soins de santé, les télécoms, les biens de consommation courante et l’immobilier. Leur performance a également été renforcée par la dépréciation de l’euro de près de 7% vis-à-vis du dollar.

Glissement marqué vers les secteurs cycliques

Février a de nouveau été un très bon mois pour les actions. Les devises ont cependant été beaucoup plus stables et ont à peine contribué à la performance en euro. On a observé un important glissement sur le plan sectoriel. En raison d’une hausse des taux obligataires américains et de prix pétroliers plus stables, le thème de la quête de rendement qui avait dominé en janvier a fait place à une approche plus cyclique. Les secteurs cycliques ont mieux performé que l’ensemble du marché. Les secteurs les plus performants ont été la technologie, les biens de consommation durables et les matériaux. Les services aux collectivités et l’immobilier, qui évoluent souvent de concert avec les obligations, sont restés à la traîne. Cette tendance s’est poursuivie en mars.

Stabilisation des prix pétroliers et hausse des taux obligataires américains

Les causes du glissement des secteurs défensifs vers les secteurs cycliques ne sont pas apparues du jour au lendemain, elles étaient déjà présentes depuis un certain temps : amélioration du contexte macroéconomique et valorisations attrayantes pour les sociétés cycliques dans un contexte d’amélioration des bénéfices.

Le catalyseur a probablement été la fin de la nette correction des prix pétroliers. Parallèlement, les attentes inflationnistes ont atteint un niveau plancher et les taux obligataires américains ont commencé à remonter. Ceci a tempéré la quête de rendement au niveau des actions et a favorisé une approche plus cyclique. Il existe en effet une forte corrélation positive entre le niveau des taux obligataires américains et la vigueur des secteurs cycliques.

La surperformance cyclique devrait se poursuivre

Nous pensons que la surperformance cyclique devrait se poursuivre. La dynamique en place ne devrait pas se modifier : la tendance macroéconomique mondiale se redresse, tandis que la Fed devrait relever ses taux en juin. Les chiffres macroéconomiques s’améliorent surtout en Europe, ce qui explique pourquoi un positionnement cyclique a procuré de meilleurs résultats en Europe qu’aux États-Unis au cours de ces derniers mois. Un élément supplémentaire est la valorisation que se situe à des niveaux planchers, ce qui contraste avec l’amélioration des bénéfices cycliques.

Nos secteurs préférés restent par conséquent les biens de consommation durables et la technologie. Les premiers bénéficient du déclin des prix pétroliers, qui a un effet positif sur le pouvoir d’achat des consommateurs. La technologie peut en outre profiter des investissements des entreprises et est en mesure de faire face aux pressions sur les prix. Le risque relativement faible que nous prévoyons pour leurs paiements de dividendes constitue un facteur positif supplémentaire pour ces deux secteurs.

Amélioration des perspectives pour le secteur financier

En ce qui concerne le secteur financier, nous sommes neutres. Le contexte devient cependant plus positif pour les institutions financières. Les premiers signes de croissance du crédit se manifestent, tandis que l’amélioration des données macroéconomiques aura un impact positif sur les provisions pour les prêts non performants.

Le secteur affiche une valorisation attrayante et offre un rendement du dividende de 2,8%. Ce rendement est relativement sûr car nous nous attendons à ce que le redressement de la croissance bénéficiaire se poursuive, tandis que les banques précédemment limitées par les aides publiques commencent à redistribuer des dividendes. En outre, le taux de distribution n’est pas élevé. Le secteur semble également attrayant en d’autres termes. Le rapport cours/bénéfices et le rapport cours/valeur comptable sont proches des planchers atteints lors de la crise. Depuis lors, le rendement des fonds propres s’est toutefois amélioré et atteint près de 10%. Un raidissement de la courbe des taux accroîtrait encore la rentabilité.

Il y a cependant toujours des nuages sombres à l’horizon. Des risques juridiques subsistent en effet, tandis que des exigences de capitaux de plus en plus strictes pourraient entraîner de nouvelles augmentations de capital qui auraient un effet de dilution. Pour que nous adoptions une surpondération du secteur financier, il faudrait une amélioration de la dynamique du marché (tendance et positionnement des investisseurs).

Large surpondération de l’Europe

Après l’approbation des mesures de réforme grecques par les institutions, nous sommes passés d’une surpondération moyenne à une large surpondération des actions européennes. Les perspectives des actions européennes sont soutenues par l’amélioration de la tendance bénéficiaire, les chiffres économiques dépassant les attentes et la solide prime de risque des actions. En ce qui concerne le comportement des investisseurs, nous observons une poursuite des flux d’investissements en Europe, au détriment surtout des actions américaines. Ceci confirme notre opinion selon laquelle les investisseurs devraient favoriser les régions où les marchés sont guidés par une accélération des bénéfices et une politique monétaire souple. Ces deux facteurs soutiennent la zone euro ainsi que le Japon. Nous restons d’avis qu’en 2015, l’économie sera de moins en moins tirée par les États-Unis eu égard à l’évolution des bénéfices et de la politique monétaire.

3. Obligations : hausse des flux vers les obligations risquées

- Nouveaux planchers pour le papier d’État allemand
- Modeste hausse des taux attendue à moyen terme
- Les obligations plus risquées attirent davantage de capitaux
- Prudence à l’égard des devises émergentes

Nouveaux planchers pour le taux allemand à 10 ans

Depuis le début de l’année, on a assisté à une poursuite du repli du taux des obligations d’État allemandes à 10 ans. Début février, le taux allemand à 10 ans est descendu pour la première fois sous le taux japonais à 10 ans. Depuis lors, le taux allemand n’avait guère bougé, fluctuant entre 0,3% et 0,4%. Le 9 mars, la BCE a entamé son programme de rachat d’obligations de 60 milliards d’euros par mois et le taux allemand est par conséquent passé de 0,4% à 0,2% en l’espace de trois jours. Le 10 mars, le taux allemand à 30 ans est quant à lui descendu (pendant la journée) sous 0,75% pour la première fois de son histoire.

Les raisons de ces taux obligataires extrêmement faibles ont déjà été citées à maintes reprises dans ce document : croissance faible, inflation modérée, politique monétaire souple de la BCE et début de son programme d’assouplissement quantitatif en combinaison avec une demande élevée persistante pour les obligations liquides de qualité.

...mais le plancher ne devrait plus être très éloigné

Eu égard au taux de 0,2%, il est clair que la valorisation du Bund allemand est devenue extrêmement élevée. Le positionnement des investisseurs est également extrême. L’assouplissement quantitatif semble désormais incorporé dans les taux, tandis que les chiffres macroéconomiques s’améliorent grâce à la politique monétaire non conventionnelle. Le repli des prix énergétiques et la dépréciation de l’euro soutiennent également la croissance.

En outre, le taux obligataire américain à 10 ans semble avoir atteint son creux début février et a recommencé à augmenter grâce à une stabilisation des prix pétroliers, aux solides données du marché du travail américain et à l’anticipation d’un premier relèvement des taux par la Réserve fédérale. Étant donné qu’il existe toujours une forte corrélation entre les taux allemands et américains à 10 ans, nous nous attendons à une légère hausse des taux allemands à moyen terme. Nous conservons par conséquent leur sous-pondération.

Les obligations plus risquées performent mieux

Au cours de ces dernières semaines, la quête de rendement dans les segments obligataires aux taux plus élevés s’est accentuée. Les taux de plus en plus faibles des obligations d’État et les achats de la BCE découragent les détenteurs actuels de papier d’État. Nombre d’entre eux s’intéressent par conséquent désormais aux segments plus risqués et aux obligations aux maturités plus longues.

Ceci est clairement visible dans les données des flux d’investissement. Les segments plus risqués enregistrent des entrées de plus en plus importantes : les fonds mondiaux à haut rendement enregistrent des entrées depuis six semaines consécutives et les fonds d’obligations des marchés émergents en monnaies fortes depuis cinq semaines d’affilée. Ces flux de capitaux se font surtout au détriment des fonds monétaires et obligataires – essentiellement américains.

En outre, la stabilisation des prix pétroliers a profité aux obligations à haut rendement et aux obligations des marchés émergents en monnaies fortes car ces classes d’actifs ont été particulièrement pénalisées par l’impact du déclin des prix pétroliers sur les fondamentaux de leurs pays et de leur entreprises. Nous surpondérons ces classes d’actifs.

Prudence accrue à l’égard des devises émergentes

Nous sommes plus prudents à l’égard des obligations des marchés émergents en général. Tout d’abord, la tendance de la croissance des marchés émergents s’est détériorée nettement au cours de ces dernières semaines. Ensuite, l’assouplisse-ment monétaire a gagné du terrain puisque quasiment tous les grands pays émergents ont abaissé leurs taux. La combinaison d’une croissance plus faible et d’une confiance excessive des banques centrales est mauvaise pour les devises émergentes, qui sont devenues plus volatiles depuis fin février. Les banques centrales des marchés émergents comptent dans une trop large mesure sur les flux de capitaux liés au portage et, eu égard à l’imminence du premier relèvement des taux par la Fed américaine, elles devraient selon nous être plus prudentes.

4. Valeurs immobilières : légère surpondération

Depuis février, nous avons remplacé notre large surpondération des valeurs immobilières par une légère surpondération. La classe d’actifs reste soutenue par des fondamentaux positifs, comme l’amélioration actuelle sur le marché du travail et le marché immobilier, ainsi que par la confiance des consommateurs. Néanmoins, le positionnement des investis-seurs en valeurs immobilières est devenu extrême, surtout en dehors de l’Europe. Le soutien des valorisations est également devenu moins convaincant. La poursuite de la normalisation de la politique monétaire américaine et une hausse des taux obligataires américains risquent de peser sur l’appétit des investisseurs pour cette classe d’actifs.

5. Matières premières : légère sous-pondération

Nous sommes légèrement sous-pondérés en matières premières. Les craintes liées à la détérioration des chiffres économiques chinois sont clairement négatives pour la classe d’actifs. Les prix des matières premières subissent également des pressions baissières car les investisseurs redoutent qu’il faille longtemps pour que les surplus actuels au niveau de l’offre soient résorbés.

À partir d’avril 2015, ING Investment Management devient NN Investment Partners, une nouvelle marque dont l’héritage remonte à plus de 170 ans. Nos origines de banque commerciale et de compagnie d’assurance nous permettent d’offrir un vaste éventail de produits d’investissement : des produits obligataires, des solutions Multi-Asset et des produits générateurs de revenus.

En dehors de l’adoption du nouveau nom NN Investment Partners, tout ce qui importe demeure identique. Il n’y aura pas de changement de collaborateurs, de services ou de produits. Nous resterons partenaires de nos clients, pour répondre à leurs besoins d’investissement et nous continuerons à investir dans la recherche, les services, les produits et les personnes, afin de leur offrir les meilleurs résultats possibles.


N°3 - 12H30

Commerce international de biens en 2014

Principaux partenaires commerciaux de l’UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations

Le commerce entre États membres prédomine largement toutefois.

En 2014, les États-Unis (515,6 milliards d’euros, soit 15% du total de l’UE) et la Chine (467,3 mrds, soit 14%) sont restés les deux principaux partenaires commerciaux de l’Union européenne (UE), loin devant la Russie (285,1 mrds, soit 8%) et la Suisse (236,9 mrds, soit 7%).

Mária Várhegyi
EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat


N°3 - 9H30

Suisse : produit intérieur brut par canton 2012

Croissances cantonales modérément divergentes à une exception près.

Le Produit intérieur brut (PIB) aux prix de l’année précédente progresse dans tous les cantons suisses entre 2011 et 2012. La croissance est comprise entre 0,2% et 2,1%, à l’exception du canton de Zoug qui se démarque avec un dynamisme particulièrement élevé (+5,6%). Celui-ci s’explique par la hausse constatée au niveau des services, et en particulier des services financiers. Ces résultats ressortent des dernières estimations de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

En 2012, l’économie suisse a connu une croissance de 1,1%, en léger ralentissement par rapport à 2011 (+1,8%). Malgré le soutien de certaines branches exportatrices (« Pharma », « Fabrication de produits informatiques et électroniques ; horlogerie », etc.), le secteur secondaire a marqué le pas avec une croissance nulle. La reprise dans le secteur financier et la croissance soutenue enregistrée dans le secteur tertiaire expliquent le résultat positif de l’économie suisse.

Les évolutions des branches d’activités expliquent les divergences cantonales

Les croissances des PIB aux prix de l’année précédente enregistrées dans les cantons sont la conséquence de la structure économique de chaque canton. Exception faite du canton de Zoug, les évolutions se situent dans une fourchette comprise entre 0,2% à Bâle-Campagne et 2,1% à Schaffhouse. La hausse exceptionnelle du PIB de Zoug (+5,6%) est due aux bons résultats dans les services et en particulier dans les services financiers. Ces derniers s’expliquent par une forte hausse au niveau des assurances suite à l’expansion des activités liées à la réassurance.
Les croissances observées dans les cantons de Genève, de Zurich et du Tessin sont dans la tendance nationale (+1,1%), alors que les cantons du Valais, de Berne, de Bâle-Campagne et d’Obwald se situent sensiblement en-dessous de cette tendance.

Révision des résultats

Suite à la révision des Comptes nationaux en 2014, les PIB cantonaux ont été recalculés afin de les adapter aux nouvelles données nationales. A partir de 2011 les méthodes de calcul ont été consolidées et les nouvelles informations statistiques à disposition, en particulier les données de la nouvelle Statistique structurelle des entreprises (STATENT), ont été intégrées aux estimations. Ces changements ont un impact limité sur la part relative des différents cantons dans l’économie suisse. En effet, en comparant l’année 2011 avant et après la révision, il ressort que la part relative des différents PIB cantonaux à prix courants par rapport à l’économie nationale change peu, les écarts étant de moins de 1%. A l’exception de Berne, les cantons avec un niveau du PIB élevé ont vu leur part légèrement diminuée au profit des plus petits cantons. Afin d’éviter une rupture de séries, les données de 2008 à 2010 ont été rétropolées à partir des données 2011 révisées.

Lien vers les résultats et tableaux

Office fédéral de la statistique - Espace de l'Europe 10 - 2010 Neuchâtel ⁄ Suisse


N°2 - 9H00

Les marchés devraient rester hésitants en cette fin de semaine

Marchés actions
Les principales places actions ont à nouveau souffert hier. Les investisseurs montrent des signes d’inquiétudes autour du conflit au Yemen, qui laisse ressurgir le spectre d’une nouvelle guerre au proche Orient. Le CAC 40 a légèrement reculé de 0.29% mais reste au-dessus du niveau des 5 000 points à 5 006.36 points, tout comme le Dax qui recule de 0.18% à 11 843.68 points, tandis que le Footsie accuse une perte de 1.37% à 6 895.33 points. A Wall Street, le Dow Jones et le S&P500 abandonnent respectivement 0.23% et 0.24% à 17 678.23 points et 2 056.15 points. Le Nasdaq a également souffert et cède 0.27% à 4 836.36 points.

Faute de publications macroéconomiques majeures, les investisseurs se tournent vers l’actualité géopolitique avec ce conflit au Yemen notamment. En effet, l’Arabie Saoudite a lancé des attaques aériennes contre les Houthis qui attaquent le plus gros port au sud du pays, Aden. Le Président du Yemen s’y est réfugié. Le dossier grec est pour le moment relégué au second plan en attendant les mesures et réformes qui doivent être transmises par le nouveau gouvernement grec aux membres de l’Eurogroupe pour permettre le déblocage de la dernière tranche d’aide financière au pays. Cependant ce dossier reste bien présent dans la tête des investisseurs.

Ce matin, la Bourse de Tokyo a perdu 0.95% à 19 285.63 points fans le sillage de Wall Street. Les principales places européennes pourraient grappiller du terrain à l’ouverture alors que l’EURUSD évolue proche des 1.0810. Aujourd’hui, on attendra notamment le PIB aux Etats-Unis et l’indice de confiance de l’université du Michigan.

Forex
Sur la journée d’hier, la monnaie unique européenne repasse sous la barre des 1.10$, et perd fortement du terrain face à sa principale contrepartie le billet vert, passant d’un plus haut à 1.1051 $ à un plus bas à 1.0855 $, en raison notamment de chiffres encourageants de l’autre côté de l’Atlantique : les demandes d’allocations-chômage ont baissé à 282 000 nouvelles demandes contre 290 000 attendu par le consensus. Les investisseurs ont également été déçus par la publication du PIB français au quatrième trimestre 2014 ressorti stable à 0.1% et qui confirme la fin d'année en demi-teinte de l'économie française.

Aujourd’hui, les cambistes resteront attentifs à la publication du PIB trimestriel sur le quatrième trimestre de l’année 2014 aux Etats-Unis, attendu par le consensus des analystes en hausse de deux points de base à 2.4% contre 2.2% précédemment. Par ailleurs, l’indice du Michigan devrait augmenter à 92.0 contre 91.2 dernièrement, ce chiffre étant attendu à 15 heures. Ces bons chiffres attendus aux Etats-Unis devrait soutenir une fois de plus le dollar américain, si toutefois les chiffres sont en ligne avec la prévision.

Les paires en yen évoluent de manière mitigée ce matin en raison de chiffres controversés au Japon : les dépenses de ménages ont progressé en Février de 0.8% contre 0.5% attendu et -0.3% précédemment, cependant, l’indice des prix à la consommation a baissé (2.0% contre 2.2% précédemment). Le dollar contre le yen s’échange ce matin juste en-dessous du seuil technique des 120 yens à 119.46 yens, mais progresse cependant de 0.19% depuis l’ouverture. L’euro recule face la devise nippone et cote aux alentours des 129.12 yens, soit -0.42% à près de 9 heures.

Matières premières
Les cours du pétrole ont bondi hier suite à l’intervention de l’Arabie Saoudite au Yémen, à la tête d'une coalition militaire destinée à contrer l'avancée de rebelles chiites qui pourraient menacer une des grandes routes maritimes du commerce mondial.

Les cours du brut corrige à la baisse ce matin après une très forte hausse hier. Le baril de light Sweet Crude (WTI) échéance de mai a pris 2,22 usd soit une hausse de plus de 4,6% pour s’échanger au plus haut à 51,43 usd. Ce matin le prix retrace sur le support des 50 usd le baril à 50,48 usd. Le Brent de la mer du nord a connu le même sort avec une hausse hier de 2,71 usd proche des 60 usd le baril à 59,19 usd. Il s’échange ce matin à 58,16 usd.

Le conflit au Yémen prend le pas sur la surabondance d’offre de pétrole dans l’esprit des investisseurs. L’inquiétude du marché grandit quant à l’éventualité que ce conflit puisse déboucher par effet de domino sur un conflit ouvert entre l’Iran, chiite, et l’Arabie Saoudite, sunnite. De plus, la déstabilisation de cette région peut être également source d’opportunités pour les organisations terroristes de la région Daesh et Al-Qaïda au Yémen. Toutefois, le scenario le plus probable est une poursuite la production dans la région quand le marché aura une vision plus claire de l’issue du conflit qui devrait pour le moment resté contenu dans les frontières yéménites.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°1 - 8H30

UBS daily roundup - Fischer v Yellen compete for attention

Paul Donovan daily briefing.

• Conflict in Yemen is attracting media attention, but for markets the direct impact is likely to remain limited (saturation media coverage and its impact on sentiment is more likely to have an impact on investors than are Yemen's economic links).

• We hear from Fed Vice-Chair Fischer and Chair Yellen today – economists who are not necessarily in sympathy in terms of their ideology. Fischer is focusing on regulation (an important policy tool) and Yellen is speaking at the end of the US session on the new normal for policy, so potentially pertinent for markets.

• US data is unlikely to compete with Fed speak for market attention. Final Michigan consumer sentiment is no more reliable an indicator than the preliminary number. Final Q4 GDP is a) not final and b) somewhat old news, though we see some upside risks to the revisions.

• Japan offered its periodic data dump (presumably in the hope that the bad news will be overlooked). Retail sales and inflation figures were weak, consumer spending negative but less negative than feared, and disposable income negative but not too negative. The income figure is probably the most important as a challenge to deflation.

www.ubs.com/investmentbank




DEVISES : Cotations + Taux + Convertisseur


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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 27 Mars 2015




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