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FY Eco (25-03-2015) n°7 - 18H30 | Les obligations d’entreprises des marchés émergents sont-elles vraiment en mauvaise posture ?

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Chaque jour, votre quotidien Finyear vous offre (investisseurs et conseillers professionnels) des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

FY Eco (25-03-2015) n°7 - 18H30 | Les obligations d’entreprises des marchés émergents sont-elles vraiment en mauvaise posture ?
N°7 - 18H30

Les obligations d’entreprises des marchés émergents sont-elles vraiment en mauvaise posture ?

Malgré les vents contraires qui ont soufflé sur les économies émergentes – chute des prix des matières premières, dépréciation des devises des pays émergents face à l’USD, aggravation des tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine –, les marchés des obligations d’entreprises des pays émergents se sont finalement bien comportés durant les six derniers mois.

Certes, l’ETF (Exchange-Traded Fund) iShares Emerging Markets Corporate Bond a cédé 5,50% sur six mois jusqu’à janvier 2015, mais cela n’est pas très représentatif de l’évolution réelle du marché. Les ETF ont souffert de sorties de capitaux de la part des investisseurs «retail» à la mi-décembre, alors que la liquidité de marché était faible, ce qui n’a fait qu’exacerber leur performance négative.

En réalité, le marché des obligations d’entreprises des pays émergents, tel que mesuré par l’indice JP Morgan CEMBI Diversified, a fini à -0,44% sur la période; le segment «investment-grade», qui représente 70% du marché, a même affiché une hausse de 2,58% sur la période. Tandis que les émetteurs d’Ukraine et des pays exportateurs de pétrole les plus vulnérables, comme la Russie, ont sous-performé, plusieurs autres émetteurs ont au contraire enregistré de solides performances positives.

Le marché a en effet été soutenu par des afflux de capitaux stables de la part des investisseurs institutionnels, en particulier dans le segment «investment-grade». Ces institutionnels constituent une source d’investissement plus mature et représentent aujourd’hui une part croissante du marché des obligations d’entreprises «investment-grade» émergentes; ils sont en effet attirés par des rendements supérieurs à ceux d’émetteurs américains ou européens présentant un risque de crédit similaire (et limité).

Les fondamentaux économiques globaux sont plus faibles qu’ils ne l’étaient il y a quelques années, mais le levier des entreprises au sein des pays émergents reste en moyenne inférieur à celui observé dans les marchés développés. Par ailleurs, les émetteurs ne sont pas tous impactés de la même façon. La vigueur du dollar a pénalisé les émetteurs les plus faibles qui sont confrontés à un net décalage entre des revenus en devise locale et une dette en USD. Cela a conduit à un repricing des risques, surtout pour les émetteurs «high yield», pour lesquels le coût de financement a augmenté.

En revanche, beaucoup d’autres émetteurs, en particulier sur le segment «investment-grade», sont des exportateurs. Ainsi, la force de la devise américaine n’a eu que peu d’incidence sur leur capacité à assurer le service de leur dette, et elle a même contribué, pour certains, à atténuer la chute des prix des matières premières, en limitant la baisse de leurs revenus en termes locaux. Pour ces émetteurs, les rendements sont restés plutôt stables, réduisant ainsi le risque de refinancement.

L’impact de l’effondrement des prix du pétrole ne devrait pas non plus être surestimé. En effet, 67% des pays compris dans l’indice JPM CEMBI Diversified sont des importateurs de pétrole. En 2014 déjà, les émetteurs de Turquie ou d’Inde ont surperformé.

Le secteur du pétrole et du gaz représente environ 14% de l’indice, mais ce segment est très diversifié. Les performances peuvent ainsi fortement varier entre les entreprises spécialisées dans l’exploration – directement pénalisées par la baisse du prix du baril – et celles centrées sur la distribution.

A titre d’exemple, en décembre, lorsque le prix du brut a dévissé, les compagnies pétrolières en Inde et en Israël, notamment, ont été peu affectées et ont surperformé.

Par conséquent, il semble exagéré d’affirmer que la dette des entreprises des marchés émergents est, dans son ensemble, sur une tendance négative. Cet univers est en effet largement diversifié, avec des entreprises bien orientées et d’autres en plus mauvaise posture. A l’heure où l’environnement global paraît devenir moins favorable, il sera cependant d’autant plus nécessaire de suivre une gestion active, combinée à une analyse de crédit rigoureuse et approfondie.

En outre, la diversification restera déterminante pour protéger les portefeuilles face aux événements de crédit imprévus. Dans ces conditions, nous pensons que les obligations d’entreprises «investment-grade» des marchés émergents continueront d’offrir cette année des opportunités d’investissement attractives pour les investisseurs à la recherche de rendement mais souhaitant toutefois un risque de crédit limité.

Commentaire signé Denis GIRAULT, Responsable de la gestion obligataire émergente chez UBP

A propos du Groupe Union Bancaire Privée (UBP)
L’UBP figure parmi les plus grandes banques privées de Suisse et est l’une des banques les mieux capitalisées, avec un ratio Tier 1 de 29%. La Banque est spécialisée dans la gestion de fortune au service de clients privés et institutionnels. Basée à Genève et présente dans une vingtaine d’implantations dans le monde, l’UBP emploie 1’350 collaborateurs et dispose de CHF 98,7 milliards (EUR 93,5 milliards) d’actifs sous gestion au 31 décembre 2014.
www.ubp.com


N°6 - 13H30

Who is Benefiting from Deflation in the Eurozone?

By Howard Archer, Diego Iscaro, Raj Badiani and Timo Klein

Key points:

So far, deflation is having an important positive impact on Eurozone growth prospects by providing a significant boost to the purchasing power of consumers.

Actual deflation in the Eurozone is primarily due to sharply falling energy prices, while food prices have also been in negative territory. Importantly, though, core inflation has remained clearly in positive territory, although it fell to a record low of 0.6% in January. Core inflation edged up to 0.7% in February, but it is far too low for comfort.

Despite the marked narrowing of Eurozone deflation in February, modest deflation may well persist through to the third quarter of 2015.

What does the evidence tell us about type of deflation currently observed in Eurozone

There are clear signs that Eurozone consumers are currently taking advantage of deflation or very low inflation to lift their purchasing, and there is little, if any, evidence that purchases are currently being delayed in expectation that prices will fall further. In fact, consumer spending has been the main driving force for the Eurozone economy since mid-2014.

While overall Eurozone GDP grew 0.2% and 0.3% quarter on quarter (q/q) in the third and fourth quarters of 2014, consumer spending posted above-average increases of 0.5% and 0.4% q/q, respectively. German consumer demand led the way, rising 0.8% q/q in both the third and fourth quarters, but consumer spending also picked up in the fourth quarter in countries such as France and the Netherlands. This is echoed by the development of retail sales volumes across the Eurozone, which started to recover in early 2014 and accelerated sharply during the fourth quarter (up 0.9% q/q) and especially in January (up 1.1% month on month).

Furthermore, it is notable that the latest European Commission survey not only showed that Eurozone consumer confidence strengthened to an 89-month high in February but also that consumers' perception of whether now is a good time to make major purchases rose to a more than eight-year high. In addition, the index measuring consumers' perception of whether the next 12 months will be a good time to make major purchases rose to a six-and-a-half-year high.

Theoretical considerations underpin this evidence pointing to currently observed deflation in the Eurozone being of a benign nature and thus only a temporary phenomenon.

Country-by-Country Breakdown

Greece:
By Diego Iscaro, Principal Economist

There is evidence that falling prices are having a positive effect on Greek households. Consumption rose for the third consecutive quarter during the final three months of 2014. Meanwhile, the consumer confidence indicator from the European Commission's survey rose sharply in February, reaching its highest value since October 2009. The index measuring households' purchasing intentions over the coming 12 months improved in February, although this followed a marked contraction in January.

France:
By Diego Iscaro, Principal Economist

Consumer prices fell for the second consecutive month in February. Inflation has now been below 1.0% since the second half of 2013. Although falling prices have resulted in a marked contraction in households’ short-term inflation expectations, there are no indications that consumers are delaying their spending in anticipation to further deflation. On the other hand, indices measuring households’ purchasing intentions have shown a sharp improvement since the third quarter of 2014, while consumer confidence reached its highest level in nearly three years in February. This suggests that consumers are seeing deflation as a temporary phenomenon and are ready to take advantage of the increasing number of deals on the high street.

Germany:
By Timo Klein, Senior Economist

Although the German economy has fared much better than the Eurozone average throughout the Eurozone debt crisis observed since 2010, it has been exports and investment mostly driving this expansion until fairly recently. Until 2013, consumers remained fairly reticent on spending despite a continually improving labour market and fairly healthy nominal wage growth. In part, this is attributable to high uncertainty levels caused by the crisis itself, namely about the survival of the Eurozone and the euro as such. In addition, however, an oil and food price induced tendency towards rising inflation during 2010-12 acted as restraint for the typical inflation-averse German consumer, who rather preferred to "save for a rainy day".

This changed markedly during 2014, however. A combination of declining interest rates to record-low levels, rendering saving in interest-bearing instruments as unattractive as never before, and a sharp fall in oil prices that eventually pushed inflation into negative territory, has provided a huge incentive to finally spend the extra income stemming from ongoing increases in employment and wage settlements of 3-4%. The upward trend in consumer confidence already observed during 2013-14 thus accelerated in recent months as lasting low oil price levels gave German consumers the final push to feel confident enough about enhanced purchasing power to actually spend it on other goods and services. The perception that consumer price levels are falling thus triggered an acceleration of consumer spending from less than 1% between early 2012 and mid-2014 to more than 3% since.

Spain:
By Raj Badiani, Senior Economist

Deflation is one of the key supports for an increasingly broad-based recovery, with falling prices helping to end the prolonged decline in real incomes. Encouragingly, the latest GDP data signal that consumers are continuing to raise their spending on services and non-essential spending rather than delaying them further in anticipation of lower prices. Clearly, households are returning to the high street, attracted by the unfolding recovery, competitive pricing, and increased purchasing power to release some pent-up demand.

IHS believes that households are no longer able to delay purchases after several years of limited non-essential spending, with overall household consumption shrinking aggressively for three successive years before rising 2.4% in 2014. Critically, IHS anticipates that Spain will face an extended period of negligible inflation, whether tracking the consumer price index or GDP deflators, and this supports the view that Spain is being gripped by an internal devaluation.

A period of negative or marginal inflation developments will remain the cornerstone of the evolving recovery, helping to offset the prospect of continued nominal wage growth compression (brought about by recent labour market reforms and poor labour market conditions).

Italy:
By Raj Badiani, Senior Economist

Overall, negligible inflation developments since June 2014 have been welcomed by squeezed households who endured their real disposable income falling for a sixth successive year in 2013 (and standing 10% below the previous peak in 2009). But, the deflation environment in Italy has been more uneven, with the inflation rate moving in and out of negative territory since mid-2014.

The boost to household purchasing power has contributed to a notable recovery in consumer confidence in early 2015, which appeared to climb to the highest level since June 2002 in February, according to the national statistical office. Households expressed more confidence about the economy and their personal situation, both current and future. However, with Italy just about clambering out of recession in late 2014, alongside still dysfunctional credit markets, households remain guarded about spending on non-essential items.

Furthermore, the same confidence survey compiled during February appeared to suggest that the majority of households were expecting favourable inflation developments in the next 12 months, which seems to have resulted in a further postponement of non-essential spending during 2014. Indeed, overall consumer spending rose by just 0.3% in 2014 after contracting noticeably in both 2013 and 2012.

Special addition: The United Kingdom:
By Howard Archer, Chief UK Economist

While the UK is obviously not in the Eurozone and is not directly covered in this report, it is pertinent to look at the likely impact of deflation on the economy given that the country now stands on the brink of deflation with consumer prices only flat year on year in February and seemingly set to imminently go into negative territory.

IHS takes the view that deflation will largely have a favourable impact on the UK economy, through boosting the purchasing power of UK consumers (which has been squeezed for an extended period due to low earnings growth which has only trended up gradually since mid-2014). Despite consumer prices being only flat year-on-year in February and deflation looking imminent, it looks highly improbable that UK consumers will start delaying purchases in anticipation of falling prices. Firstly, any deflation in the UK would be driven by falling food and oil prices and would be unlikely to become generalized; indeed, core inflation (which excludes energy, food, alcohol, and tobacco) stood at 1.2% in February which is significantly some way from deflation. Secondly, while UK inflation expectations have weakened in recent months, there is crucially no evidence that consumers consider generalized or prolonged deflation to be a possibility.

Where deflation could become a problem for the UK is if it caused employers to either hold off from granting pay increases or award very small ones. This could cause consumers to become increasingly careful in their spending and be more tempted to delay purchases in case they fall further. Or it could squeeze consumers significantly when inflation starts to move back up which seems likely later this year (especially if inflation rises markedly rather than gradually as generally expected). However, with employment relatively high and likely to rise significantly further over the coming months, it is likely that the increasing tightening of the UK labour market will ensure that pay does move up. It is evident that in some sectors, companies are now finding it harder to get the skilled and experienced workers that they need, so they are likely to have to increasingly offer higher pay to attract or even retain workers. The Bank of England’s agents in their March report of business conditions commented that recruitment difficulties across the economy overall “remained somewhat above normal and had become more broad-based.” It is notable that the February purchasing managers’ survey for the dominant services sector commented that “there were reports of higher salaries being paid.

www.ihs.com


N°5 - 10H45

Greenback to the future

En 1971, les Etats-Unis, par la voix de leur président Richard Nixon, annoncent unilatéralement l’abandon de la convertibilité-or du dollar de peur que de nombreux pays européens, République Fédérale d’Allemagne en tête, demandent le remboursement de leurs excédents de dollars en or tandis que la masse de dollars en circulation atteint alors des sommets. Durant cette période trouble, l’inquiétude des pays européens avait alors reçu pour unique réponse la fameuse phrase du Secrétaire d’Etat au Trésor : « le dollar est notre devise et votre problème ». Cette décision avait finalement abouti à la fin officielle des accords de Bretton Woods en 1973 et l’adoption du régime de changes flottants, encore en vigueur aujourd’hui. Mais elle avait également conduit les européens à créer une monnaie unique afin de concurrencer l’hégémonie indésirable du dollar.

Bien sûr, le dollar reste pour le moment la principale devise de réserve, d’échanges commerciaux et de référence sur les marchés de change. Mais la grande nouveauté c’est que le dollar devient aussi le problème des américains, les rappelant ainsi à l’Histoire. Dans notre newsletter du 6 octobre 2014, nous écrivions que les exportations américaines pouvaient facilement résister à une appréciation graduelle du billet vert. Depuis, les choses ont quelque peu évolué puisque celui-ci a perdu plus de 15% alors que la Réserve Fédérale n’a pas encore entamé son processus de resserrement monétaire. Pourtant, l’amélioration qualitative et quantitative de l’emploi pourrait le justifier dès à présent.

Ainsi, il apparaît aujourd’hui que c’est bien le dollar qui contraint la politique monétaire. Janet Yellen va donc devoir trancher dans les mois prochains entre le risque de voir l’émergence de bulles spéculatives sur les marchés financiers et celui de provoquer une hausse trop forte du dollar pouvant peser sur les exportations. Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne pourra rien attendre des autres grandes Banques Centrales qui font tout pour déprécier leurs monnaies, sans même parler des rancœurs du passé. Elle pourra toujours rappeler que le principal moteur de l’économie américaine reste la consommation des ménages et non les exportations.

Jean-Gabriel ATTALI
Stratégiste Cross Asset
Kepler Cheuvreux - Investment Solutions

Achevé de rédiger le 23/03/2015

L’ACTU EN CHIFFRES

5,7% de taux de chômage au Royaume-Uni en Janvier 2015
Les réformes entreprises par le gouvernement Cameron ont permis au Royaume-Uni d’afficher une croissance du PIB de 2,6% en 2014. Par ailleurs, l’indice FTSE 100 a atteint ses plus hauts historiques soit plus de 7 000 points.

68% d’augmentation des investissements chinois à l’étranger durant le mois de février 2015
Cette envolée chiffrée à 7,25 Mds $ s’explique par l’investissement massif du géant pétrolier CNPC aux Pays-Bas, preuve que malgré des prévisions de croissance en repli, l’économie chinoise demeure dynamique.

-2,4% de baisse du cours du dollar face aux autres devises durant la 3ème semaine du mois de mars 2015
Le discours de la présidente de la FED laissant présager une hausse des taux moins forte que prévue par les intervenants du marché, a impacté négativement le dollar et les taux américains. Depuis plusieurs semaines, la hausse du dollar rendait les investisseurs sceptiques quant à la performance des entreprises américaines et ce relâchement a donc été favorablement accueilli par les bourses américaines qui ont terminé la semaine en hausse.
Kepler Cheuvreux


N°4 - 10H30

US Inflation Gains See Dollar Strengthen and US Indices Slip

Asian stocks stalled on Wednesday following declines on Wall Street, while the Dollar held on to modest gains after a rise in U.S. inflation. U.S. stocks fell for a second straight session on Tuesday, with equities maintaining a tight range that corresponded with currency fluctuations as traders focused on the Dollar's strength and its possible effect on corporate earnings. The Dow fell 104 points to close at 18,011, the S&P500 closed 12 points lower at 2,091,

The Euro was little changed at $1.0925 after slipping from an overnight peak of $1.1029 briefly reached on the upbeat Euro zone data. The Dollar was steady at 119.61 Yen following an overnight bounce from a low of 119.22. A decline in U.S. Treasury yields limited the Dollar's gains.

Brent futures for May delivery settled at $55.11 per barrel, down 81 cents. U.S. crude oil rose 6 cents to settle at $47.51.

House builder Bellway said it would reward shareholders after it posted a 53 percent rise in pre-tax profit for the six months to end-January, as it increased volumes of new homes to meet demand in a robust property market. The stock is up 4% in early trade at 2078p per share.

David Papier
Market Analyst
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.com


N°3 - 9H30

Les marchés attendus en léger repli avant l'IFO allemand

Marchés actions
Les principales places actions à travers le monde ont clôturé en ordre dispersé hier. Le CAC 40 et le Dax ont notamment pu profiter de bons chiffres macroéconomiques autour de la croissance pour progresser, tandis que le Footsie a souffert suite à la baisse de l’activité du secteur manufacturier chinois. Le CAC 40 et le Dax se sont adjugés respectivement 0.67% et 0.92% à 5 088.28 points et 12 005.69 points. Le Footsie a cédé 0.26% à 7 019.68 points. On notera que le CAC 40 est repassé brièvement au-dessus des 5 100 points en cours de séance. Le dossier grec n’a pas trop perturbé les marchés hier, les investisseurs sont pour le moment confiants et les membres de l’Eurogroupe attendent désormais les mesures et réformes promises par le nouveau gouvernement grec pour lundi prochain.

Wall Street a été plus à la peine que ses consœurs européennes. Le Dow Jones a reculé de 0.58% à 18 011.14 points, le S&P500 de 0.61% à 2 091.50 points et le Nasdaq de 0.32% à 4 994.73 points. Au milieu d’une séance plutôt calme, on retiendra que l’indicateur des prix à la consommation est sorti conforme aux attentes à 0.2% au mois de Février tandis que les ventes de logements neufs sont ressortis en nettes hausses. Ces deux points sont des bons signes pour la FED même s’il faut s’attendre à plus avant de voir la FED envisager de remonter ses taux.

La Bourse de Tokyo a grappillé 0.17% à 19 746.20 points, toujours proche de son plus haut niveau au cours des quinze dernières années. Les principales bourses européennes pourraient consolider et sont donc attendues en légère baisse à l’ouverture, après la progression de la veille. Aujourd’hui, on attendra notamment ce matin à 10h00 l’indicateur IFO du climat des affaires allemand ainsi que les commandes de biens durables aux Etats-Unis à 13h30.

Forex
La monnaie unique européenne se renforce face à sa principale contrepartie, dépassant sur la journée d’hier le niveau psychologique des 1.10$, atteignant au plus haut le niveau des 1.1031$. Ce matin la parité continue sa progression et cote à près de 9 heures aux encablures des 1.0925$, soit en hausse de 0.13% depuis l’ouverture. En effet, l’euro a su profiter de statistiques satisfaisantes en zone euro : le PMI manufacturier en Allemagne est ressorti fortement en hausse à 52.4 contre 51.5 attendu et 51.1 précédemment, indiquant que le secteur manufacturier allemand est en expansion, un chiffre bien accueilli par les investisseurs.

Aujourd’hui, les cambistes resteront dans l’attente ce matin pour la zone euro de l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne, un chiffre attendu en hausse à 107.3 contre 106.8, et qui devrait donc porter l’euro, lui permettant probablement de revenir sur les 1.10$ en cours de séance face au billet vert. A la baisse, le niveau des 1.08$ n’est pas à exclure.

Les paires en yen évoluent de manière mitigée ce matin. Le dollar contre le yen s’échange ce matin en-dessous du seuil technique des 120 yens à 119.67 yens, soit en légère baisse de 0.05% depuis l’ouverture, et est monté en séance aujourd’hui au plus haut à 119.87 yens, sans parvenir à dépasser les 120 yens. L’euro gagne du terrain face la devise nippone, cassant les 130 yens, et cote aux alentours des 130.93 yens, soit +0.21% à près de 9 heures, atteignant en séance les 130.01 yens au plus haut.

Matières premières
Les prix du pétrole sont en léger repli ce matin avant la publication des dernières données hebdomadaires sur les réserves de pétrole brut aux Etats-Unis.

Le baril de light sweet crude, qualité WTI, pour une livraison en mai est en recul de 0,87% à 47,09 usd et le baril de Brent de la mer du nord à même échéance est en baisse de 0,51% à 54,82 usd.

Le département américain de l’énergie (DoE) publiera ses chiffres hebdomadaires à 15h30, heure de Paris, sur les réserves pétrolières américaines. Rappelons que les stocks sont désormais à 458,5 millions de baril, un record depuis août 1982. Les analystes attendent une hausse de 5,6 millions de barils cette semaine mais les prédictions ont été dépassées à la hausse neuf fois sur les dix dernières semaines.

L’OPEP de son côté, se refuse toujours à baisser sa production sur l’impulsion de l’Arabie Saoudite et ne devrait pas changer de position d’ici au mois juin, date de sa prochaine réunion.

En outre, les investisseurs seront attentifs au marché du cuivre avec le retracement à la baisse d’un marché qui évolue sur des plus hauts depuis 3 mois. La fin de la grêve dans les mines d’Indonésie et le recul de la demande chinoise offre un objectif baissier autour des 273/269 cents de dollars par livre de cuivre.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°2 - 9H00

Peregrine & Black: Mid-Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European equity markets are trading little changed this morning managing to hold on to yesterday’s gains despite a sell-off in US equities yesterday evening.
Somewhat higher than expected US inflation numbers, better US housing data combined with hawkish comment by Fed Bullard reignited concerns that the Fed might raise rates rather sooner than later souring sentiment for US stocks.
Focus this morning will be on the release of the German IFO-Index expected to show a moderate improvement compared to the previous month and a speech by Fed’s Evans with traders looking for further hints regarding the timing of a possible rise in interest rates.
After yesterday’s impressive turnaround in European stocks sentiment is increasingly shifting positive again with optimism growing that the Euro-zone economy will start growing more swiftly again as the year progresses.
Lagging or weaker US markets might not necessarily completely derail the rally in Euro-zone stocks but certainly have the potential to stifle the current advance.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°1 - 8H30

UBS daily roundup - Confidence and substance

Paul Donovan daily briefing.

• German ifo business confidence data comes out in the wake of stronger than expected Euro area business sentiment reported yesterday. Markets are minded to be cheerful when it comes to Euro area economic activity, and it would be churlish to deny them the opportunity – but sentiment data is not an especially solid foundation.

• US durable goods orders are due, in an economy that is looking for the much anticipated revival in capital spending. There has been stronger investment in the US, it is just that firms have chosen to invest in labour capacity not capital capacity. With higher skilled labour costs rising, perhaps capital spending should pick up.

• Higher labour costs have contributed to the higher inflation rate in the US (it does keep surprising on the upside). We may hear from Fed President Evans on that subject in remarks today – Fed speakers are seeming to assume that rates will rise this year, in spite of the pretence of data dependency around the decision.

• With Brazil scaling back defence of the Real, emerging market currencies could be a market focus. The tired old arguments of currency wars may resurface – in spite of evidence that (for instance) Japanese exporters have only lost US market share in the wake of the 60% drop in the yen against the dollar.

www.ubs.com/investmentbank




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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Mercredi 25 Mars 2015




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