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FY Eco (15-04-2015) n°4 - 17H00 | Europe : d’un excès à l’autre

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Commentaires et chiffres du jour

FY Eco (15-04-2015) n°4 - 17H00 | Europe : d’un excès à l’autre
N°4 - 17H00

Europe : d’un excès à l’autre

Communiqué de Dorval Finance relative à son analyse des marchés, ses anticipations, sa vision des marché actions et choix d’allocations.

+17,5%. Ainsi s’achève le deuxième meilleur trimestre de l’Eurostoxx50 depuis la sortie de la crise financière de 2008-09. Les indices européens ont rebondi de 66% depuis le discours fondateur de Mario Draghi en juin 2012. Les investisseurs se posent assez logiquement la question de rester, rentrer ou sortir du marché action européen. Même s’il semble difficile d’extrapoler la performance du premier trimestre 2015 au reste de l’année, Dorval Finance pense que la période favorable aux marchés d’actions, notamment en Europe, est loin d’être terminée.

La BCE change la donne

Dès le mois de janvier, la Banque Centrale Européenne a annoncé un programme d’achat de titres souverains pour compléter le programme d’achat de prêts titrisés (ABS) et d’obligations bancaires sécurisées (covered bonds). Avec un total de 60 Md€ par mois et une durée liée à l’atteinte des objectifs d’inflation (et au minimum jusqu’en septembre 2016), le « Quantitative Easing » de la BCE change radicalement la donne. En franchissant le Rubicon des achats de titres souverains, la BCE envoie un signal fort de sa volonté de sauvegarder le système financier de la Zone Euro, d’accélérer sa défragmentation et de ramener l’économie européenne hors de sa trajectoire déflationniste.

Par de nombreux aspects, ce programme est plus puissant que celui conduit par la Fed, la BoE (Bank of England) et même la BoJ (Bank of Japan). De par la fragmentation du système financier, les achats de la BCE transitent par des tuyaux plus petits, ce qui accentue la pression qu’ils exercent. En déchargeant les banques européennes des titres publics de leur propre Etat, la BCE résorbe la boucle infernale dette publique – banques qui avaient accéléré la crise de l’euro en 2011-12.

Les conditions financières sont les plus favorables des 20 dernières années avec la concomitance d’une liquidité ultra-abondante, d’un effondrement des taux d’intérêt, d’une dépréciation de l’euro et de la division par deux du prix du pétrole.

Reprise dans la Zone Euro, expansion aux Etats-Unis

La reprise cyclique de la Zone Euro se confirme et se renforce. Le consensus attend +1,3% de croissance en 2015 et +1,6% en 2016. La BCE, plus optimiste, anticipe +1,5% en 2015 et +1,9% en 2016. Dorval Finance anticipe une croissance plutôt dans le haut de fourchette. Une croissance supérieure à +2% dès le deuxième semestre 2015 semble tout à fait atteignable.

L’amélioration n’en est qu’à ses débuts. L’Europe n’est sortie de sa double récession (2008-09 et 2011-13) qu’au premier trimestre 2013. Il a fallu 5 ans aux Etats-Unis pour retrouver une économie suffisamment solide pour que chaque pause dans la croissance ne crée plus une panique de rechute. L’année 2014 est une parfaite illustration de cette panique à l’œuvre en Europe. Dès que les statistiques européennes se sont dégradées au printemps, la peur de la dépression/déflation ont fait un retour en force. Même la reprise actuelle laisse de nombreux sceptiques sur le bord de la route.

La politique monétaire dans le miroir inversé de la période Volcker

Quant aux Etats-Unis, leur cycle économique, déjà plus mûr, entame sa phase d’expansion. Tous les investisseurs se préparent au resserrement de la politique monétaire qui accompagne historiquement cette période du cycle. Sauf que la situation est aujourd’hui celle d’un miroir inversé de l’ère Volcker. Les années 70-80 ont été dominées par le credo anti-inflationniste du gouverneur de la Fed Paul Volcker. Pour extirper l’inflation de l’économie il fallait toujours pécher par excès de resserrement. Dans le doute, garder des taux d’intérêt réels élevés. Aujourd’hui, dans l’ère Ben Bernanke et plus encore Janet Yellen, il faut plutôt pécher par excès de souplesse. Dans le doute, garder des taux d’intérêt réels bas, pour extirper le spectre de la déflation. Ainsi, la normalisation tant attendue de la politique monétaire doit être un non-évènement. Une normalisation qui ne commencera pas avec la première hausse de taux quelque part à partir de juin ou de septembre mais qui a déjà débuté en 2013 avec le « tapering » du Quantitative Easing.

La valorisation des actions n’est pas à un niveau d’inconfort

Reste la question de la valorisation. Concernant le marché américain, Dorval Finance le considère un peu cher mais il reflète la qualité des valeurs. Concernant le marché européen, l’équipe de gestion l’estime au juste prix, si ses attentes de croissance des résultats supérieurs au consensus sont validées dans les faits. Au final, la valorisation globale des indices actions n’envoie pas de signaux d’alertes.

Le potentiel du marché américain est limité à court terme, contraint par une valorisation déjà riche, des marges en au haut de cycle et l’appréciation du dollar. Celui du marché Européen est beaucoup plus large, avec un potentiel de rebond des résultats substantiels, mais est aussi plus risqué.

Quelques poches attractives dans l’obligataire

Concernant les autres classes d’actifs, le crédit européen garde les faveurs de Dorval Finance mais son rendement ajusté du risque est moins intéressant que celui des actions. Dans cet univers, l’équipe de gestion continue d’apprécier les subordonnées bancaires, les souverains périphériques de la Zone Euro et le haut rendement. Le haut rendement américain retrouve des valorisations plus confortables que ces dernières années. Il est cependant tributaire du pétrole du fait de la forte pondération du secteur de la production-exploration dans ce marché (entre 15% et 20%). Enfin, Dorval Finance commence à regarder la dette émergente en devise locale. Si, comme le pense Dorval Finance, la première hausse de taux de la Fed est un non-événement, il y aura un retour d’intérêt sur cette classe d’actifs.

Les scénarii de risque

Qu’est-ce qui pourrait gripper cette mécanique bien huilée ? Parmi les risques, le politique reste d’actualité. Notamment un accident Grec. Le scénario le plus probable reste celui de l’évitement, une spécialité européenne : ni crise ouverte, ni solution définitive. Mais il faut reconnaitre qu’il y a quelque complaisance de la part des investisseurs sur cette question. Difficile de gérer ce type de risque, sauf à rester en vigilance constante et mettre en oeuvre une flexibilité dans ses allocations. Autre risque souvent évoqué : les marchés émergents. La crainte d’une crise financière en Chine est un thème lancinant depuis 2012. Les efforts du gouvernement chinois et le temps qui passe ont cependant réduit le risque. L’autre grand thème transversal est celui de la dette des entreprises émergentes non financières en dollar. L’appréciation tendancielle du dollar est l’équivalent d’un resserrement des conditions financières pour des entités endettées en dollar. Cependant, le risque de crise bilancielle comparable à la période 1997-2002 semble faible aujourd’hui. S’il existe un risque dans la dette privée ou publique des pays émergents, il est plus lié à la trajectoire des matières premières qu’à celle du dollar. En effet, une large partie de la dette émergente en dollar est liée d’une manière ou d’une autre au secteur de l’énergie et des matières premières. Dans ces secteurs, la dette en devise étrangère est couverte par des revenus ou des actifs libellés en devises étrangères. Selon Dorval Finance, une récente étude de la BCB (Banque Centrale du Brésil) sur le cas brésilien illustre ce résultat avec moins de 3% du PIB en dette en dollar non couverte.

Un environnement toujours favorable aux actions internationales

L’environnement de taux d’intérêt bas, une croissance mondiale moins divergente grâce au retour de la croissance en Zone Euro et des valorisations raisonnables à ce stade du cycle sont un support pour les actions internationales et notamment celles de la Zone Euro.

A propos de Dorval Finance
Dorval Finance : Flexible par conviction
Dorval Finance est une société de gestion de portefeuille agréée par l'AMF depuis 1993. Dorval Finance met en oeuvre une gestion de conviction à vocation patrimoniale, caractérisée par une gestion active, éloignée des indices. Elle a notamment développé une «gestion flexible », destinée à répondre à la volatilité et aux incertitudes du marché : en fonction des anticipations de marché des gérants, l’allocation actions des fonds peut ainsi fluctuer de 0 à 100 % dans un souci constant de préservation du capital des investisseurs.
Sous la responsabilité de Stéphane Furet, directeur général et de Louis Bert, directeur général délégué en charge des gestions, Dorval Finance propose une offre de sept fonds complémentaires : une gamme actions européennes composée de Dorval Manageurs, Dorval Manageurs Europe, Dorval Manageurs Small Cap Euro et une gamme flexible constituée de Dorval Convictions, Dorval Convictions PEA, Dorval Flexible Monde, Dorval Flexible Emergents.
Grâce à son partenariat avec Natixis Asset Management, l’offre de Dorval Finance est commercialisée par la plate-forme internationale de distribution de Natixis Global Asset Management, ainsi que par les réseaux bancaires français du Groupe BPCE. Dorval Finance affiche 520 millions d’euros d’encours sous gestion à fin Décembre 2014.

A propos de Natixis Asset Management
Avec 313,3 milliards d'euros sous gestion et 648 collaborateurs (1), Natixis Asset Management se place aux tout premiers rangs des gestionnaires d'actifs européens. Natixis Asset Management offre à ses clients (investisseurs institutionnels, entreprises, banques privées, distributeurs et réseaux bancaires), des solutions sur mesure, innovantes et performantes, organisées autour de 6 grandes expertises : Taux, Actions européennes, Investissement et solutions clients, Structurés et volatilité développé par Seeyond(2), Actions globales émergentes et Investissement responsable développé par Mirova(3). L’offre de Natixis Asset Management est commercialisée par la plateforme de distribution mondiale de Natixis Global Asset Management qui offre un accès aux expertises de plus de vingt sociétés de gestion présentes aux États-Unis, en Asie et en Europe.
www.nam.natixis.com

(1) Source : Natixis Asset Management – 31/12/2014.
(2) Seeyond est une marque de Natixis Asset Management.
(3) Mirova est filiale à 100% de Natixis Asset Management.


N°3 - 16H00

Prévisions du FMI : une croissance en reprise mais aussi quelques mauvaises nouvelles !

Par Patrice Gautry Chef Economiste de l’UBP.

Une croissance mondiale qui a bien du mal à accélérer

La croissance mondiale devrait atteindre 3.5% en 2015 et 3.8% en 2016, selon les prévisions du FMI. Cependant, il est frappant de voir que la conjoncture mondiale reste depuis 2013 sur un rythme de 3.4%-3.5%. Le crédit, le commerce mondial et peut être aussi la technologie ne sont plus des accélérateurs de croissance comme en 2000-2007. Cela ne prouve pas un arrêt de la globalisation, mais les moteurs de la croissance sont devenus domestiques et régionaux.

La croissance est redistribuée en faveur des pays développés

La bonne nouvelle pour les pays développés est que leur croissance devait atteindre 2.4% en 2015 et 2016. Mais l’accélération de 1.8% à 2.4% se fait au détriment des pays émergents qui continuent de ralentir. Si l’Europe et le Japon bénéficient d’une conjoncture en amélioration en 2015 et 2016, l’activité s’est fortement dégradée en 2015 en Russie, au Brésil et en Chine et ne s’améliore que très modestement en 2016. Seule, l’Inde tire son épingle du jeu parmi les pays émergents.

La croissance 2015 des pays développés est alimentée par des chocs positifs

Le FMI a relevé les perspectives de croissance pour l’Europe (1.5% ; +0.3 point), le Japon (1% ; +0.4 point), mais abaissé celles attendues aux Etats-Unis (3.1% ; -0.5 point). Il distille des avertissements pour le futur en rappelant que les bons chiffres de cette année résultent d’une suite de chocs positifs: baisse des prix du baril (impact sur la croissance estimé entre 0.5 et 1 point), baisse de l’euro et du yen (0.5 point de croissance mondiale en plus) et baisse des taux longs et politiques monétaires expansives (on peut encore ajouter un demi-point sur la croissance).

Et après 2016, le « Nouveau Médiocre » ?

Mme Lagarde a averti que sans relance de l’investissement, de la productivité, d’une flexibilité accrue sur le marché du travail et d’une bonne gouvernance (Etats et entreprises), la croissance mondiale resterait faible. Les chiffres 2015 et 2016 ne sont pas aussi médiocres que cela, mais peut être que l’avertissement vaut pour au-delà 2016.

Une fois les effets des stimuli monétaires, de la baisse du pétrole et de la fin de l’austérité fiscale évaporés, seul l’investissement (infrastructures, équipements, recherche et développement) permettra à la croissance de tenir le rythme grâce à un potentiel de croissance enfin reconstruit. Sinon la croissance mondiale s’essoufflerait à nouveau: il n’est pas certain que les marchés financiers aient envie d’entendre ce genre de message !

Groupe Union Bancaire Privée (UBP)
www.ubp.com


N°2 - 9H00

L'actualité des entreprises en France redonne du soutien au marché action

Marchés actions
Les marchés américains ont terminé la séance d’hier en ordre dispersé. Les investisseurs digéraient la publication de ventes au détail décevantes et de résultats d’entreprises de premier plan. Ainsi, le Dow Jones gagnait 0,33% à 18 036,70 points. De son côté, le Nasdaq reculait de 0,22% à 4 977,29 points. Enfin, l’indice élargi, S&P 500 grappillait 0,16% à 2 095,84 points.

Après un début de journée poussif marqué notamment par des ventes au détail ressorties en-dessous des attentes, les indices américains ont opéré un rebond à partir de la mi-journée. Le rebond des cours du pétrole, positif pour les valeurs énergétiques et les bons résultats dans le secteur bancaire ont permis d’initier ce mouvement. Ainsi, du côté des valeurs, on notera la bonne tenue d’Exxon Mobil et de Chevron qui gagnaient respectivement 1,5% et 2,2%. Par ailleurs, dans le secteur financier, JP Morgan Chase grimpait de 1,56% après l’annonce d’un bénéfice en hausse de 12%. On notera également le bond de plus de 14% du groupe de cosmétique Avon qui étudie de nouvelles mesures stratégiques comme la cession de ses activités nord-américaines.

D’une manière générale, les marchés restent attentistes alors que la saison des résultats n’a pas encore délivré tous ses enseignements et que l’incertitude sur les intentions de la FED demeure toujours.

Ce matin, le Nikkei clôturait sans grande tendance. L’indice nippon cédait 0,20% à 19 869,76 points. La dynamique hésitante de Wall Street et le renforcement du yen face au dollar ne laissaient pas de place à une poursuite du mouvement de hausse. On notera également la publication de chiffres décevants en Chine avec notamment l’annonce d’une croissance de 7% en rythme annuel, un plus de bas de six ans.

Les marchés européens sont, quant à eux, attendus en légère hausse ce matin. La séance s’annonce chargée en annonces. Les investisseurs seront notamment attentifs à la réunion de la BCE cet après-midi avant plusieurs indicateurs américains parmi lesquels la production industrielle. Du côté des entreprises, la journée s’annonce également animée avec notamment dans l’après-midi les résultats de Bank of America. Danone et Rémy Cointrau ont déjà annoncé des résultats globalement encourageants ce matin avec des chiffres d’affaires meilleurs qu’attendu. Enfin, les titres Nokia et Alcatel Lucent devraient encore être observés attentivement aujourd’hui. Les deux entreprises ont annoncé de manière officielle leur fusion. Dans cette opération, Alcatel Lucent serait valorisée à 15,6 milliards d’euros. Pour rappel, le titre gagnait 16% hier suite à l’annonce.

Forex
La monnaie unique peine à se redresser face au billet vert, toujours affaiblie par les incertitudes sur le dossier grec. En début de semaine, la commission européenne a rappelé que beaucoup de travail restait à être réalisé pour Athènes. De son côté, l’économiste en chef du FMI n’excluait pas le scénario d’une crise grecque. Les investisseurs s’interrogent désormais sur la capacité de la Grèce à rembourser sa dernière tranche d’aide du plan d’aide UE-FMI alors que ses créanciers ont demandé au gouvernement grec une liste de réformes d’ici le 20 avril.

De son côté, le billet vert a été pénalisé par la publication des ventes de détails aux Etats-Unis qui sont ressorties plus décevantes qu’attendu. Les ventes de détails ont rebondi de seulement 0,9% lorsque les analystes tablaient sur une hausse de 1,1%.

Dans ce contexte, la monnaie unique se négocie pour 1,0642 dollar ce matin face au billet vert et reste stable à 127,26 yens face à la devise nippone. Le dollar américain s’échange pour sa part face à la monnaie japonaise à 119,57 yens.

La livre sterling gagne du terrain face à ses principales contreparties pour se négocier à 1,4766 dollar face au billet vert et atteindre 0,7206 pence pour un euro. Aujourd’hui les marchés suivront la publication des chiffres de la balance commerciale de la zone euro sur le mois de février qui seront dévoilés ce matin. La croissance chinoise a de son côté ralenti pour tomber à 7% en rythme annuel pour le premier trimestre de cette année. Les investisseurs resteront également attentifs à la publication de nombreux résultats d’entreprises outre-Atlantique qui servira de baromètre sur l’activité américaine.

Matières premières
Le pétrole grimpe pour une cinquième journée consécutive alors que l’Iran a rejoint la Libye en appelant l’OPEP à de réduire leur production. Le contrat du WTI sur mai a augmenté de 47 centimes à $53.76 le baril, il avait progressé de $1.38 à $53.29 hier. Les volumes montrent que cette hausse est moins significative puisqu’ils sont 39% inférieurs à la moyenne des 100 jours. Le contrat sur le Brent de mai lui expire aujourd’hui, il a grimpé de 57 centimes à $59 alors qu’il avait déjà pris 50 centimes hier à $58.43. Le contrat sur Juin maintenant plus actif est passé au-dessus des $60 à $60.27.

Le Ministre du pétrole Iranien a suggéré hier que l’OPEP devrait réduire d’au moins 5% sa production. Samir Kamal, le représentant de la Libye à l’OPEP lui avait dit que l’organisation devrait réduire de 800 000 barils par jour sa production pour pouvoir accueillir la nouvelle offre de l’Iran.

Les prix ont profité également de l’annonce de l’EIA de l’autre côté de l’atlantique qui prévoit une baisse de la production du pétrole de schiste d’environ 57 000 barils par jour. L’avancée des stocks hebdomadaires sera publiée cet après-midi, ils sont attendus en hausse mais de manière moins accentuée que la semaine précédente. Les stocks auraient augmenté de 3.6 millions de barils, rappelons que les stocks totalisent actuellement 482.4 millions de barils.

Du coté des métaux précieux, l’once d’or se stabilisait en dessous des $1200 ce matin après sa forte progression entrainé par les ventes au détail américaines moins bonnes que prévues sur le mois de mars. L’once d’or perdait 0.1% ce matin à $1191.80.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°1 - 8H30

UBS daily roundup - China, ECB and Fed Beige Book - a fun day...

Paul Donovan daily briefing.

• Chinese data has been released, to be treated with all the reverence Chinese data deserves. China's Q1 GDP was 7% in line with expectations (of course). The retail sales figure was again over 10%, as it has been all quarter – indicating the shift in favour of the consumer within the economy.

• The Euro area has media reports that Greece will not get cash before May – markets fret about this, but if innumerable debt ceiling crises in the US have taught us anything it is that we should be wary of assuming when governments run out of cash. German final consumer price inflation should confirm the initial acceleration.

• The European Central Bank is not expected to do anything on policy, not is it likely to admit the deflation fears were never realistic in the Euro area. It will, however, likely point to improving credit conditions with a degree of complacency.

• US manufacturing production should be relatively positive (better auto production is helping here). However lower oil prices and warmer weather will affect energy production and utilities production, which will weigh on headline industrial production. The Fed's Beige Book is scheduled for release.

www.ubs.com/investmentbank





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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Mercredi 15 Avril 2015




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