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FY Daily Briefings - 15 juillet 2014 (#17 - 16H45)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 15 juillet 2014 (#17 - 16H45)
#17 - 16H45

France : La réglementation en vue du Bitcoin

Une note de Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.

La première réponse concrète de la France au développement du Bitcoin est celle de la taxation. Elle symbolise l'intégration dans le cadre des prérogatives de la puissance publique et de la régulation économique et financière d'un phénomène qui y échappait jusqu'à présent. Dans les faits, les possibilités sont toutefois encore nombreuses pour les détenteurs de Bitcoins de contourner la législation nationale dont l'impact sera vraisemblablement faible tant que les démarches de la France seront isolées aux niveaux européen et international.

La réaction gouvernementale a cependant le mérite d'acter l'essor certainement inexorable des monnaies virtuelles et d'essayer de l'accompagner au mieux. Dans cette perspective, l'abandon de l'anonymat, une caractéristique qui explique en grande partie le succès initial du Bitcoin, est le préalable nécessaire afin d'avoir une acceptation plus large dans les échanges des monnaies virtuelles.

Par ailleurs, les Etats ne pourront pas à terme seulement user de l'arme de la taxation pour essayer de contrôler ce phénomène, il faudra aussi prévoir une vraie réglementation, éventuellement sous l'égide du FMI qui aurait parfaitement la légitimité pour agir en la matière. Il s'agira notamment de définir quel statut exact les monnaies virtuelles peuvent avoir par rapport aux monnaies nationales émises par les banques centrales et d'établir des réglementations à propos des produits dérivés sur le Bitcoin qui impliquent aujourd'hui des risques très élevés pour les investisseurs.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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#16 - 16H15

Alerte SwissLife Banque Privée : Commentaires des marchés financiers

Les banques centrales alimentent les marchés, mais les investisseurs restent en quête de catalyseurs.

La Fed conduira encore longtemps une politique ultra-accommodante, Janet Yellen le répète à chaque occasion ; mais deux autres banques centrales, dans le monde, et non des moindres sont aujourd’hui sur la même ligne de conduite : la BCE et la Banque du Japon. Les investisseurs ont bien compris qu’une bonne partie de ces liquidités étaient en quête de placements sur les marchés et qu’elles constituaient donc un soutien non négligeable.
D’un point de vue strictement économique, les catalyseurs font en revanche défaut car les « tendances sont lentes » et on pourrait même avoir connu un léger ralentissement en Europe sur le deuxième trimestre.

Etats-Unis : malgré le rebond, le retard ne pourra pas être entièrement comblé d’ici fin 2014

Le PIB du premier trimestre aura finalement baissé de, 2.9 %, reflétant donc ainsi une activité économique en forte contraction, surtout à cause des stocks, mais aussi de la consommation et des exportations.
La reprise reste fragile, même si un rebond (consommation notamment) est attendu pour le deuxième trimestre.
De ce fait, la Fed abaisse sensiblement ses prévisions de PIB pour 2014, à 2.1-2.3 %, ce qui n’empêche pas une nouvelle réduction des rachats d’actifs mensuels de l’ordre de 10 milliards. La politique ultra-accommodante est réaffirmée, dégageant ainsi l’horizon pour les douze prochains mois, pour un retournement à la hausse des taux directeurs.
Les statistiques sont restées globalement satisfaisantes pour le marché de l’emploi (malgré une nouvelle détérioration du taux de participation) et les ISM ; de son côté, le taux d’utilisation des capacités de production n’est pas en reste et se hisse au-dessus des 79.
Du côté de l’immobilier, les chiffres sont excellents, pour le neuf, en mai (+18.6 %), l’indice NAHB progresse (de nouveau sur la moyenne historique), les mises en chantier se maintiennent, mais les permis de construire marquent un repli plus sévère que prévu.

Japon : le yen se renforce

Le recul de la consommation a été beaucoup plus sévère qu’anticipé, en mai (- 8 % contre -2.3 % attendu) et la balance commerciale reste toujours lourdement déficitaire.
La seule vraie bonne nouvelle est venue de la production industrielle, en grande partie, grâce aux secteurs de l’automobile, des composants électroniques et des équipements industriels. Par ailleurs, la dernière enquête Tankan laisse espérer une reprise marquée de l’investissement pour les grandes entreprises.
L’évolution du yen, qui a cassé son trend baissier, depuis plusieurs semaines, semble moins grave qu’il n’y parait, dans la mesure où, d’une part, cela devrait soulager la facture des importations, notamment en termes d’énergie, d’autre part, le changement imposé aux fonds de pension, en matière d’exposition aux actions domestiques, devrait constituer le vecteur primordial pour diriger les flux vers ces investissements.
Le principe d’une baisse du taux de l’IS sous les 30 %, au cours des prochains trimestres, mesure très attendue, a été entériné par la majorité, la Diète devant statuer à l’automne.

Zone euro / Europe : toujours à deux vitesses entre la France malade et la Renzimania

La France se caractérise par un certain immobilisme, la seule lecture des chiffres ne faisant apparaître qu’une poursuite de la dégradation : chômage, croissance et dette. Bercy anticipe toujours une hausse du PIB de 1 % pour 2014, alors que l’INSEE ne table que sur 0.7 %, ce qui signifie, que la discussion sur la loi de finances rectificative ne sera pas une partie de plaisir. Après l’INSEE, la Cour des Comptes risque de se faire entendre, de même que Bruxelles, avant la fin de l’année.
Matteo Renzi use de son aura, pour continuer à réformer, chez lui, mais compte bien faire bouger les lignes également dans la zone euro ; l’Italie vient de prendre la présidence de l’Union. La confiance est restaurée dans la péninsule, mais pour l’instant, si l’on a vu des baisses d’impôts, on attend toujours des réductions de la dépense publique. Or elle passe par une refonte de l’Administration, qui gangrène le pays ; autre fléau : le chômage, qui continue à grimper. Autant de maux latins, que nous connaissons bien.
Le Royaume-Uni continue à délivrer de bons chiffres, tant pour la croissance, que pour le taux de chômage. Eclaircie du côté de l’inflation en mai, ce qui n’empêche pas la livre de continuer à se renforcer, compte tenu des propos du gouverneur de la Banque d’Angleterre.
Mario Draghi devait faire des annonces concrètes et il n’a pas déçu. Il voulait, à la fois, prévenir le risque de déflation et relancer l’activité de la zone euro. Il est clair que le passage en territoire négatif du taux de dépôt des banques constitue une mesure non conventionnelle, qui marque les esprits.
L’inflation a atteint 0.5 %, en mai, et cette donnée a certainement aidé à convaincre l’ensemble des membres du Conseil de la BCE pour un nouvel assouplissement monétaire. La ligne semble fixée pour plusieurs mois, bien qu’une marge de manoeuvre subsiste pour soutenir le crédit (TLTRO ou achat d’ABS), ou pour lancer un QE, mais, uniquement, si l’inflation venait encore à faiblir.

Zones émergentes : la Chine toujours soutenue par des stimuli

La Chine continue dans la direction qu’elle s’est tracée, il y a déjà un certain temps et semble en mesure d’atteindre son objectif de 7.5 % environ de croissance cette année. Pour la première fois depuis 2013, le PMI manufacturier HSBC repasse la barre des 50. Pour arriver à ses fins, Pékin poursuit sa politique de stimuli, initiatives ciblées, dernièrement, sur l’agriculture et les PME.. En même temps, on annonce un coup de pouce pour certains projets (énergie, logements, transports).
La production industrielle, comme les ventes de détail, sont en hausse, sans surprise. Des craintes sont en revanche toujours perceptibles du côté de l’immobilier, dont les prix ont baissé en moyenne de 11% en un an, le marché ayant été affecté dans plus de la moitié des 70 plus grandes villes chinoises.
La situation en Inde évolue lentement, dans le bon sens, pour le PMI manufacturier et l’inflation, mais c’est surtout au niveau de la production industrielle d’avril, que les attentes ont été nettement dépassées.
Dans l’immédiat, le nouveau premier ministre se déclare prêt à faire adopter un budget impopulaire, pour rétablir les finances publiques.
En Amérique du Sud, les perspectives du Brésil continuent à être révisées en baisse par les économistes, mais un changement de cap semble acquis en fin d’année, quelle que soit l’issue des présidentielles.
Pas d’amélioration sur le front de l’inflation, mais le real se renforce contre le dollar.


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#15 - 16H00

German ZEW Indicator at 11-Month Low, JP Morgan sees a Y-o-Y Revenue Fall Whilst Goldman Reports a Y-o-Y Rise

European stock markets have shed earlier session gains to trade lower following disappointing data from Germany as well as continued worries about the health of Portugal’s Banco Espirito Santo. BES shares fell to record lows in the session amidst growing fears about the bank’s exposure, with many appearing unconvinced by comments from Portuguese authorities that the bank will not need a bailout and a reappearance of worries that this might impact the Eurozone as a whole.

Meanwhile, sentiment was also knocked by a damp German ZEW survey in which the economic sentiment indicator dropped to an 11-month low of 48.1 for July, indicating a slowdown in the German economy, in line with other poor German data signals of late. This latest reading contributes to fears that the largest economy in the Euro zone is stalling, which could have a negative effect on the region as a whole. The poor survey numbers contributed to the Euro's decline today; it’s now around 0.3% lower against the US dollar, at $1.357.

By mid-day in the European trading session, markets were digesting earnings from US banking giants JPMorgan and Goldman Sachs. JPMorgan Chase profits fell to $6bn/$1.46 a share, from $6.5bn/$1.60 a share in Q2 of 2013. The bank also saw a slide in revenues, which fell 2% to $25.3bn. Goldman Sachs meanwhile reported a surprise rise in second-quarter profits, earning $2.04bn/$4.10 a share, having earned $1.93bn/ $3.70 a share in the same quarter a year earlier.

Attention now turns to Janet Yellen’s monetary policy testimony to the Senate banking committee today, and to the House Committee on Financial Services tomorrow. Economic data out today in the US seems likely to be a talking point - US retail sales rose less than expected in June, climbing 0.2% versus expectations of 0.6%, which suggests that consumers in the US have lacked the confidence to go out and spend following the poor winter season.

In the UK, inflation beat expectations last month, rising to 1.9%. Bank of England governor Mark Carney testified before UK lawmakers earlier and emphasised that UK inflation expectations remained "well anchored", but it’s unclear whether Britain will see an interest rates hike by the end of this year.

Correction:
The previous press release said the ZEW Index showed a 48.1 figure in July For Germany. The German figure was in fact 27.1. The 48.1 figure was for the Eurozone as a whole. We apologise for the error.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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#14 - 15H45

Les inquiétudes suscitées par l’impact d’une future hausse de taux par la Réserve fédérale sont excessives

J.P.Morgan Asset Management : bulletin hebdomadaire.

Plus de deux années se sont écoulées depuis la dernière correction (définie comme une baisse de 10 % et plus) subie par les actions internationales. Depuis 1989, au cours des périodes de hausse des actions, l’indice MSCI ACWI a enregistré 14 corrections à deux chiffres à la suite desquelles la tendance haussière a repris sa course – soit une tous les 17 mois en moyenne. Trois autres corrections ont par la suite constitué le point de départ de tendances baissières généralisées : 1990, 2001, puis 2008. Ainsi, après 25 mois (à un mois près) de hausse, sommes-nous à la veille d’une correction supérieure à 10 % pour les actions internationales ? Pas nécessairement, mais il existe des facteurs à prendre en compte sur certains marchés, particulièrement en Europe.

Un marché haussier interrompu n’ayant pas subi de correction de 10 % et plus pendant plus de deux ans n’est pas sans précédent. L’indice MSCI ACWI a progressé de novembre 2003 à août 2006, et d’août 1992 à juillet 1997, sans avoir enregistré de recul à deux chiffres, générant ainsi des performances de respectivement 40 % et 93 %. La durée de la phase haussière ne constitue donc pas nécessairement un facteur décisif. L’orientation sous-jacente des données économiques et des bénéfices des entreprises ainsi que celle de la politique de la banque centrale sont par contre nettement plus cruciales.

Concernant ces facteurs, on constate une dichotomie entre les Etats-Unis et l’Europe. Aux Etats-Unis, les perspectives macro-économiques et celles des bénéfices s’améliorent mais cette évolution fournit à la Réserve fédérale (US) les arguments nécessaires pour adopter un biais plus rigoureux. Avec un taux directeur de 25 pb depuis désormais 66 mois, contre de précédents planchers de sept mois seulement entre 1970 et 2007, les inquiétudes montent sur les conséquences possibles d’une politique monétaire plus rigoureuse.

L’enseignement du passé suggère que ces craintes pourraient s’avérer excessives. Au cours des huit cycles de hausse entamés par la Réserve fédérale depuis 1970, l’indice S&P500 a enregistré une performance moyenne sur 12 mois glissants de 10,7 % - contre une moyenne de 8,7 % pour la totalité de la période considérée. Si, au cours des cycles haussiers, les ratios cours/bénéfices ont tendance à se contracter d’environ 3 pts en moyenne depuis 1970, la croissance du BPA atteint un taux moyen de variation annuelle de 16 % et plus, contre 5 % au cours de toutes les autres phases.

Par conséquent, s’il est exact que les meilleures performances annuelles de l’indice S&P ont été enregistrées juste après les creux des cycles, qui coïncident habituellement avec les points bas des taux directeurs de la Réserve fédérale, l’idée qu’une hausse des taux se traduit inévitablement par un recul des actions n’est pas corroborée par les données historiques. Il en est de même pour l’idée très répandue selon laquelle la volatilité doit progresser lorsque la Réserve fédérale en vient à durcir sa politique monétaire. Depuis 1990, l’indice VIX est généralement resté faible et stable au cours des cycles de hausse des taux. En général, le VIX n’a progressé de façon significative qu’après le pic du cycle de hausse du taux directeur de la Réserve fédérale et après des signes de faiblesse de l’économie.

Si la Réserve fédérale se dirige vers un resserrement de sa politique monétaire en réponse à l’amélioration des bénéfices et à la croissance de l’économie, les craintes d’un effondrement imminent de l’indice S&P sont probablement infondées. La poursuite de la politique de taux zéro dans un contexte de stagnation de l’économie serait bien plus préoccupante. Dans la mesure où les indicateurs avancés attirent l’attention sur une hausse progressive de la croissance de l’économie et des bénéfices aux Etats-Unis au cours du second semestre 2014, nous estimons que les actions américaines bénéficient de facteurs de soutien favorables.

A l’inverse, en Europe, les perspectives macro-économiques et celles des bénéfices restent atones, avec toutefois un facteur de soutien lié à l’espoir d’une annonce par la Banque centrale européenne (BCE) d’un plan d’assouplissement quantitatif (QE). La première réaction à l’annonce d’opérations de refinancement à long terme (LTRO) par la BCE et à la promesse d’un QE “en cas de nécessité” a provoqué une hausse des actifs risqués. L’écart moyen entre les obligations à 10 ans grecques, irlandaises, portugaises, italiennes et espagnoles et le Bund à 10 ans s’est contracté de 30 pb pour s’établir à 180 pb immédiatement après la réunion de la BCE en juin. Mais les inquiétudes suscitées par les récentes statistiques sur l’activité économique en Europe et dans les pays émergents ont effacé cette amélioration et les spreads sont désormais redevenus plus élevés qu’avant la déclaration de la BCE.
Cette situation contraste avec celle des Etats-Unis où les marchés avaient anticipé le QE de la Réserve fédérale. Sur la voie du QE (US), l’atonie des statistiques économiques susceptible de précipiter le début de l’intervention de la Réserve fédérale avait provoqué un rallye des marchés. Dans ces conditions, pourquoi ce phénomène ne se reproduit-il apparemment pas en Europe ? Il est pourtant quasiment certain que la faiblesse des données et la menace de la déflation vont forcer la main de la BCE. Nous identifions quatre facteurs de divergence par rapport à la situation américaine (US) : le positionnement, la demande mondiale, le taux de change et la position politique de la Réserve fédérale.

Concernant le positionnement, les actifs européens à fort bêta, particulièrement la dette périphérique, sont déjà largement investis alors que le mouvement des flux de capitaux vers les actions européennes est en train de décliner par rapport aux actions des marchés américain (US) et émergents. L’Europe est également davantage orientée vers l’exportation que les Etats-Unis et il lui manque une reprise de sa consommation domestique telle qu’elle est à l’oeuvre aux Etats-Unis, ce qui rend les actifs européens vulnérables à un nouvel accès de faiblesse de l’économie mondiale, même si les statistiques américaines (US) continuent de s’améliorer. De même, le taux de change n’apporte pas un quelconque soutien. Alors que les QE mis en oeuvre par la Réserve fédérale, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon ont contribué à affaiblir leurs devises respectives, l’euro reste obstinément fort malgré l’ampleur du QE de la BCE.

Les entreprises européennes donnent de plus en plus de la voix à propos du niveau excessif de leur monnaie et de ses conséquences sur les exportations – mais il existe ici un paradoxe. Les dispositifs d’intervention de la BCE sont considérés comme tout à fait crédibles au cours de la période de leur déploiement, mais on peut soutenir que des doutes subsistent à plus long terme. Les obligations périphériques à court terme (moins de trois ans) se négocient comme instruments de taux, alors que la dette périphérique à plus long terme (10 ans) est davantage corrélée aux marchés du crédit et des actions. Le QE de la BCE pourrait constituer la clé de voute de la démonstration de la crédibilité du message de Draghi en juillet 2012 “whatever it takes”. Mettre en place les soutiens promis, imposer la convergence de la périphérie, et pour l’essentiel faire en sorte que certaines obligations puissent être considérées pari passu avec le Bund, sont des mesures qui renforceraient certainement la crédibilité de l’euro comme monnaie de réserve.

Dans une telle hypothèse, on peut concevoir que l’afflux de capitaux généré par une politique de diversification des réserves de change pourrait handicaper l’effet du QE et renforcer la hausse de l’euro, donnant ainsi naissance à un scénario dans lequel, malgré la convergence des rendements de la périphérie, la force de la devise éroderait la compétitivité de l’Europe. Le risque que présente une telle fin de partie serait cependant atténué si la Réserve fédérale adoptait la voie du resserrement monétaire avant que ne débute le QE de la BCE.

Ce paradoxe rend probablement les actifs européens plus vulnérables que les actifs américains (US). L’Europe pourrait se retrouver davantage à la merci de la politique de la Réserve fédérale qu’on ne le pense généralement. Un nouvel accès de faiblesse des statistiques européennes accentuerait la pression en faveur du QE de la BCE. Pourtant, jusqu’à ce que la Réserve fédérale ne s’engage dans son cycle haussier – conduisant potentiellement à des pressions à court terme sur les positions de carry (comme la dette de la périphérie) – on peut s’attendre à des conséquences indésirables sur l’euro. Par conséquent, si nous n’avons pas identifié de précédent historique d’un cycle haussier des taux de la Réserve fédérale se traduisant par une baisse du cours des actions aux Etats-Unis, nous partageons le point de vue de ceux qui allègent leur risque européen au cas où la récente détérioration du sentiment général des investisseurs perdurerait.

Réflexions diverses
- L’extrémité courte de la courbe des taux du Royaume-Uni anticipe plus de deux hausses de taux avant les prochaines élections (mai 2015) et, fait d’importance capitale, avant que les courbes de taux des Etats-Unis n’intègrent une hausse du taux directeur de la Réserve fédérale. Mais avec l’évolution des rendements réels du six mois dans six progressant plus rapidement pour le Royaume-Uni que pour les courbes de la zone euro, des Etats-Unis et du Japon, les baisses de taux de la Banque d’Angleterre sont-elles désormais totalement intégrées dans les cours ? Si l’inflation aux Etats-Unis est en effet sur le point d’évoluer, les Gilts pourraient bien s’apprêter à surperformer et devraient alors procurer une couverture bienvenue au cas où le rythme rapide de la reprise au Royaume-Uni viendrait à faiblir.
- L’Inde peut-elle devenir une nouvelle Chine? Si l’on tient compte de la population du pays, d’un ratio d’urbanisation de seulement 30 %, d’un PIB par tête de l’ordre de 1 500 USD, et de l’avènement d’un Premier ministre réformateur, la réponse est : oui, probablement. Mais actuellement le PIB de l’Inde représente moins de 20 % de celui de la Chine. Même si l’Inde accélère son rythme d’urbanisation, la demande indienne de matières premières est loin de pouvoir compenser un ralentissement de celle de la Chine.
- Malgré les incertitudes constatées en Europe, les marchés américains (US) restent sereins ; 61 jours se sont écoulés depuis la dernière fois que le S&P500 a enregistré une variation de 1 % en une journée. Les rumeurs d’un retour de la volatilité – aux Etats-Unis tout au moins – semblent prématurées.

Document produit par l’équipe Global Multi Asset Group de J.P. Morgan Asset Management.
Édité par David Shairp, Stratégiste

Ce document est à but informatif uniquement et ne constitue pas une recommandation à l’achat ou à la vente d’investissements.
Les informations contenues dans ce document ont été puisées à des sources considérées comme fiables. J.P. Morgan Asset Management ne peut cependant en garantir l’exactitude ou l’exhaustivité. Toutes prévisions ou opinions exprimées nous sont propres à la date d’édition de ce document et sont susceptibles de changer à tout moment sans préavis.
Ce document ne constitue pas une recommandation à l’achat ou à la vente d’investissements.
JPMorgan Asset Management (Europe) S.à.r.l.–Succursale de Paris, au capital social de 10.000.000 euros, inscrite au RCS de Paris n°492 956 693. 07/2014

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#13 - 12H45

Juncker Outlines Vision For Next EU Commission

By Simon Marks.

Parliament set to vote on Commission Presidency.

Jean-Claude Juncker, president-designate of the European Commission, outlined his vision for the next five years in charge of Europe's most powerful body Tuesday, saying he would strive towards completing the internal market, implementing the region's fiscal rules and coming up with a multi-billion euro investment package by early next year.

Addressing lawmakers in Strasbourg ahead of the European Parliament's vote on his presidency, Juncker said the union as a whole had lost international competitiveness and that his Commission would seek to regain Europe's place in the world. In his last act on the road to succeeding Jose-Manuel Barroso, Juncker made the most detailed summary yet of what Europe under his rule would look like.

He said he would order the Commission to devise a E300 billion investment package by February, 2015 and introduce a directive aimed at complimenting the region's Banking Union with a separate union for capital markets.

"I am suggesting an ambitious programme of investment by February 2015, I would like an ambitious growth and investment package to be turned into a working program and I would like over the next few years E300 billion both in terms of public and private investment raised and I would be grateful if the parliament would support me in this path," he said, adding that achieving this could be done by mobilizing structural funds and using the European Investment Bank.

"We need investment in infrastructure projects, we need to coordinate investments between member states, we need investments in the area of broadband and energy grids as well as transport...and industry clusters. We need a reindustrialization of Europe," he said.

Juncker also said that if there are to be more financial adjustment programmes in member states then the European Commission would have to conduct a social impact assessment before it is implemented so as to never repeat the devastating effects on employment that have been seen in countries such as Greece and Spain.

"The rules of the internal market are not more important than social affairs. Social affairs have to maintain their position in Europe," he said.

As Juncker made his speech he received various rounds of applause. He appears set to gain a majority in the parliament later Tuesday to take over the Commission in November.

As member states and the parliament have been negotiating who to appoint as the next Commission president a vibrant debate has emerged over whether or not to change the structure of the Stability and Growth Pact, which governs fiscal rules in the region. Italy wants more leeway in hitting fiscal targets in order to draw back on austerity and promote growth in its sluggish economy.

Juncker said that flexibility already existing inside the rules designed to promote investment could be used, but that basic targets on debt and deficit must not be changed.

"The Stability and Growth Pact will not be changed, its basic principles will not be altered," he said.

Juncker also said that the single currency should be considered as a bastion of stability that prevents currency wars between member states and that the crisis had proved how resilient Europe actually is.

"The euro brings us stability," he said.

Parliamentarians are set to vote on Juncker's presidency at 12.30 CET.

MNI London Bureau
www.mni-news.com

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#12 - 12H40

ECB Allots E99.908 Bln In 7-Day Funds

The European Central Bank on Tuesday allotted E99.9075 billion in its main seven-day refinancing operation at a fixed rate of 0.15%.

The ECB satisfied all of the 142 bids received.

Today's operation resulted in a net addition of E5.7571 billion after the ECB allotted E94.1504 billion in its 7-day MRO last week.

MNI Frankfurt Bureau
www.mni-news.com
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#11 - 12H30

Voici l'alpha et l'oméga du marché boursier cette semaine

Une note de Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.

Le repli du marché boursier parisien ce matin traduit la fébrilité des investisseurs avant une myriade de résultats d’entreprises américaines, en particulier concernant le secteur bancaire et financier qui a, jusqu’à présent, agréablement surpris avec Citigroup et Wells Fargo.

Goldman Sachs et JPMorgan doivent, avant l’ouverture de la session américaine, publier leurs trimestriels. Le consensus table sur de bons chiffres, ce qui devrait permettre au CAC 40 de renouer avec la hausse, et de rassurer à propos de la reprise économique américaine.

En toile de fond, le marché aura aussi en tête l’audition en deux étapes de Janet Yellen devant le Congrès américain. Les enjeux sont faibles mais la présidente de la FED ne pourra toutefois pas faire l’économie d’une explication de sa politique monétaire ultra-accommodante alors que le taux de chômage dégringole et l’inflation a tendance à augmenter.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que l’alpha et l’omega des marchés indices cette semaine sera les résultats d’entreprises outre-Atlantique. Rien d’autre n’aura vraiment gré aux yeux des investisseurs.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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#10 - 12H00

Market call Saxo Banque

Comme on l’anticipait, les marchés européens sont en phase de reprise technique à la faveur d’une saison des résultats aux Etats-Unis qui commencent sous de très bons auspices. Wells Fargo, et surtout Citigroup, pour le secteur bancaire et financier, ont annoncé des profits confortables, ce qui fait espérer Wall Street.

Ce sont bien les résultats trimestriels qui vont donner la tendance des prochaines semaines sur les marchés indices, avec une forte possibilité de hausse. Pour le CAC 40, le franchissement en intraday des 4365 points permettrait d’envisager un ralliement, de nouveau, des 4400 points voire même des 4415 points. Un scénario tout à fait possible en hebdomadaire.

En revanche, le biais de moyen terme sur le Dax reste baissier. L’indice allemand a été pénalisé dernièrement par la formation d’un triple top qui a prolongé le mouvement baissier. Bien qu’en intraday, la reprise est perceptible, un essoufflement n’est pas exclu à moyen terme, ce qui pourrait conduire à un retour vers les 9500 points.

Enfin, sur le marché des changes, c’est bien l’atonie qui demeure. L’EURUSD ne parvient pas à s’échapper de son range de long terme compris entre 1.35 et 1.3720. Pour envisager un retour durable à la hausse, il faudrait la cassure de cinq résistances, ce qui parait peu probable en l’absence de catalyseurs. L’attentisme devrait par ailleurs être de mise aujourd’hui, du fait de l’audition devant le Congrès de Janet Yellen. Les opportunités se trouvent sur d’autres paires de devises, en particulier le GBPJPY ou encore l’USDCHF qui se rapproche des 0.9000.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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#9 - 11H30

La patate chaude de la crise française

Qui va donc la prendre, cette patate ? La gauche - qui va faire enfin les réformes ? La droite - dans trois ans ou plus tôt, si le régime saute ?

D'abord, cette patate a tout pour devenir de plus en plus chaude, et pourtant elle ne le devient pas. Il y a cette croissance molle, vers 0,7 % cette année, à peine un peu plus ensuite – mais pas assez. Il y a ce chômage qui inquiète tout le monde, jeunes et seniors en premier lieu et qui mine la croissance de demain. Il y a ces impôts qui ne rentrent plus et ces dépenses publiques qui n'arrivent pas à baisser. Il y a ces promesses faites à Bruxelles et qui sont régulièrement démenties. Il y a ces engagements, ce « Choc de simplification » et ce « Pacte de Responsabilité » qui vont dans un même (bon) sens : soutenir la croissance. Mais il a aussi ces Gestes sur les « bas salaires », les « petites payes » des fonctionnaires ou les « petites retraites », pour que les députés socialistes votent, et qui vont dans un autre. Qui donc s’y retrouve, à la fin ? Au fond rien ne va vraiment mieux. Tout le monde s’impatiente et s’énerve. Le climat social se tend, le climat des affaires baisse. Les grèves viennent… et pourtant rien ne bouge dans l’économie et la finance...

Lire la suite ici :
http://www.betbezeconseil.com/articles/la-patate-chaude-de-la-crise-francaise/

Jean-Paul Betbeze
Jean-Paul Betbeze crée Betbeze Conseil SAS en 2013 pour parler d’économie dans et pour les entreprises

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#8 - 11H20

Valorisations boursières : le rattrapage européen conditionné à un « quantitative Easing » de la BCE

Par Hugues LE MAIRE, Président de Diamant Bleu Canada et Daniel LARROUTUROU, Directeur Général délégué de Diamant Bleu Gestion.

Une initiative supplémentaire de la Banque Centrale Européenne est une condition urgente pour un « choc psychologique ». En franchissant le pas d’achats d’actifs directs, la banque centrale contribuerait à l’amélioration de la rentabilité des entreprises européennes et au rebond boursier.

Un mouvement de reconvergence des actions européennes est encore vivement attendu par nombre d’observateurs, après la purge subie pendant la crise. Il faut dire que l’écart de valorisation séparant les actions américaines et européennes est aujourd’hui saisissant : depuis le point bas de 2009, l’indice américain S&P 500 a progressé de 185% contre « seulement » 115% pour le Stoxx Europe 600, le premier affiche un ratio de valorisation (P/E) de 19,5 fois les résultats estimés à 12 mois, quand le niveau du second s’élève environ à 14,5.

Pour autant, la revalorisation des actifs européens ne pourra pas se concrétiser sans une contribution encore plus conséquente de la part de la BCE. Malgré la normalisation de l’environnement économique du Vieux Continent après la double récession, le bilan est très mitigé : le rebond de la consommation, des investissements, des prêts aux agents économiques privés et, in fine, de l’activité économique tarde à se manifester. La nécessité d’impulser un choc de confiance adossé à une réelle dynamique de croissance pour l’économie réelle devient urgente. La BCE a pris des décisions intéressantes en juin dernier, mais insuffisantes. Le passage à un taux de dépôt négatif et les nouvelles opérations de LTRO ciblées à disposition des banques n’auront qu’un effet marginal et différé sur le crédit aux entreprises.

Dans ces conditions, l’option d’un « Quantitative Easing à l’européenne » devient incontournable pour rendre crédible la thèse du rattrapage boursier. Les dispositions préparatoires à l’achat ciblé d’instruments de titrisation (ABS, Asset Backed Securities) représentent un levier innovant, puisqu’il pourrait permettre à la banque centrale de refinancer directement l’économie en rachetant des actifs de titrisation (de prêts aux entreprises), tout en soulageant le bilan des banques. Les moyens ainsi dégagés favoriseraient l’investissement des entreprises, indispensable pour générer de la croissance rentable et améliorer leurs résultats. L’expansion des marges bénéficiaires est un levier très attendu par les investisseurs après les révisions baissières successives des derniers exercices.

Un tel scénario aurait pour conséquence d’estomper bon nombre d’anomalies de marché. Aujourd’hui, des profils de valeurs sensiblement comparables de part et d’autre de l’Atlantique en termes de secteur, d’expertises, d’activités et de structure de coûts présentent pourtant des niveaux de valorisation bien différents. Prenons l’exemple d’Arcelor Mittal et d’acteurs américains comparables, comme AK Steel ou US Steel. L’Européen vaut 0.5 fois son book, quand ses concurrents américains valent environ 1 fois leur book. Arcelor Mittal a pourtant restructuré ses activités en se séparant de celles qui étaient peu stratégiques. D’autres cas d’investissement, dans les secteurs automobile, de l’industrie ou des matériaux de base bénéficieraient d’une revalorisation de leurs cours. Grâce à l’action déterminée de la BCE, une progression supplémentaire de 30 à 50% pour certains thèmes boursiers à l’horizon de 24 mois, ne serait plus un espoir surréaliste !

À propos de Diamant Bleu Gestion :
Fondé en 2009 par Christian Jimenez et Hugues Le Maire, Diamant Bleu Gestion est une société de gestion spécialisée dans la gestion diversifiée flexible pilotée par les risques. Diamant Bleu Gestion bénéficie d’un partenariat historique avec La Française AM, actionnaire à hauteur de 15% de la société, via NextAM. Cet accompagnement stratégique comprend un support technique de premier plan et un support métier, La Française AM assurant les fonctions de middle-office et back-office. Cette collaboration permet à l’équipe d’investissement de Diamant Bleu Gestion de rester concentrée sur l’essentiel de son métier: la recherche de performance et la préservation du capital de ses fonds.
En 2012, Diamant Bleu Gestion a consolidé son offre de gestion en acquérant Orchidée Finance. Fin 2013, Diamant Bleu Gestion a créé Diamant Bleu Canada, sa filiale nord-américaine de gestion d’actifs.

www.diamant-bleu.com

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#7 - 11H15

ECB Praet: Recent Measures Have Stopped Rising Euro

By Jack Duffy.

European Central Bank Executive Board Member Peter Praet said Tuesday that the measures announced by the ECB in June have stopped the rise in the euro and should eventually cause the single currency to weaken.

In an interview in the business daily Les Echos, Praet said with the recent measures, the euro's "persistent tendency to appreciate has stopped."

He said when the measures take effect, they will sharpen the differences between the accommodative policy in the euro area and tighter policies elsewhere. "This rebalancing should be reflected over time in the external value of the euro," Praet said.

Praet said that inflation expectations in the Eurozone remained "well anchored," and the risk of deflation was very small. But he said that with each month of too-low inflation, the central bank's comfort zone was reduced.

"With inflation rates too low month after month, our comfort zone to reach the level of price increases around the 2% target over the medium term is reduced. In the face of this risk, we had to act like we did in June," he said.

Regarding the Eurzone economy, Praet said that "growth has restarted but it's a modest, fragile recovery with risks still present. He said the latest data were "broadly consistent" with the central bank's official scenario.

"I had hoped for a strengthening of the dynamic but for the moment, this has not occurred," he said, "Activity is driven more by domestic demand than by exports, which are less vigorous than before the crisis."

MNI Paris Bureau
www.mni-news.com

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#6 - 11H00

Espirito Santo Resumes its Drop, Yellen Due to Testify to Congress

European stock markets fell on Tuesday as traders expressed a degree of hesitation before significant economic data releases, whilst concerns over Portugal’s Banco Espirito Santo returned to the fore.

The Stoxx Europe 600 Index slipped 0.2% while the DAX in Frankfurt fell 0.1% but the FTSE100 index in London was up, though by only 0.2%. Overnight, US stock markets rose as did share markets in Asia in a relief rally following recent weakness due to the situation in Portugal.

In Asia, Hong Kong’s Hang Seng added 0.3% and South Korea’s Kospi gained 0.9% while the Shanghai Composite pared losses to trade broadly flat after central bank data showed money supply rose at an annual pace of 14.7%, better than expectations of 13.6%. In Japan, the Nikkei 225 rose 0.6% despite the central bank there cutting its 2014 GDP growth forecast from 1.1% to 1%.

This morning, Banco Espirito Santo's shares were close to an all-time record low, down near another 9.3% in early trading on fears over the lender’s possible exposure to their various companies. Traders in Europe are now focusing on a key euro zone economic release, with the German ZEW survey due for July likely to show investor confidence fell slightly during the month in line with other German data, according to the market consensus.

Closer to home in the U.K., Bank of England Governor Mark Carney is due to testify to the House of Commons Treasury Committee on the June Financial Stability Report. Traders will closely dissect his comments for hints as to a date for upcoming monetary tightening, with the BoE gearing the market up for it in recent weeks.

Across the Atlantic traders will be eyeing US earnings from JPMorgan Chase and Goldman Sachs as well as Intel and Johnson & Johnson. At the same time, there’s a large amount US economic data due to be released, with retail sales, import and export prices and the Empire State manufacturing index numbers.

Primary attention, however, will be paid to Federal Reserve chair Janet Yellen, who delivers testimony to the Senate today and to the House Committee tomorrow. Yellen last month said that the Fed will keep interest rates low for a considerable time after ending its asset-purchase program. Traders will be hopeful that she hasn’t changed her mind due to recent improvements in the US economy and Labour market.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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#5 - 10H45

Sommet des BRICS : Un accord a minima

Une note de Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.

Le sommet des BRICS doit être salué comme le réveil des pays émergents sur la scène internationale après plusieurs années de tergiversations entre ses membres.

C'est la confirmation, qu'en dépit d'intérêts politiques et économiques parfois divergents, les émergents ont décidé de prendre en main leur futur, en actionnant un levier commun, afin de réduire leur dépendance vis-à-vis d'un système international dans lequel ils ne se reconnaissent pas et dont ils contestent les règles, en particulier les contraintes imposées par le FMI lorsqu'il vient en aide à un pays membre.

Concrètement, toutefois, ce sommet et ses réalisations ne vont pas changer la donne internationale qui reste dominée, et le restera au moins encore pendant plusieurs décennies, par la matrice idéologique et les intérêts occidentaux.

Il y a fort à parier que le champ d'intervention de la banque de développement des BRICS restera assez faible. Il s'agira certainement d'actions au cas par cas, se limitant à quelques grands projets d'infrastructures, et non pas d'une action coordonnée qui pourrait laisser transparaitre un dessein global commun. Il est également, en l'état, quasi-certain que les BRICS ne pourront pas, en dépit des récentes avancées, être en mesure de lutter contre une crise monétaire similaire à celle qui a touché de nombreuses économies émergentes en janvier dernier. C'est pourtant le principal défi des années à venir étant donné l'incertitude qui pèse sur les conséquences de la politique monétaire américaine.

Les efforts ont été tels pour parvenir à ce premier pas qu'on ne peut qu'applaudir. Mais il ne faut pas trop s'enthousiasmer pour l'avenir car l'absence d'objectif clairement défini et partagé et les ambitions de chaque pays vont certainement limiter les perspectives d'évolution de la banque de développement.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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#4 - 10H30

Respiration…

Lettre hebdo d'Eric Galiègue du 11 juillet 2014

Voilà plusieurs mois que certains investisseurs appelaient de leurs vœux une baisse des cours de 5 - 10 %. Les marchés ont parfois besoin de reprendre leur souffle, de respirer : c’est bien ce qui se passe depuis la mi-juin. Déjà, les esprits chagrins évoquent le début d’une longue baisse, le dégonflement d’une « bulle spéculative ». Ce n’est pas notre interprétation : nous considérons que la baisse de 7 % depuis un mois environ est bienvenue. Elle appelle plusieurs commentaires.

1/ Selon nous, la correction actuelle ne fait que refléter la dégradation de l’actualité. Nous avons « noté » cette actualité -1 en juin et -2 en mai : toutes choses égales par ailleurs, le marché devait donc plutôt baisser que monter, notamment en mai. Cette correction se fait avec un décalage de 6 semaines en juillet : c’est plutôt habituel… Rappelons que les éléments les plus inquiétants sont relatifs à la sphère réelle : ralentissement économique en Europe, révisions en baisse des bénéfices, baisse du PIB aux USA au premier trimestre, dégradation majeure du contexte géopolitique au Proche et Moyen Orient. L’effet positif des mesures annoncées par la BCE le 5 juin n’ont compensé que partiellement ces nouvelles négatives. Enfin, la perspective de la fin du Quantitative Easing américain a marqué aussi l’actualité des derniers mois. La baisse actuelle doit donc être comprise comme un ajustement tardif à l’annonce de mauvaises nouvelles, mais pas catastrophiques.

2/ Déjà, le bilan annuel des actions françaises est devenu négatif, même si la prise en compte du détachement de nombreux et généreux dividendes fait remonter la performance. Cela montre bien, contrairement à ce que disent certains observateurs, que le marché des actions n’a commis aucun excès. Le gain en glissement annuel ne dépasse pas 11 %, la hausse depuis 3 ans est limitée à 13 %, et à 40 % sur 5 ans. Parler de hausse spéculative des actions n’est pas approprié à la situation actuelle.

3/ C’est un problème bancaire qui a servi de catalyseur de la baisse : cela aussi n’est guère étonnant. L’opération vérité sur les comptes des banques est en cours. Elle passe par une revue approfondie des actifs des banques, de leurs engagements, et par la mise en œuvre de « stress tests ». Mme Nouy, Présidente du conseil de supervision au sein de la Banque Centrale Européenne l’a bien dit, en février 2014, au Financial Times : « Nous devons accepter le fait que certaines banques n'ont pas d'avenir. Nous devons en laisser quelques-unes disparaître de manière ordonnée, et pas forcément essayer de les fusionner avec d'autres institutions… Je ne sais pas combien de banques doivent faire faillite. Ce que je sais, c'est que nous voulons avoir le plus haut niveau de qualité ». En d’autres termes, certaines banques seront « recalées ». Cela concerne peut-être le Banco Esperito Santo, même si les déboires actuels de son actionnaire principal ne concernent a priori pas la banque elle-même : c’est ce que la Banque Centrale Portugaise a rappelé. La banque centrale a rappelé aussi que le Banco Esperito Santo avait augmenté son capital de 1 milliard d’€ le mois dernier. Plusieurs banques ne respecteront pas les contraintes posées par la BCE et l’Autorité Bancaire Européenne : on évoque régulièrement le nom de banques italiennes et allemandes. Il n’y a là rien de très nouveau. La révision générale du système bancaire européen est en cours, et nécessaire avant le lancement de nouvelles actions de la BCE : le rachat d’ABS. Ces ABS sont des titrisations de crédits octroyés par les banques, qui doivent être en bon état de fonctionnement…
La baisse des marchés n’est pas suffisante pour activer la surpondération des actions, mais nous en sommes proches. Selon notre méthodologie d’allocation par scénario, nous recommandons de surpondérer les actions si le CAC 40 passe en dessous de 4274…
Toute baisse supplémentaire à partir de maintenant constitue une bonne occasion d’achat.

Valquant
www.valquant.fr

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#3 - 10H15

UBS daily roundup - Weapons of monetary destruction

Paul Donovan daily briefing.

• US Fed Chair Yellen starts her two day attempt to instruct Congress in the principles of economics. The emphasis is likely to be on the instruments the Fed has at its disposal in the next phase of policy tightening, rather than the timing of monetary policy tightening.

• The Bank of Japan did nothing noteworthy (markets have masterfully managed to control their surprise at this). The Reserve Bank of Australia minutes mentioned concerns about exports weakening in the wake of a mining sector slowdown.

• The UK has house price data and consumer price inflation – the former is probably marginally more important than the latter to the Bank of England. We hear from several members of the Bank of England on policy today.

• German ZEW confidence is not expected to show any World Cup boost, and instead give a somewhat dour picture. US retail sales should show the effects of the US consumer adding to the family fleet of SUVs, with autos and fuel boosting the headline number.

www.ubs.com/investmentbank

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#2 - 10H00

Good Morning Finyear Readers!

European share are trading slightly lower this morning giving back some of yesterday’s gains as markets overseas were only to able to close moderately higher with some profit-taking place into the close.

While earnings news out of the USA has been giving markets a lift, there are still huge concerns that the European recovery is experiencing a major slow-down and might be even stalling.

There is plenty of data and news out today, in Europe centre stage is expected to take the release of the German ZEW index, with the crisis in the Ukraine still not resolved and the situation in Iraq having escalated over the past month the risk with this figures seems to be clearly to the downside.

Later in the day there are once again plenty of major US companies reporting earnings with banking heavyweights Goldman Sachs and JPMorgan scheduled to present their data ahead of the US open followed later by Intel and Yahoo with their quarterly figures after the close.
Additionally there are US retail sales data on the calendar expected to show an increase compared to the previous month and confirming that American consumers continue to remain confident what the US economy is concerned.
Finally Fed chief Janet Yellen will deliver her semi-annual report about the US economy to the US senate banking committee this afternoon with traders looking out for any further clues when rates might rise and for confirmation that the recovery after the dismal first quarter is on track and gaining speed.

Overall short-term sentiment is neutral at the moment for European stocks, while there are plenty of data out today they are unlikely to convince traders just yet that the recovery in Europe is about to gain speed again.
However later in the day good US earnings coupled with some assistance from Fed chief Yellen could provide European stocks with another push to the upside.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst

Peregrine & Black
www.peregrineblack.com

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#1 - 9H45

Les indices à la hausse grâce aux annonces des résultats trimestriels

Marchés Actions : Lors de la séance de lundi, les investisseurs ont relégué au second rang les craintes sur le secteur bancaire portugais et sa vedette Banco Espirito Santo, pour se focaliser sur la solidité du secteur bancaire américain. En effet, les publications de Citigroup ont su redonner un souffle de confiance aux investisseurs, en débutant la saison des résultats trimestriels de bon pied. La banque a pris 3,38% à 48,59 dollars, après avoir annoncé des résultats meilleurs qu’attendus. Par ailleurs, Citigroup a accepté de payer 7 milliards de dollars pour clôturer une investigation en cours sur des crédits immobiliers datant de 2008, jugés « toxiques » par la justice américaine. Cela montre la solidité de l’un des poids lourds du secteur bancaire ce qui a permis à ses homologues européens de rebondir après les craintes sur Banco Espirito Santo.

Ainsi, BNP Paribas prend 0,86% à 48,77 euros, Société Générale 1,32% à 37,30 et Crédit Agricole, qui détient 15% du capital de Banco Espirito Santo (BES), 1,23% à 10,02 euros. Cela a permis au CAC 40 de clôturer la séance en hausse de 0,78% à 4 350,04 points. Le FTSE londonien a pris 0,84% à 6 746,14 points et le Dax de Francfort progresse de 1,21% à 9 783,01 points. De son côté, l'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,85% et clôture sur les 3 012,74 points.

Pourtant, le seul indicateur économique du jour n’était pas encourageant. La production industrielle de la zone euro a diminué de 1,1% en mai. Il n’en reste pas moins que ce recul est légèrement moins marqué qu'attendu et les opérateurs l’avaient largement anticipé, après les mauvais chiffres de l'Allemagne, la France et l'Italie publiés la semaine dernière.

Outre-Atlantique, le Dow Jones s’est apprécié de 111,61 points, à 17 055,42 points, et le Nasdaq a grimpé de 0,52% à 4 440,42 points. Le Standard & Poor’s, quant à lui, a largement profité de « l’effet Citigroup » pour gagner 0,48% et clôturer la séance à 1 977,10 points.

Dans ce contexte, la journée de mardi s’annonce très chargée en annonces. Les investisseurs suivront de près les chiffres de l’inflation de juin au Royaume-Uni, prévus à 10h30, puis l’indice ZEW du climat économique tel qu’il est perçu par les analystes et les investisseurs allemands. Aux Etats-Unis, la Fed de New York publiera à 14h30 son indice d’activité manufacturière pour le mois de juillet, tandis que le Département du Commerce dévoilera les statistiques des ventes au détail et des prix du commerce extérieur du mois dernier.

Du côté des sociétés, les résultats trimestriels de Goldman Sachs, JPMorgan, Intel, Johnson & Johnson et Yahoo!, rythmeront cette séance. En France, ce sera Casino qui sera suivi par les investisseurs, lors de la présentation de son chiffre d'affaires trimestriel.

Forex : Après une fin de semaine dernière marquée par un euro/dollar sous la barre des $1,36, la parité s’est finalement stabilisée aux alentours des $1,3609 malgré une baisse de 1,1% de la production industrielle en mai dans la zone euro. Les investisseurs restent tout de même prudents en attendant l’intervention de la présidente de la FED, Janet Yellen cette semaine.

L’Euro progresse également face à la devise japonaise, s’échangeant hier soir à 20 heures contre 138,29 yens. Ce matin à 8 heures la parité restait à son niveau de résistance autour de 138,24 yens, en très faible baisse par rapport à la veille.

Hier soir, à 20 heures, la livre sterling était enregistrée en baisse face à la monnaie unique, à £0,7971. Ce matin à 8 heures la parité était évaluée à $0,7973, revenant à des niveaux de parité atteints fin juin. La monnaie britannique s’échangeait face au billet vert, à 1,7063 dollar pour une livre. A suivre aujourd’hui l’intervention du président de la BOE Andrew Bailey.

Concernant le franc suisse, la monnaie baissait légèrement face à l'euro, à 1,2145 franc suisse pour un euro, et se stabilisait face au dollar, à 0,8918 franc suisse pour un dollar.

La devise chinoise a terminé à 6,2059 yuans pour un dollar, contre 6,2037 yuans vendredi.

Matières premières : Le West Texas Intermediate a traité proche de son plus bas niveau en deux mois avant que les données d’inventaire qui pourrait signaler la vigueur de la demande de pétrole aux Etats-Unis, pays le plus gros consommateur de pétrole au monde. Le Brent quant à lui restait stable à Londres.

Les contrats futures n’ont que peu varié à New York après avoir gagné 8 centimes hier. Les stocks d’essence américains ont augmenté d’environ 900 000 barils la semaine dernière, un plus haut niveau depuis le mois de Mars. Par ailleurs, les fournitures de distillats ont également augmenté d’après un sondage Bloomberg. La production de brut en Irak ne semble pas affectée par une insurrection, alors que la Libye cherche à stimuler les exportations après la réouverture de deux ports.

Le future Brent à échéance Juillet 2014 a diminué de 59 centimes à 109.95$ le baril sur l’ICE à Londres, alors que ce dernier cotait aux alentours des 110.05$ le baril à 13h19, heures de Singapour. Le contrat a gagné 18 centimes à 110.54$ le 23 Mai. Le volume de tous les contrats à terme négociés était d’environ 20% inférieur à la moyenne sur 100 jours. Les prix ont reculé de 0.7% cette année.

Le WTI à échéance Août 2014 cotait aux alentours des 100.92$ le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange, en hausse de 1 centime, heure de Sidney. Le contrat a clôturé à 100.83$ le baril le 11 Juillet 2014, un plus bas depuis le 12 Mai 2014. Le volume de tous les contrats à terme négociés était d’environ 19% inférieur à la moyenne des 100 derniers jours.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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11 juillet 2014

Une reprise timide attendue pour l’industrie française en 2014

Etude LCL France Secteurs.

LCL publie l’édition à mi-année, de l’étude France Secteurs, concernant les perspectives économiques des grands secteurs de l’industrie française pour 2014.

Ce document revient sur les premiers mois d’activité et projette une perspective pour la fin de l’année. La croissance annoncée de 0,8 % en moyenne annuelle (vs 0,4 % en 2013) reste d’actualité. Cette reprise se vérifie notamment pour la construction et réparation navales civiles ainsi que pour l’industrie automobile.

L’espoir d’une reprise timide

En France, la croissance a marqué le pas au 1er trimestre 2014. Toutefois, nous prévoyons une progression un peu plus soutenue de l’activité à compter du deuxième trimestre.

Sur l’année 2014, la consommation des ménages pourrait bénéficier d’une légère hausse du pouvoir d’achat, engendrée par une accélération mesurée des revenus d’activité ainsi qu’une inflation toujours modérée.

Le redressement très progressif de la demande tant externe qu’interne pourrait favoriser l’investissement des entreprises.

Prévisions macro-économiques et des secteurs industriels

La construction navale civile devrait voir son activité progresser de 16 % grâce aux contrats engrangés ces douze derniers mois. L’industrie automobile semble également devoir se redresser avec une croissance attendue de + 2,1 % pour la construction grâce à une reprise des immatriculations européennes et de + 4,4 % pour les équipementiers dont les exportations redémarrent.

Les activités des industries agro-alimentaires restent contrastées : - 0,5 % pour le hors boissons (3éme année consécutive de repli) et + 3 % pour les producteurs de boissons.

Quant à la construction, que ce soit le bâtiment ou les travaux publics, nous confirmons des volumes d’activité toujours en baisse : - 2,8 % pour le bâtiment et - 4 % pour les travaux publics.

Plus à la peine, les services télécoms et l’industrie du verre plat devraient subir un recul estimé respectivement à - 6 % et - 15 %.

Les secteurs d’activité de l’étude

LCL France Secteurs détaille les prévisions 2014 des secteurs suivants :
- Agriculture et Agroalimentaire
- Biens d’équipement : construction et réparation navales civiles, constructions aéronautique et spatiale, transformation des métaux, équipement mécanique, mécanique de précision, fonderie, équipement électrique, composants électroniques, télécoms – informatique – électronique civile, électronique de défense.
- Industrie automobile : voitures particulières et utilitaires de moins de 5 tonnes, équipement automobile.
- Biens intermédiaires : verre creux, verre plat, papier - carton, carton ondulé, chimie minérale, engrais, chimie organique, plastiques, phytopharmaceutiques, transformation des plastiques, sidérurgie.
- Biens de consommation : édition, industries graphiques, pharmacie.
- Services : services informatiques, grand commerce.
- Construction : bâtiment, travaux publics.

L’étude LCL France Secteurs
L’étude LCL France Secteurs est réalisée pour le compte de LCL Banque des Entreprises et de Gestion de Fortune, par les ingénieurs conseils et économistes de la Direction des Etudes Economiques de Crédit Agricole S.A.
Depuis 1973, LCL France Secteurs détaille chaque année les prévisions d’activité par grands secteurs de l’industrie française. Ces prévisions sont à nouveau publiées avant l’été pour tenir compte des grands événements économiques du premier semestre.
Cette étude propose également une description du contexte économique français et de ses prévisions, un panorama sectoriel international ainsi qu’une synthèse du contexte énergétique.

LCL
www.lcl.com

Téléchargez l'étude France Secteurs (PDF 40 pages)




Corporate Finance : commentaires du jour

(NOUVEAU) L'actu Corporate Finance par FinActu :

- E4V boucle un tour de table de 3 M€ 15/07/2014
- Bpifrance entre au capital de la Société Choletaise de Fabrication 11/07/2014
- Oceania Hotels annonce une levée de fonds de 80 M€ 11/07/2014
- Damien Fulchiron nommé Directeur Général de Siparex Proximité Innovation 11/07/2014
- Mobivia acquiert le suédois Bythjul.com auprès de Verdane Capital V 11/07/2014
- Balinea.com lève 1,5 M€ auprès d’Otium Capital 11/07/2014
- Veil Jourde conseille Somangest dans la cession de son activité de gestion privée à Rothschild & Cie gestion 11/07/2014
- Groupe Almendricos boucle un tour de table 3,2 M€ avec le soutien de Capival 11/07/2014
- Realis RH entre dans le giron du groupe Actual 11/07/2014
- Isorg lève 6,4 M€ auprès de Bpifrance, Sofimac Partners et CEA Investissement 11/07/2014

Plus d'informations sur : www.finactu.fr

FinActu est notre partenaire éditorial pour :
- la lettre mensuelle LE CAPITAL INVESTISSEUR
- et la rubrique News | Fusions-acquisitions, levées de fonds, LBO, MBO

Chiffres du jour : INSEE, EUROSTAT, Banque de France, OCDE, etc...

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30 juin 2014

Avis de parution d'un Stat Info - Évolutions monétaires - Mai 2014

La baisse des placements monétaires des résidents s'atténue.

Le repli des placements monétaires des résidents auprès des institutions financières monétaires françaises se modère (- 1,6 % en mai, après -2,4 % en avril). La croissance des dépôts à vue s'accentue (+ 4,2 % en mai, après + 3,4 % en avril).
La baisse des comptes sur livrets inclus dans M2-M1 reste marginale (- 0,2 %, après - 0,1 %).
La contraction des titres d'OPC monétaires inclus dans M3-M2 se poursuit à un rythme soutenu (-11,6 %, après -12,4 %).
Après prise en compte du ralentissement des engagements monétaires bruts vis-à-vis du reste de la zone euro (+ 0,7 %, après + 4,7 %), la baisse de la contribution des institutions financières monétaires françaises à l'agrégat M3 de la zone euro s'atténue (- 0,9 % en mai, après - 1,3 % en avril).

Consulter ce Stat Info :
www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/stats-info/detail/evolutions-monetaires-france.html

10 juillet 2014

La Banque de France vous informe de la parution du Stat Info Dette bancaire et endettement de marché des sociétés non financières - Mai 2014

L'endettement des entreprises accélère

La progression de l'endettement des sociétés non financières atteint + 3,8 % sur un an en mai, après + 2,5 % en avril. Le taux de croissance des crédits accordés aux résidents par les banques se renforce quelque peu à + 0,9% en mai. Cependant, l'essentiel de la progression de l'endettement continue de provenir des émissions de titres qui augmentent de + 8,9% en mai, après + 6,3% en avril.

Consulter ce Stat Info :
https://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/stats-info/detail/dette-bancaire-et-endettement-de-marche-des-societes-non-financieres.html


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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Mardi 15 Juillet 2014




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