A l’origine, un besoin exprimé par des consommateurs insatisfaits
La plupart des nouvelles pépites de la Silicon Valley ont été créées à partir d’un besoin exprimé par des consommateurs insatisfaits. On connaît l’histoire d’Ubercab – devenu ensuite Uber – créé en 2009 par trois jeunes entrepreneurs (Garret Camp, Travis Kalanick et Oscar Salazar) qui, lors de leur venue à Paris pour le salon LeWeb en 2008, ne comprenaient pas pourquoi ils avaient des difficultés à trouver un taxi, situation qu’ils avaient déjà vécue à San Francisco.
L’histoire d’Airbnb est similaire. Ses fondateurs (Adrian Cheky et Joe Gobbia) avaient, quant à eux, constaté avec stupéfaction que pratiquement toutes les chambres d’hôtel de San Francisco avaient été réservées à l’occasion du Congrès du Design en 2007. D’où leur idée simple, de proposer la location de leurs appartements aux étrangers participants à l’événement.
Que ces faits soient réels ou en partie enjolivés n’est pas en soi très important. Ce qui l’est en revanche, c’est que ces entreprises aient été fondées pour combler un besoin immédiat. On remarquera, aussi, que toute insuffisance perçue dans un secteur d’activité (l’hôtellerie, les taxis…) peut engendrer immédiatement la naissance de nouveaux acteurs !
La qualité de service et l’obsession du détail, des facteurs de réussite
Mais pour que ces entreprises se développent et connaissent une croissance exponentielle, la qualité de service et le souci du détail sont des facteurs clés, car la nature des besoins de nos clients s’est transformée avec les crises de 2008 (financière) et 2009 (économique) et l’émergence des nouvelles technologies et du digital, qui s’est brutalement accélérée sur la même période.
Moins cher, plus rapide, plus convivial, plus accessible, plus ergonomique, et une obsession accrue du « zéro défaut », voilà ce qu’exigent nos clients aujourd’hui.
Les entreprises françaises ont-elles entendu ces messages ? Malheureusement, je n’en suis pas convaincu tant notre culture entrepreneuriale et commerciale n’est pas à la hauteur des exigences de notre environnement. Notre quotidien est nourri de livraisons retardées, de réclamations sans réponse ou d’accueil physique peu chaleureux…
Ont-elles compris que le détail est souvent la différence entre l’excellence et la médiocrité, et qu’un seul petit grain de sable peut retourner la perception d’un client… En négatif souvent, en positif parfois, notamment lorsque la réclamation a bénéficié d’une gestion parfaite !
Au Japon, par exemple, l’attention est permanente, et dans les restaurants la qualité de service est remarquable. Aux Etats-Unis, on répond immédiatement à vos demandes et on vous souhaite… une bonne journée (même si cela peut nous faire sourire…).
La multiplicité de nos déplacements à l’étranger, professionnels et personnels, nous conduit à comparer, challenger, tester, et nous sommes devenus des globe-trotters exigeants, des consommateurs jamais repus, et des clients intransigeants avec toute forme de médiocrité, qu’elle soit réelle ou perçue.
Car n’oublions jamais que la perception des choses est aussi importante que la réalité des faits !
La plupart des nouvelles pépites de la Silicon Valley ont été créées à partir d’un besoin exprimé par des consommateurs insatisfaits. On connaît l’histoire d’Ubercab – devenu ensuite Uber – créé en 2009 par trois jeunes entrepreneurs (Garret Camp, Travis Kalanick et Oscar Salazar) qui, lors de leur venue à Paris pour le salon LeWeb en 2008, ne comprenaient pas pourquoi ils avaient des difficultés à trouver un taxi, situation qu’ils avaient déjà vécue à San Francisco.
L’histoire d’Airbnb est similaire. Ses fondateurs (Adrian Cheky et Joe Gobbia) avaient, quant à eux, constaté avec stupéfaction que pratiquement toutes les chambres d’hôtel de San Francisco avaient été réservées à l’occasion du Congrès du Design en 2007. D’où leur idée simple, de proposer la location de leurs appartements aux étrangers participants à l’événement.
Que ces faits soient réels ou en partie enjolivés n’est pas en soi très important. Ce qui l’est en revanche, c’est que ces entreprises aient été fondées pour combler un besoin immédiat. On remarquera, aussi, que toute insuffisance perçue dans un secteur d’activité (l’hôtellerie, les taxis…) peut engendrer immédiatement la naissance de nouveaux acteurs !
La qualité de service et l’obsession du détail, des facteurs de réussite
Mais pour que ces entreprises se développent et connaissent une croissance exponentielle, la qualité de service et le souci du détail sont des facteurs clés, car la nature des besoins de nos clients s’est transformée avec les crises de 2008 (financière) et 2009 (économique) et l’émergence des nouvelles technologies et du digital, qui s’est brutalement accélérée sur la même période.
Moins cher, plus rapide, plus convivial, plus accessible, plus ergonomique, et une obsession accrue du « zéro défaut », voilà ce qu’exigent nos clients aujourd’hui.
Les entreprises françaises ont-elles entendu ces messages ? Malheureusement, je n’en suis pas convaincu tant notre culture entrepreneuriale et commerciale n’est pas à la hauteur des exigences de notre environnement. Notre quotidien est nourri de livraisons retardées, de réclamations sans réponse ou d’accueil physique peu chaleureux…
Ont-elles compris que le détail est souvent la différence entre l’excellence et la médiocrité, et qu’un seul petit grain de sable peut retourner la perception d’un client… En négatif souvent, en positif parfois, notamment lorsque la réclamation a bénéficié d’une gestion parfaite !
Au Japon, par exemple, l’attention est permanente, et dans les restaurants la qualité de service est remarquable. Aux Etats-Unis, on répond immédiatement à vos demandes et on vous souhaite… une bonne journée (même si cela peut nous faire sourire…).
La multiplicité de nos déplacements à l’étranger, professionnels et personnels, nous conduit à comparer, challenger, tester, et nous sommes devenus des globe-trotters exigeants, des consommateurs jamais repus, et des clients intransigeants avec toute forme de médiocrité, qu’elle soit réelle ou perçue.
Car n’oublions jamais que la perception des choses est aussi importante que la réalité des faits !
Daniel Karyotis, directeur
général du Groupe BPCE, membre du directoire en charge des Finances, des
Risques et des Opérations.
A propos du Groupe BPCE :
Le Groupe BPCE, deuxième groupe bancaire en France, s’appuie sur deux
réseaux de banque commerciale autonomes et complémentaires : celui des
19 Banques Populaires et celui des 17 Caisses d’Epargne. Dans le domaine
du financement de l’immobilier, il s’appuie également sur le Crédit
Foncier de France. Il est un acteur majeur de la banque de financement,
de la gestion et des services financiers avec Natixis. Le Groupe BPCE
compte plus de 36 millions de clients et bénéficie d’une large présence
en France avec 8 000 agences, 115 000 collaborateurs et plus de 8,5
millions de sociétaires.
www.bpce.fr
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