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Ernst & Young publie sa première enquête internationale sur le risque dans les pays émergents avec la vision spécifique des décideurs français

A l’heure où de nombreuses entreprises occidentales s’implantent dans les pays émergents et où d’autres font le bilan d’une dizaine d’années de présence, Ernst & Young a dressé un tableau des risques spécifiques à ces marchés et fait le point sur la façon dont les entreprises les gèrent.


Ernst & Young publie sa première enquête internationale sur le risque dans les pays émergents avec la vision spécifique des décideurs français
Quelles motivations poussent les entreprises occidentales à s’implanter sur les marchés émergents ? A quels risques principaux s'exposent-elles ? Existe-t-il une approche typiquement française du risque ? Pour répondre à ces questions, Ernst & Young publie sa première enquête internationale "Risk in emerging markets", assortie d'un focus spécifique sur la vision des décideurs français :

Les marchés émergents : synonymes d’opportunités de croissance avant toute recherche de bas coûts
Pour 62% des décideurs internationaux interrogés et 71% des entreprises françaises, les raisons principales d’une implantation dans les marchés émergents (en particulier, les BRIC, Brésil, Russie, Inde, Chine) sont la croissance et le potentiel du marché local. La baisse des coûts est évoquée dans une moindre mesure. Les décideurs ne sont que 14% à la mettre en avant au niveau mondial.

Le risque politique, première préoccupation des investisseurs sur les marchés émergents
Les cinq risques considérés comme majeurs par les investisseurs occidentaux dans les pays émergents sont en ordre décroissant les risques :

  • politiques (40%), nettement en tête
  • monétaires et trésorerie (19%),
  • conformité réglementaire (18%),
  • solvabilité des clients (17%)
  • marché et concurrence (17%)

En revanche, quand les compagnies sont basées dans lesdits pays émergents, elles considèrent le risque politique comme beaucoup moins important (en 3ème position (22%) derrière les risques de marché et de concurrence (41%) et les risques monétaires et de trésorerie (28%) ).
Toutefois, pour les entreprises françaises, le risque politique reste la préoccupation numéro un, mais plus ou moins à égalité avec les autres risques : seulement 27% le citent contre 40% au niveau international. A l’inverse, le risque de crédit et de solvabilité semble majeur pour les décideurs français (à égalité avec le risque politique (27%) lorsque leurs collègues internationaux ne sont que 17% à le nommer).

Il existe un vrai décalage pour les entreprises entre leur politique de gestion des risques et les risques qu'elles ont identifiés comme prioritaires
Selon les réponses des décideurs, il reste beaucoup à faire pour assurer une gestion efficace des risques jugés comme importants sur les marchés émergents : ils ne sont que 41% parmi les décideurs occidentaux et, uniquement 15% de ceux basés en France, à estimer que le risque politique est géré efficacement dans leur entreprise. Ils manifestent une plus large confiance dans la gestion des risques monétaire et de trésorerie tant au niveau mondial (59%) qu'en France (58%). Pour la gestion des trois autres types de risques : ceux liés à la conformité règlementaire, aux opérations ou encore à la solvabilité des clients, la majorité des décideurs français et internationaux exprime de la satisfaction. Autre enseignement majeur de l'étude, les entreprises confient peu de gestion autonome des risques à leurs équipes locales, à l'exception des risques liés à la main d'œuvre, à la propriété, à la sécurité et à la protection des données. Pour les autres risques, la responsabilité est commune aux équipes des maisons mères et aux équipes locales.

Du point de vue de l'efficacité de la gestion des risques, la vision des décideurs des pays émergents est plus positive
L’étude révèle que les équipes locales dans les pays émergents - en décalage parfois important avec la perception des décideurs occidentaux - sont beaucoup plus confiantes dans l’efficacité de leur gestion des risques. Le taux de confiance qu'ils accordent à leur entreprise pour sa gestion des risques dépasse les 80% sur nombre d’entre eux, contre un maximum de 70% pour les économies matures. Par exemple, pour les risques relatifs au reporting financier, ils sont 90% dans les marchés émergents à déclarer leur satisfaction contre 56% parmi les décideurs occidentaux. L'écart est énorme pour l'appréciation de la gestion des risques liés à la propreté : face à un réel plébiscite pour les sondés des pays émergents (73%), il tombe à 27% chez les occidentaux.

"Même si les entreprises françaises sont présentes sur les marchés émergents depuis déjà plusieurs années, la dynamique des implantations et le nombre de nouveaux arrivants ne s’estompent pas. Dans un tel contexte, l’identification et le management proactif des risques continue et continuera d’être une compétence essentielle pour les entreprises internationales en quête de croissance", souligne Jean Coroller, associé, responsable de l'offre maîtrise et gestion des risques d’Ernst & Young.

Méthodologie :
De février à avril 2007, les équipes d’Ernst & Young ont interviewé 936 responsables dans 17 pays dans les domaines de la finance et de la gestion des risques dans de grands groupes internationaux, tous secteurs confondus. Les principaux marchés émergents examinés dans l'étude sont le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (BRIC) et, de façon plus succincte, la Turquie. Le focus France recueille la vision d’une cinquantaine de décideurs français d’entreprises qui réalisent des opérations importantes dans au moins l'un des pays suivants : Brésil, Russie, Inde ou Chine.

Source : www.ey.com

2tude complète à télécharger ci-dessous :

Mercredi 7 Novembre 2007



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