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Entrepreneuriat : des conditions plus ou moins favorables selon les pays

Si les aspirants entrepreneurs ont besoin de fonds pour créer de nouvelles entreprises, les inégalités sont frappantes entre les pays dès lors qu’il s’agit de financer des entreprises jeunes et innovantes à forte croissance, selon une nouvelle étude de l’OCDE.


C’est en Israël que les investissements en capital-risque destinés aux jeunes entreprises sont les plus élevés dans la zone OCDE, puisque le capital alloué à l’amorçage, au démarrage et au premier stade de développement des entreprises correspond à 0.18 % du PIB israélien. Les États-Unis, la Suède et la Finlande se positionnent aussi en tête du classement en matière de capital-risque et figurent assez naturellement parmi les pays « champions » de l’entrepreneuriat.

C’est ce que nous apprend la première édition du Panorama de l'entrepreneuriat 2011, qui offre un tour d’horizon de l’entrepreneuriat dans la zone OCDE. Au moyen d’indicateurs mis au point en collaboration avec l’Office statistique de l'Union européenne (Eurostat), et d’autres offices statistiques nationaux, cette étude montre comment l’accès au financement, les conditions de marché, les cadres réglementaires et les perceptions culturelles peuvent encourager, ou au contraire freiner, la création d’entreprise.

Entrepreneuriat : des conditions plus ou moins favorables selon les pays

Les nouvelles données disponibles sur les créations d’entreprise et les faillites mettent en évidence l’impact sensible de la crise économique et financière sur l’entrepreneuriat. Après un ralentissement marqué au second semestre 2008, le nombre de nouvelles entreprises a commencé à se redresser au premier semestre 2009 dans la plupart des pays. Toutefois, au deuxième trimestre 2010, le nombre de jeunes entreprises restait inférieur au niveau enregistré avant la crise dans la majorité des pays de l’OCDE.

Les retombées de la crise ont été particulièrement longues à se dissiper au Danemark et en Espagne, où le nombre de nouvelles entreprises créées en 2010 restait encore largement inférieur au point le plus haut enregistré avant la crise, de même qu’en Finlande, en Allemagne, aux Pays-Bas et aux États-Unis.

En revanche, dans certains pays comme l’Australie, la France et, dans une moindre mesure, le Royaume-Uni, l’entrepreneuriat a d’ores et déjà rebondi, avec un nombre d’entreprises créées en 2010 supérieur au pic observé avant la crise.

On observe des tendances similaires en ce qui concerne le nombre de procédures de faillite, qui a considérablement augmenté dans l’ensemble des pays de l’OCDE entre 2008 et 2009 et s’est maintenu à un niveau élevé jusqu’au deuxième trimestre 2010. C’est aux États-Unis que cette augmentation a été la plus marquée, puisqu’à la fin 2010, le bond enregistré par les procédures de faillite pendant la crise n’avait toujours pas été effacé et que leur nombre restait près de trois fois supérieur aux niveaux antérieurs à la crise.

Entrepreneuriat : des conditions plus ou moins favorables selon les pays

Les considérations culturelles ont une influence sur le comportement individuel en matière d’entrepreneuriat, la probabilité d’opter pour le statut de chef d’entreprise, la volonté de réussir et le courage de rebondir après un échec, ainsi que sur l’aide fournie aux membres de la famille et aux proches qui souhaitent créer une entreprise, selon l’étude de l’OCDE.

Ce sont les habitants des pays nordiques et des États-Unis qui ont l’image la plus favorable des entrepreneurs, plus de 70 % d’entre eux déclarant juger les entrepreneurs de manière positive selon une enquête menée auprès d’ adultes dans 36 pays. En revanche, seule une personne sur trois déclare avoir une image positive des entrepreneurs dans les pays d’Europe de l’Est et d’Asie, ayant participé à l’enquête, notamment en Hongrie, en Pologne, en Slovaquie, au Japon et en Corée.

Un chapitre spécial de l’étude est consacré à l’évaluation de l’éco-entrepreneuriat et met en évidence les bons résultats de la Suède, de la Finlande, de l’Espagne et de l’Italie à l’échelle de l’Europe, ainsi que ceux de la Nouvelle-Zélande et du Brésil, qui font également preuve d’un dynamisme exceptionnel dans ce domaine.

Les indicateurs relatifs à la création d’entreprise au féminin montrent qu’il n’existe aucune différence notable dans la manière dont les hommes et les femmes entrepreneurs perçoivent les obstacles à la création d’entreprise ou à son développement. Ainsi, les entrepreneurs hommes et femmes s’accordent à dire que les principaux obstacles auxquels se heurtent les jeunes entreprises sont notamment, les démarches juridiques et administratives, le contact avec les clients et l’accès au financement. Une fois l’entreprise créée, les principaux obstacles à sa réussite sont liés à la concurrence, aux charges et à la situation économique.

oecd.org/std/entreprenariat


Mardi 5 Juillet 2011




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