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ETI : rôle du Conseil en matière de stratégie et de risques

L’Institut Français des Administrateurs (IFA) publie aujourd’hui un nouveau rapport sur le rôle du Conseil d’administration en matière de stratégie et de risques au sein des entreprises de taille intermédiaire (ETI).


Fruit de plus d’une année d’échanges et d’entretiens avec des administrateurs et dirigeants d’ETI françaises aux tailles, activités, structures patrimoniales et cultures familiales différentes, ce dernier rapport de la commission ETI de l’IFA se veut résolument pratique. Il présente les bonnes pratiques identifiées en matière de gouvernance d’ETI mais aussi les échecs qu’il faut éviter de reproduire…

« Les entreprises de taille intermédiaire constituent un fer de lance du développement économique de notre pays, à un moment où, plus que jamais, il faut valoriser tous nos atouts.

En effet, à la différence des PME, leur taille permet d’investir en recherche et d’en transformer les résultats en produits innovants. De même, elles peuvent se tourner vers les marchés internationaux en y affectant les moyens nécessaires à des implantations réussies.

Et à la différence des grandes entreprises cotées, la taille des ETI leur donne mobilité et réactivité. Dans le même temps, un actionnariat souvent familial les met à l’abri d’une gestion de court terme trop souvent imposée par les marchés », explique Pierre Simon, Président de la Commission ETI de l’IFA et Président honoraire de la CCIP.

L’IFA pour ces raisons s’est centré, dans ce rapport, sur la gouvernance des ETI et, plus particulièrement, sur la contribution du Conseil d’administration à l’élaboration de la stratégie d’entreprise et au suivi des risques.

Car la principale caractéristique des ETI réside dans la proximité qui existe entre leurs actionnaires et leur management qui facilite l’alignement des intérêts de toutes les parties prenantes au processus de gouvernance.

L’implication des actionnaires s’exerce à travers des structures de gouvernance plus ou moins formalisées, comportant souvent plusieurs niveaux : de l’association familiale au Conseil de famille, du Conseil d’administration d’une holding à celui de la société opérationnelle… L’efficacité de ces structures dépend d’abord du profil de la contribution apportée par les administrateurs, chargés d’incarner simultanément l’intérêt social et celui des actionnaires.

D’où l’importance particulière accordée au choix des administrateurs, extérieurs ou non au cercle des actionnaires, pour qu’ils constituent une valeur ajoutée réelle aux travaux du Conseil, et soient capables d’orienter, d’accompagner et de soutenir le management, pas seulement de le contrôler.

Le rapport révèle que toutes les ETI n’ont certes pas encore adopté les meilleures pratiques de gouvernance, mais beaucoup ont compris la contribution essentielle que pouvait apporter au management la présence d’un Conseil d’administration « professionnel » fonctionnant en symbiose avec lui. Parmi les principaux apports figurent ainsi l’amélioration de la compréhension de l’entreprise par ses actionnaires, l’identification de leurs attentes, l’organisation de la réflexion stratégique, l’anticipation des problématiques de succession et transmission, ainsi que le pilotage des risques.

Institut Français des Administrateurs

Rapport complet (PDF 12 pages) téléchargeable ci-dessous.
pme2012_vi_14022012.pdf pme2012_vi@14022012.pdf  (435.43 Ko)

Jeudi 26 Avril 2012




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