« Trop facile, cette question ! »
Me direz-vous…et pourtant la réponse de certaines sociétés qui ont mis en place une mécanique de centralisation d’envergure face à des enjeux financiers très faibles, voire inexistants n’est pas aussi évidente. Le cash pooling aurait il alors des vertus curatives en termes de refinancement ?
Un groupe français possédant une dizaine de filiales à l’étranger s’était laissé convaincre par l’une de ses banques de mettre en place un cash pooling international alors que la quasi-totalité de ses filiales était structurellement emprunteuse et disposait localement de lignes de crédit lui permettant de gérer la trésorerie quotidienne dans de bonnes conditions.
Une étude des enjeux financiers a rapidement fait ressortir que la mise en place d’un financement exclusif court terme des filiales par la maison mère ne dégageait en réalité aucune valeur ajoutée par rapport à une gestion décentralisée et pouvait même présenter à terme un effet pervers en incitant les banques des filiales à ne pas renouveler leurs concours de trésorerie.
La capacité d’endettement de la maison mère étant par ailleurs très largement sollicitée par la centralisation, le groupe pouvait même commencer à rencontrer des difficultés à trouver du financement moyen et long termes à de bonnes conditions sans parler d’une augmentation significative des commissions bancaires, des écritures comptables et des frais de gestion.
Pour parler simple, Tresofi by Sidetrade a préconisé l’arrêt du cash pooling systématique et suggéré une organisation permettant au siège de ne financer qu’une partie des besoins structurels des filiales, ne faisant remonter que les excédents de trésorerie significatifs des filiales mais renégociant leurs conditions bancaires.
Le corollaire de cette nouvelle donne a été logiquement un besoin accru d’informations de la part de la maison-mère, soucieuse de connaître en quasi temps réel la situation de trésorerie globale du Groupe.
Approuvées par la Direction Générale du Groupe et mises en oeuvre en mode projet, ces nouvelles règles de fonctionnement de la trésorerie se sont accompagnées d’actions de formation sur les principes de base de la trésorerie et le positionnement des différents acteurs à l’intérieur du Groupe ce qui a permis d’obtenir une adhésion générale à ce projet.
Mais inversement, dans d’autres situations, un diagnostic financier préalable peut faire apparaître des enjeux financiers considérables et récurrents et justifier la mise en place d’une centralisation de trésorerie ;
Retracer les objectifs dans un cahier des charges, lancer et dépouiller un appel d’offres bancaires sur un cash pooling euro et/ou multi devises, négocier les conditions de mise en place et de fonctionnement du cash pooling avec la ou les banques sélectionnées sont alors autant de phases à respecter d’un processus dûment justifié et validé.
Entre ces 2 extrêmes s’échelonnent autant de types d’organisations que de cas et de besoins et c’est bien là que se situe la valeur ajoutée de nos missions de conseil pour adapter les différentes offres des banques et des éditeurs de logiciels aux spécificités de l’entreprise.
Christian MARTY
Associé Trésofi by Sidetrade
www.sidetrade.com
Me direz-vous…et pourtant la réponse de certaines sociétés qui ont mis en place une mécanique de centralisation d’envergure face à des enjeux financiers très faibles, voire inexistants n’est pas aussi évidente. Le cash pooling aurait il alors des vertus curatives en termes de refinancement ?
Un groupe français possédant une dizaine de filiales à l’étranger s’était laissé convaincre par l’une de ses banques de mettre en place un cash pooling international alors que la quasi-totalité de ses filiales était structurellement emprunteuse et disposait localement de lignes de crédit lui permettant de gérer la trésorerie quotidienne dans de bonnes conditions.
Une étude des enjeux financiers a rapidement fait ressortir que la mise en place d’un financement exclusif court terme des filiales par la maison mère ne dégageait en réalité aucune valeur ajoutée par rapport à une gestion décentralisée et pouvait même présenter à terme un effet pervers en incitant les banques des filiales à ne pas renouveler leurs concours de trésorerie.
La capacité d’endettement de la maison mère étant par ailleurs très largement sollicitée par la centralisation, le groupe pouvait même commencer à rencontrer des difficultés à trouver du financement moyen et long termes à de bonnes conditions sans parler d’une augmentation significative des commissions bancaires, des écritures comptables et des frais de gestion.
Pour parler simple, Tresofi by Sidetrade a préconisé l’arrêt du cash pooling systématique et suggéré une organisation permettant au siège de ne financer qu’une partie des besoins structurels des filiales, ne faisant remonter que les excédents de trésorerie significatifs des filiales mais renégociant leurs conditions bancaires.
Le corollaire de cette nouvelle donne a été logiquement un besoin accru d’informations de la part de la maison-mère, soucieuse de connaître en quasi temps réel la situation de trésorerie globale du Groupe.
Approuvées par la Direction Générale du Groupe et mises en oeuvre en mode projet, ces nouvelles règles de fonctionnement de la trésorerie se sont accompagnées d’actions de formation sur les principes de base de la trésorerie et le positionnement des différents acteurs à l’intérieur du Groupe ce qui a permis d’obtenir une adhésion générale à ce projet.
Mais inversement, dans d’autres situations, un diagnostic financier préalable peut faire apparaître des enjeux financiers considérables et récurrents et justifier la mise en place d’une centralisation de trésorerie ;
Retracer les objectifs dans un cahier des charges, lancer et dépouiller un appel d’offres bancaires sur un cash pooling euro et/ou multi devises, négocier les conditions de mise en place et de fonctionnement du cash pooling avec la ou les banques sélectionnées sont alors autant de phases à respecter d’un processus dûment justifié et validé.
Entre ces 2 extrêmes s’échelonnent autant de types d’organisations que de cas et de besoins et c’est bien là que se situe la valeur ajoutée de nos missions de conseil pour adapter les différentes offres des banques et des éditeurs de logiciels aux spécificités de l’entreprise.
Christian MARTY
Associé Trésofi by Sidetrade
www.sidetrade.com
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