La marchandisation de tous les secteurs est-elle inéluctable ? Jusqu’à y compris celles qui par nature en paraissent à l’abri comme la sphère spirituelle, le religieux, le sacré, le mythique……
Pire encore, les zones de non-loi où les profiteurs des trous de la réglementation (commerce des points-permis de la route, des passeurs ou bien encore des prisonniers) sont elles, elles aussi pénétrées par les « marchés sans foi ni loi » ?
Pour les auteurs l’émergence de ces marchés qu’ils qualifient de « drôles » semble inéluctable, balayant au passage les principes du sacré et des valeurs morales établies.
Par l’institution de nouvelles pratiques ces « drôles de marchés » s’inscrivent en avant sur le législatif en identifiant à la fois les « ……..interstices exploitables et l’asymétrie d’information……. ».
Les deux co-auteurs enseignants chercheurs en sciences économique lèvent le voile sur une page nouvelle de « l’Histoire » d’un nouveau monde dans lequel s’inscrit « cette marchandisation inéluctable……. »
Fukuyama comme Kojeve se seraient donc trompés par excès de naïveté et d’angélisme ?
Ce questionnement sur la marchandisation et les résistances que celles-ci entraînent ouvre aux auteurs l’opportunité de poursuivre leurs analyses sur d’autres types de marchés notamment financiers illustrés par les Dark pools, la conversion de la dette ou les quotas carbones……
C’est ce qu’ils se proposent de réaliser dans leur prochaine parution et ce n’est pas le moindre de leur mérite.

Original et riche de promesses.

Jean-Louis Chambon
Président du Prix et du Cercle TURGOT, et de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants

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