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Dépréciations de goodwill des sociétés du CAC 40

Duff & Phelps publie les résultats de son étude 2015 relative aux dépréciations de goodwill des sociétés du CAC 40.


En 2014, le montant des dépréciations des écarts d’acquisition comptabilisées par les sociétés du CAC 40 a chuté de 70,3 % par rapport à 2013, d’après l’étude conduite par Duff & Phelps.
75 % des dépréciations constatées ont été 2014. Dans le prolongement de l’étude européenne consacrée à ce sujet, dont la 2ème édition a été dévoilée en novembre dernier (en partenariat avec Mergermarket), il s’attache à analyser les tendances observées pour les plus grandes sociétés françaises cotées.

En 2014, 1 entreprise sur 2 du CAC 40 a comptabilisé une dépréciation de goodwill, d’après les données figurant dans les rapports annuels dont les publications se sont achevées ces dernières semaines. Ce ratio est très comparable à celui de 2013, puisque 19 des 40 plus grandes valeurs cotées étaient alors concernées.

« Ces résultats confirment une tendance que nous avions relevée précédemment pour l’ensemble de l’Europe, relève Yann Magnan, Managing Director de Duff & Phelps et responsable de l’activité Evaluation pour l’Europe. En effet, notre étude avait permis d’établir que les dépréciations de goodwill des plus grandes sociétés européennes avaient baissé de 25 % entre 2012 et 2013. En totalisant 3,1 milliards d’euros de dépréciations – contre 10,5 milliards, un an plus tôt –, les sociétés du CAC 40 s’inscrivent clairement dans la tendance enregistrée ces dernières années. »

En outre, l’étude de Duff & Phelps établit que l’essentiel des dépréciations du goodwill est concentré sur un nombre très limité de secteurs. En 2014, 75 % de ces dépréciations concernent seulement 3 secteurs d’activité. Avec 916 millions d’euros, le secteur banque-finance du CAC 40 concentre les dépréciations de goodwill les plus significatives – alors qu’il en totalisait 354 millions, un an auparavant. Il devance le secteur énergie/électricité (681 millions en 2014, contre 5 932 millions en 2013) et le BTP (675 millions en 2014, contre 257 un an plus tôt).

« Le montant global des dépréciations en 2014 est faible et résulte de situations très contrastées. Il n’est pas aisé de dégager un effet de tendance qui soit commun aux sociétés du CAC 40, analyse Carine Tourneur, Managing Director. En synthèse, les principaux facteurs explicatifs des dépréciations sont liés à trois classes de risques : les risques de marché liés à la zone géographique (Russie, Syrie, Irak…), les risques spécifiques à chaque secteur (comme les conditions réglementaires ou tarifaires) et enfin ceux spécifiques à l’activité associée au goodwill testé. »

A propos de Duff & Phelps
Duff & Phelps est une firme internationale indépendante en évaluation et conseil financier, disposant d'une expertise dans les évaluations d’actifs complexes, le conseil juridique et contentieux au management, les fusions-acquisitions, les restructurations et le conseil en compliance et réglementation. Forte de plus de 2 000 collaborateurs, elle répond aux besoins de ses nombreux clients à travers son réseau de bureaux dans le monde.
www.duffandphelps.com

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Jeudi 25 Juin 2015




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