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Décision en temps réel - BAM : Rien ne sert de courir…

Dans un monde fortement concurrentiel, le BAM (Business Activity Monitoring ou Suivi de la Performance Opérationnelle) qui fournit de l’information décisionnelle en temps réel, intéresse de plus en plus d’entreprises. Mais, face à la complexité de l’offre, la prime va souvent à celles qui savent se fixer des objectifs réalistes et trouvent des alternatives originales en termes d’implémentation.


BAM, des besoins qui se généralisent
Le BAM vise à tracer certaines informations « métier » au sein des différents systèmes informatiques de l’entreprise afin de constituer des indicateurs de performance en temps réel.
La décision en temps réel n’est pas nouvelle en soi. Des solutions existent depuis plusieurs dizaines d’années dans les secteurs les plus concurrentiels où disposer d’une information récente et pertinente est une question de survie : marchés de capitaux, logistique, support informatique, etc. La vraie nouveauté, c’est l’extension de ce besoin à toutes les activités de l’entreprise, notamment à de grands processus transverses.

Des solutions riches mais surdimensionnées
La réponse des éditeurs de BAM est à la convergence de plusieurs technologies :
- Les solutions de supervision s’appuyant sur des collecteurs qui permettent de capturer les événements dans les couches techniques et applicatives du système d’information,
- Les architectures d’intégration (EAI) permettant d’enrichir ces événements d’un contexte « Métier » agrégé à partir de données de plusieurs applications,
- Les outils décisionnels permettant d’analyser et de présenter les données recueillies.
L’addition de ces technologies représente un investissement important pour les entreprises, investissement souvent surdimensionné par rapport à leur contexte :
- Implémentations itératives réduites au périmètre d’un seul ou quelques processus dans un premier temps, limitant le retour sur investissement à court terme,
- Survivance d’applications de type « silo » couvrant complètement un ou plusieurs processus, ce qui limite l’intérêt des composants d’intégration.

La traçabilité métier pour sortir de l’ornière
Aussi, si très peu d’entreprises remettent en question l’intérêt de disposer d’indicateurs de performance proches du temps réel, beaucoup s’interrogent encore sur la viabilité économique et technique des solutions du marché. Pire, elles hésitent face au coût et à la complexité d’un simple pilote.
Elles recherchent donc plutôt, dans un premier temps, des solutions légères et mieux adaptées à la mise en œuvre sur un périmètre réduit. C’est dans ce contexte qu’une architecture inspirée des cas d’utilisation les plus classiques de la traçabilité (contrôle d’accès aux données confidentielles, détection de fraude, etc.) s’avère payante. Elle va permettre de renseigner un ou deux indicateurs-clés à l’échelle d’une application de gestion en s’appuyant sur :
- Une collecte d’événements aux niveaux applicatif et système, quand les événements existent et sont facilement exploitables ou de les générer à l’aide de sondes réseau intelligentes non intrusives,
- Un stockage en base open source,
- Le développement d’une application légère avec filtrage et analyse des événements sur serveur et client présentant les indicateurs et offrant des possibilités de requête simple.

Ce type de solution présente de nombreux avantages. Tous les composants logiques d’un BAM (collecte, stockage, filtrage, analyse, présentation) sont mis en œuvre. Le coût est inférieur à celui d’une évolution de l’application du client. Cette solution assure une pérennité fonctionnelle et technique et une montée en compétences sur les méthodes.

Au final, si la démarche se double d’une veille continue sur le marché du BAM et de ses solutions à plus grande échelle, les entreprises peuvent démontrer la valeur ajoutée de leur démarche BAM tout en préparant au mieux sa future industrialisation.

Laurent BESSET, I-TRACING

Laurent Besset a 30 ans et est ingénieur, diplômé de l’Institut National de Télécommunications. Il es Spécialiste de la Gestion des processus métiers (BPM) et de l’Urbanisation des Systèmes d’Information. Après plusieurs expériences chez Siticom IS, Groupe Siticom et Dreamsoft, Groupe Solucom, il a rejoint I-TRACING, première société française dédiée à la traçabilité de l’information.

A propos d’I-TRACING
Fondée en 2005 par Laurent Charvériat et Théodore-Michel Vrangos, I-TRACING est une entreprise entièrement dédiée à la traçabilité de l’information et la gestion de la preuve. Installé à Puteaux (92), cet opérateur de service de traçabilité propose une gamme complète de prestations à valeur ajoutée de conseil, d’audit, de formation, d’ingénierie et d’infogérance des solutions de traçabilité et de gestion des preuves.
I-TRACING combine la compréhension et l’anticipation des besoins fonctionnels, spécifiques à chaque environnement métier, à une grande expertise technologique des protocoles et des solutions Internet, de la mobilité et des télécommunications. Aujourd’hui, elle intervient sur différentes déclinaisons de la traçabilité de l’information auprès de grandes entreprises françaises telles que SFR, Pacifica, Sanofi-Aventis, UBIFRANCE, MACIF, Groupe France Telecom, Groupe Crédit Agricole, Groupe Lamy, Groupe La Poste, Groupe Carrefour, Institut Curie, Chambre des Notaires de Paris, etc.

www.i-tracing.com

Jeudi 10 Janvier 2008




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