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Crédit Agricole - Perspectives N°42/07 - Du 19 au 23 novembre 2007


Marchés :
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les craintes des investisseurs sur le marché du crédit continuent d’impacter l’ensemble des prix d’actifs. Dans le radar cette semaine, les CDS et les swap spreads, deux mesures du risque perçu. Les marchés obligataires restent soutenus par la demande d’actifs sans risque. En conséquence, les taux longs s’établissent désormais à 4 % environ des deux côtés de l’Atlantique, et leur normalisation pourrait bien être décalée dans le temps. Les indices boursiers affichent des pertes importantes sur la semaine écoulée, toujours plombés par les valeurs financières. Enfin, la faiblesse généralisée du dollar s’accentue, le billet vert cassant de nouveaux records à la baisse contre plusieurs devises (1,48 contre euro et 108 contre le yen). On observe également depuis le début de la semaine un regain de tensions sur les marchés monétaires. Ceci oblige les banques centrales à être de nouveau très
actives pour parer le manque de liquidité. La situation ne devrait pas se détendre avant la fin de l’année, vu notamment le flot d’ABCP arrivant à maturité sur cette période.

Etats-Unis :
Le marché immobilier résidentiel continue d’apporter son lot de mauvaises nouvelles. Le moral des constructeurs reste à un point bas. Les mises en chantier et les permis de construire de logements individuels ont reculé de 8 % sur le mois. Parmi les autres statistiques publiées cette semaine, on retiendra la baisse de 0,5 % de l’indicateur composite avancé du Conference Board. Le recul de cet indicateur n’est pas encore suffisamment important pour être inquiétant. Mais il annonce une croissance faible. Les minutes du FOMC des 30-31 octobre ont livré leur verdict : le vote en faveur de la baisse de 25 points de base des taux directeurs aurait été serré. La Fed nous a livré en même temps son nouveau jeu de prévisions à l’horizon 2010. Pour 2008, elle attend une croissance comprise entre 1,8 et 2,5 % en glissement annuel sur la base d’une politique monétaire « appropriée ». Notre propre scénario table sur le bas de cette fourchette en comptant sur une poursuite du relâchement monétaire.

UEM :
La publication des comptes allemands est venue confirmer le rebond de la croissance au T3, sans pour autant rassurer sur sa dynamique de long terme : l’investissement ralentit plus rapidement que prévu et la consommation progresse toujours à un rythme modéré. Le ralentissement de la croissance amorcé en zone euro devrait donc se poursuivre, la relative faiblesse de la demande interne ne permettant pas de compenser la décélération de la demande extérieure. A ce titre, l’estimation flash des indices PMI pour la zone euro en novembre pointe un léger rebond dans le secteur manufacturier, mais la correction de l’indice
composite se poursuit, suggérant que la croissance au T4 sera nettement plus faible qu’au T3 (+0,7 % t/t). En conséquence, les enquêtes de confiance publiées la semaine prochaine (INSEE, IFO) devraient ressortir en léger repli. Enfin, l’inflation en zone euro pourrait accélérer à nouveau en novembre à 2,7 %, les effets de base étant toujours défavorables à court terme.

Royaume-Uni :
La publication du détail des chiffres du PIB pour le T3 a été l’occasion d’une légère révision à la baisse de la croissance. Alors que l’estimation préliminaire était ressortie à +0,8 % t/t, la croissance du T3 a finalement été un peu moins robuste que prévu initialement (+0,7 %). Si certains signes montrent que le ralentissement de l’économie britannique attendu par la BoE prend enfin forme, celleci devrait néanmoins attendre le début de l’année prochaine et des preuves plus tangibles avant d’entamer son cycle de baisse de taux.

Etude complète à télécharger ci-dessous :
PH42_231107.pdf PH42_231107.pdf  (332.01 Ko)

Mardi 27 Novembre 2007



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