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Coûts de la main-d’œuvre dans l’UE28

Enquête 2012 du 15 décembre 2014 sur les coûts de la main-d’œuvre dans l’UE28.


Coûts de la main-d'œuvre les plus élevés dans le secteur financier et des assurances. Le triple de ceux du secteur de l'hébergement de de la restauration.
En 2012, les coûts horaires moyens de la main-d'œuvre (1) dans l'ensemble de l'économie (2) (hors agriculture et administration publique) se sont élevés à 24,2 euros dans l'UE283 et à 29,3 euros dans la zone euro (3) (ZE18).
Toutefois, cette moyenne masque des différences notables entre États membres, les coûts horaires de la main d'œuvre s'échelonnant entre 3,4 euros en Bulgarie et 40,1 euros au Danemark.
Par rapport à 2008, les coûts horaires de la main-d'œuvre en 2012 exprimés en euros ont augmenté de 10,9% dans l'UE28 (soit à un rythme de +2,6% annuellement) et de 11,8% dans la zone euro (soit +2,8% annuellement).
Tant dans l'UE28 que dans la zone euro, les coûts horaires de la main-d'œuvre en 2012 ont été le plus faibles dans le secteur “activités de service d'hébergement et de restauration” (14,4 euros dans l'UE28 et 16,9 euros dans la zone euro) et les plus élevés dans le secteur “activités financières et d'assurance” (41,2 euros dans l'UE28 et 48,5 euros dans la zone euro).

Ces données proviennent d'une publication (4), du 15 décembre 2014, d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, et sont basées sur les résultats de l'’édition 2012 de l'enquête quadriennale sur les coûts de la main-d'œuvre (5).

Coûts horaires de la main-d'œuvre dans l'industrie manufacturière: les plus élevés en Belgique, les plus faibles en Bulgarie

En 2012 dans l'ensemble de l'économie, les coûts horaires moyens de la main-d'oeuvre les plus élevés ont été enregistrés au Danemark (40,1 euros), en Belgique (38,0 euros), en Suède (37,3 euros), en France (34,6 euros) ainsi qu'au Luxembourg (34,1 euros), et les plus faibles en Bulgarie (3,4 euros), en Roumanie (4,1 euros), en Lituanie (5,9 euros) et en Lettonie (6,0 euros).

La situation était très semblable au sein du secteur manufacturier, dans lequel les coûts horaires moyens de la main-d'oeuvre les plus élevés ont été observés en Belgique (42,0 euros), en Suède (41,4 euros) ainsi qu'au Danemark (40,6 euros), et les plus faibles en Bulgarie (2,8 euros), en Roumanie (3,7 euros), en Lettonie et en Lituanie (5,5 euros chacun). En 2012, les coûts horaires moyens de la main-d'oeuvre dans l'industrie manufacturière se sont élevés à 24,7 euros dans l'UE28 et à 31,2 euros dans la zone euro.

Secteur financier: celui dont les coûts horaires de la main-d'oeuvre sont les plus élevés dans tous les États membres

Dans chacun des États membres, les coûts horaires de la main-d'oeuvre les plus élevés en 2012 ont été observés dans le secteur des activités financières et d'assurance, et les plus faibles dans le secteur des activités d'hébergement et de restauration. Les coûts horaires de la main-d'oeuvre dans le secteur financier étaient supérieurs d'au moins 50% à la moyenne nationale dans tous les États membres, à l'exception de la Finlande (+34%), de l'Irlande (+43%), de la Croatie (+45%) et de la Slovénie (+48%). Les coûts horaires de la main d'oeuvre
dans le secteur des activités financières et d'assurance étaient au moins deux fois supérieurs à la moyenne nationale pour l'ensemble de l'économie au Portugal (+167%), en Roumanie (+136%), en Lettonie
(+113%), en Hongrie (+110%) et à Chypre (+106%).

À l'opposé, les coûts horaires de la main-d’oeuvre dans le secteur des activités d'hébergement et de restauration étaient inférieurs d'au moins 25% à ceux de la moyenne nationale, sauf en Croatie (-18%) et en Slovénie (-23%). Les écarts les plus importants par rapport à la moyenne nationale ont été observés en Irlande (-49%), à Chypre (-48%) et en Allemagne (-47%).


Plus fortes augmentations des coûts horaires de la main-d'oeuvre en Bulgarie, Pologne et Slovaquie

Par rapport à 2008, les coûts horaires de la main-d'oeuvre dans l'ensemble de l'économie, exprimés en monnaie nationale (6), ont augmenté dans tous les États membres de l'UE, sauf en Lituanie où ils sont restés stables.

Au sein de la zone euro, les plus fortes augmentations ont été enregistrées en Slovaquie (+21,4%), en Finlande (+15,8%), en Belgique (+15,7%), en Autriche (+12,6%) ainsi qu'aux Pays-Bas (+10,3%), et les plus faibles à Chypre (+0,4%) et en Lettonie (+0,5%) où les coûts horaires de la main-d'oeuvre sont restés quasiment stables.

S'agissant des États membres situés en dehors de la zone euro, les plus fortes augmentations entre 2008 et 2012 des coûts horaires de la main-d'oeuvre exprimés en monnaie nationale ont été relevés en Bulgarie (+33,7%), en Pologne (+22,5%) et en Roumanie (+19,3%), et les plus faibles en Lituanie (+0,0%) et au Royaume-Uni (+5,4%).

Contribution des salaires la plus élevée en Bulgarie, des coûts non-salariaux en Slovaquie

Les coûts de la main-d'oeuvre comprennent les salaires et traitements (qui représentaient 76% du total des coûts de la main-d'oeuvre en 2012) et les coûts non salariaux (24%) tels que les cotisations sociales à la charge des employeurs. Les salaires et traitements ont contribué à la croissance des coûts de la main-d’oeuvre à hauteur de +8,2 points de pourcentage dans l'UE28 et de +9,1 pp dans la zone euro.

La composante salariale a le plus contribué aux variations des coûts horaires de la main-d'oeuvre exprimés en monnaie nationale dans quasiment tous les États membres. Les salaires ont le plus fortement contribué à la croissance des coûts horaires de la main-d'oeuvre sur la période 2008-2012 en Bulgarie (+31,1 points de pourcentage - pp) ainsi qu'en Pologne (+17,7 pp), tandis que les contributions les plus faibles ont été observées en Lituanie (-0,1 pp), à Chypre (-0,6 pp) et en Lettonie (+0.7 pp).

S'agissant de la composante non-salariale, c'est-à-dire principalement les cotisations sociales à la charge des employeurs, sa contribution a été de +2,7 points de pourcentage tant dans l'UE28 que dans la zone euro. Elle s'échelonnait de -2,7 pp en Hongrie, -1,0 pp à Malte et -0,2 pp en Lettonie, à +4,8 pp en Pologne, +4,9 pp en Belgique et +5,7 pp en Slovaquie.

Nombre d'heures annuelles de travail le plus élevé à Malte et en Roumanie, le plus faible en Belgique et en France

En 2012, les salariés à temps plein ont travaillé en moyenne 1 750 heures dans l’année dans l'UE28 et 1 661 heures dans la zone euro. Parmi les États membres de l'UE pour lesquels les données sont disponibles, le nombre moyen d'heures travaillées7 annuellement variait de moins de 1 600 heures en Belgique (1 462), en France (1 555), en Italie (1 565) et au Danemark (1 571), à plus de 1 800 heures en Roumanie (1 850) et à Malte (1 961).

Le nombre d'heures annuelles de travail a augmenté dans 7 États membres

Par rapport à 2008, le nombre annuel moyen d'heures travaillées a légèrement diminué dans l'UE28 (-15 heures) et dans la zone euro (-32 heures). Parmi les États membres, le nombre annuel moyen d’heures effectivement travaillées a baissé le plus en Irlande (-90 heures) ainsi qu'en Belgique (-79h), tandis qu'elles ont augmenté à Malte (+100 heures), à Chypre (+83h), en Estonie (+27h), en Lituanie (+15h), en République tchèque (+14h), aux Pays-Bas (+10h) et en Suède (+8h).

(1) Les coûts totaux de la main-d'oeuvre correspondent à l'ensemble des dépenses encourues par les employeurs pour l'emploi de leur main-d'oeuvre. Ils couvrent les coûts salariaux et non-salariaux, déduction faite des subventions. Ils incluent les coûts de la formation professionnelle ainsi que d’autres dépenses telles que les frais de recrutement, les achats de vêtements de travail, etc.
Les salaires et traitements comprennent les rémunérations directes, primes et indemnités versées par un employeur en espèce ou en nature à un employé en paiement du travail accompli, les versements au titre de la formation d’un patrimoine, les rémunérations pour journées non ouvrées ainsi que les avantages en nature tels que nourriture, boissons, carburant, véhicule de société, etc.
Les coûts non-salariaux comprennent les contributions sociales à la charge de l’employeur ainsi que les impôts relatifs à l'emploi considérés comme coûts de main d’oeuvre, déduction faite des subventions obtenues destinées à rembourser tout ou partie des coûts salariaux directs supportés par l’employeur.

(2) L’ensemble de l’économie (hors agriculture et administration publique) comprend les sections B à N et P à S de la NACE Rev. 2.

(3) L'UE28 comprend la Belgique, la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, l'Allemagne, l'Estonie, l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, la France, la Croatie, l'Italie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Hongrie, Malte, les Pays-Bas, l'Autriche, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, la Slovaquie, la Finlande, la Suède et le Royaume-Uni.
La zone euro (ZE18) comprend la Belgique, l'Allemagne, l'Estonie, l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, la France, l'Italie, Chypre, la Lettonie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, l'Autriche, le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie et la Finlande.
Les données UE28 et ZE18 présentées dans ce communiqué de presse n'incluent pas la Grèce, pour laquelle les données 2012 n'étaient pas disponibles au moment de la publication.

(4) Eurostat, articles «Statistics explained»: "Labour cost structural statistics - levels" et "Labour cost structural statistics - changes". Disponible, en anglais uniquement, sur le site web d’Eurostat.

(5) L’enquête sur les coûts de la main-d’oeuvre est une enquête quadriennale qui fournit des informations détaillées sur les niveaux et la structure des coûts de la main-d’oeuvre, sur les heures travaillées ainsi que sur les heures payées par salarié. Les salariés regroupent toutes les personnes ayant un contrat de travail (permanent ou non) avec l'unité locale/entreprise.
Ils n’incluent pas les aides familiales; les travailleurs à domicile; les travailleurs occasionnels; les personnes entièrement rémunérés sous forme d'honoraires ou de commissions; les membres du comité de direction; les directeurs et managers dont la rémunération est essentiellement sous forme de participation aux bénéfices ou de commissions; les indépendants.
Les données ne couvrent pas les apprentis, à l'exception de celles de la Bulgarie, de la Lettonie, de la Croatie et de la Slovénie où ils représentent une part minime de la force de travail totale (moins de 1%).
Sauf indication contraire, les données se réfèrent aux salariés à temps plein et à temps partiel travaillant dans les entreprises, de 10 employés ou plus, dans l’ensemble de l’économie, à l’exception des secteurs ”agriculture, sylviculture et pêche” (section A de la NACE Rév. 2) et ”Administration publique et défense ; sécurité sociale obligatoire” (section O de la NACE Rév. 2). La transmission des données de l’enquête sur les coûts de la main-d’oeuvre pour la section O n’est pas obligatoire et les informations correspondantes sont disponibles pour 22 États membres seulement.
Les résultats de l’enquête sur les coûts de la main-d’oeuvre sont disponibles pour les années 2000, 2004, 2008 et 2012. Les données sont collectées sur la base du règlement de la Commission (CE) No 1737/2005 du 21 octobre 2005, mettant en application le règlement du Conseil (CE) No 530/1999 relatif aux statistiques structurelles sur les salaires et les coûts de la main-d’oeuvre au regard de la définition et de la transmission des informations sur les coûts du travail.

6. Lorsque l’on compare les coûts de la main-d'oeuvre dans le temps, il convient de noter que les données des États membres n’appartenant pas à la zone euro sont influencées, lorsqu’elles sont exprimées en euros, par les variations des taux de change. Pour les pays hors zone euro, les fluctuations des taux de change ont eu un impact à la baisse, par rapport à 2008, sur les coûts horaires 2012 de la main-d'oeuvre exprimés en euros en Roumanie (-17%), en Pologne (-16%), en Hongrie (-13%), en Croatie (-4%), au Royaume-Uni (-2%) et en République tchèque (-1%). Ils ont eu un impact à la hausse en Suède (+10%) ainsi qu'en Lettonie (+1%).

(7) Les heures travaillées correspondent aux périodes durant lesquelles les salariés consacrent leur temps à des activités directes et auxiliaires destinées à la production de biens et de services. Elles comprennent les périodes normales de travail, les temps de formation, les heures supplémentaires qu’elles soient rémunérées ou non, le temps consacré à la préparation du travail, aux travaux de réparation, d'entretien et de nettoyage des outils et des machines, à l'établissement de rapports et de formulaires relatifs au travail principal. Elles excluent les périodes de vacances et jours fériés, les absences pour maladie ou autres types d’absences durant lesquelles les employés sont payés.

Sources : Eurostat

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Jeudi 18 Décembre 2014




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