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Comment agissez vous sur vos stocks pour libérer le cash dont votre entreprise à besoin ?

De nombreuses études rappellent l’importance des liquidités dans cette période de crise, que ce soit pour réduire sa dette, faire face à un nouvel investissement, être plus souple pour conserver sa marge de manœuvre et pouvoir se saisir d’opportunités ou faire face à des imprévus.
Les stocks, généralement sous-optimisés constituent un enjeu important sur lequel les entreprises peuvent agir afin de trouver les liquidités dont elles ont besoin.


Du stock juste au juste stock optimisé

Nous recommandons le juste stock, optimisé, qui s’oppose au stock juste, souvent trop juste et qui génère des files d’attente.
Le terme d’optimisation est aujourd’hui un terme galvaudé.
Mais qu’est-ce l’optimisation des stocks ?
L’optimisation des stocks consiste à trouver un compromis entre deux contraintes, la valeur du stock immobilisé et la disponibilité des produits.

Pour optimiser sa gestion de stock et ses approvisionnements, trois paramètres doivent être pris en compte:

Le premier est le coût de détention du stock :
Le loyer de l’argent ou coût d’opportunité du capital, les charges de magasinage, réception, contrôle, manutention, prises d’inventaires,le coût de location ou amortissement des surfaces de stockage, les assurances, l’obsolescence, les pertes, la détérioration, les péremptions.

Le second est le coût de passation des commandes:
Lecture de l’état des besoins, détermination du besoin, préparation de la commande, saisie de la commande, transmission de la commande, suivi et relance fournisseur, comptabilisation et règlement de la facture fournisseur

Le troisième est le taux de service :
On mesure ce taux par le calcul du pourcentage de non rupture pendant un cycle de réapprovisionnement.
La rupture a aussi un coût pour l’entreprise, il y a lieu de la considérer et de l’évaluer.
Le but de l’optimisation est de réduire le montant des stocks tout en maintenant le niveau de service ou en l’améliorant.

Pourquoi les stocks ne sont pas toujours optimisés ?

Les objectifs
Les objectifs sont déterminés de manière globale et ne sont pas déclinés au niveau opérationnel.
Les informations ne sont pas partagées.
La politique, les méthodes de gestion des stocks et de réapprovisionnement ne sont pas définies : procédures, analyses prévisionnelles, modèles statistiques, simulations, traitements de l’information et ce que l’on attend du système.
Les coûts de possession du stock, de passation de commande, de ruptures ne sont pas pris en compte.

Les prévisions
Pas de travail concerté sur la prévision, chacun peut avoir dans l’entreprise des prévisions différentes : direction générale, finance, marketing, logistique.
La prévision est un travail transversal, de coopération entre les fonctions.
La prévision statistique et les extrapolations nécessaires ne sont pas suffisantes car en permanence le marché, la concurrence, la vie des produits viennent les modifier.
Plus il est possible d’établir des prévisions de besoins précises, moins les stocks de sécurité sont nécessaires.
La fiabilité de la prévision n’est pas mesurée.
Le stock ne doit pas pallier le manque de travail de planification.

La gestion des stocks
Temps insuffisant consacré à la gestion des stocks.
Un suivi limité à la valeur du stock.
La classification du stock en groupe homogène de gestion n’est pas réalisée.
Des considérations comme le nombre d’articles, les articles qui sont les plus gros contributeurs du CA ou de la marge, les articles obsolete, les nouveaux articles qui demandent un suivi particulier, les critères d’essentialité, la variabilité de la demande, son caractère exceptionnel ou saisonnier, les tendances ne sont pas toujours prises en compte.
La mise à jour des paramètres d’approvisionnement quand et combien commander qui conditionnent l’optimisation des stocks n’est pas faite régulièrement.

Une trop grande confiance dans les ERP
Les utilisateurs s’en remettent au système, sorte de boite noire mais ne comprennent pas toujours la façon dont le système utilise les données pour effectuer ses calculs.
Le paramétrage et les fonctionnalités avancés sont souvent, quand elles existent sous-utilisées.
Certains systèmes n’effectuent pas les calculs nécessaires à la gestion des stocks, les paramètres doivent être chargés manuellement article par article.
Il existe des logiciels spécialisés tels que les APS, les logiciels d’optimisation mais se pose alors des difficultés d’intégration et des ROI incertains à court terme.
Heureusement, les fonctionnalités d’Excel (qui a ses limites) permettent souvent d’améliorer sa gestion des stocks à moindre coût : réaliser des prévisions, calculer des stocks de sécurité, des quantités économiques de commande, de simuler et d’optimiser alors que ces tâches ne peuvent pas être réalisées avec certains ERP pourtant très prometteurs.

Les tableaux de bord
Les tableaux de bord avec quelques indicateurs limités mais pertinents ne sont pas en place :
Par classe homogène de gestion, indication des coefficients de rotation, de la couverture du stock, de la mesure du taux de service, du nombre d’articles non mouvementés, du nombre d’entrées et nombre de sorties, de la valeur du stock, valeur des entrées, valeur des sorties de la valeur du stock à M et à M+1 sans oublier la mesure du respect des livraisons clients dans les délais.

Comment optimiser vos stocks en 7 étapes ?

1ère étape :
Formulation d’un projet d’optimisation du stock par la DG.

2ème étape :
Communication et lancement du projet par la DG
Définition des objectifs et des moyens, du périmètre, du calendrier, du reporting.
Nommer un chef de projet, un comité de projet.
L’implication de la direction générale, de la direction financière, marketing/commerciale et logistique doit être forte.

3ème étape :
Analyse de la situation actuelle, évaluation des pratiques sur la chaîne d’approvisionnement, les intervenants, les processus, les stocks, les taux de service aux différents niveaux de l’entreprise, les systèmes et les outils, les points forts et les points faibles.
Identifier les actions de progrès des actions de projet.

4ème étape :
Analyse statistique de la demande par la logistique, réflexions et ajustements avec le marketing, les chefs de produits et le commercial pour les prévisions.
Mise en place d’un modèle, simulation valorisée des différents scénarios et validation par le comité de pilotage et la direction.

5ème étape :
Définition du plan détaillé des actions de progrès et de progrès pour chaque intervenant responsable, stock cible et taux de service visé, calendrier, suivi, analyses des écarts.

6ème étape :
Transfert aux opérationnels : communication sur le projet, les objectifs, les responsabilités de chacun.

7ème étape :
Coordination, animation et aide au déploiement des actions par le chef de projet : Mise en place des outils et/ou des nouvelles méthodes.
Classification de l’inventaire, analyse ABC.
Paramétrage au niveau article.
Modes d’approvisionnement.
Automatisation des propositions de réapprovisionnement.
Etats d’exception et alertes.
Action sur les stocks morts, les articles à faible rotation.
Choix des taux de service.
Articles à stocker de façon centralisée ou répartie…

Apporter des améliorations substantielles

Le stock ne constitue pas un problème en soi, il est de toute évidence nécessaire à l’entreprise et à sa compétitivité, mais il représente un investissement qui vient en concurrence avec d’autres investissements qui s’avèrent tout aussi utiles à l’entreprise c’est pourquoi son optimisation est de plus en plus nécessaire.

Pour optimiser sa gestion de stock et ses approvisionnements l’entreprise doit faire en sorte que cet objectif devienne l’un de ses objectifs prioritaires.
L’optimisation des stocks n’est pas un processus facile sinon la plupart des entreprises l’auraient réalisée depuis longtemps. (De plus, cette optimisation n’est jamais complètement acquise dans un environnement fluctuant, elle doit s’inscrire dans un processus d’amélioration continue).
Cela ne veut pas dire non plus que ce soit complexe mais que cela demande une stratégie volontariste, un investissement temps de la part des différents acteurs concernés, une approche transversale, coordonnée, des analyses et des compétences métier.

Afin de libérer le cash dont l’entreprise a besoin, les actions sur les stocks sont réalisables.
Des améliorations substantielles avec des réductions de stock de 15% à 30% tout en maintenant ou en améliorant le taux de service ne sont pas rares.

Pour faire face aux projets liés à l’optimisation des stocks, la société 2GConseil est sollicitée pour apporter des solutions qu’elle met en place en coproduction avec les équipes de ses clients.

Georges Grass
georges.grass@2gconseil.com
www.2gconseil.com
06 87 86 07 72

Jeudi 17 Septembre 2009




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