Corporate Finance, DeFi, Blockchain, Web3 News
Corporate Finance, DeFi, Blockchain News

Ce que 2014 devrait apporter au reporting extra-financier

Les tournants pris depuis deux ans ont tous un sens : le reporting s’installe comme une technique en soi et s’autonomise par rapport à la RSE pour rejoindre le champ de l’information financière et stratégique de l’entreprise.


Patrick d’Humières
Patrick d’Humières
De fait, poussées par la réglementation et les investisseurs, de nombreuses entreprises vont produire pour elles, d’une façon « matérielle », c’est-à-dire enfin pertinente au regard de leurs enjeux, un reporting extra-financier qui n’aura pas d’autre prétention que d’enrichir l’analyse de la valeur. D’autres continueront sur la lancée de démarches RSE et mettront ce reporting au service de leur discours de « marque durable ». Mais la dissociation est engagée et la décision européenne de généraliser ce reporting à toutes les entreprises de plus de 500 salariés dans les 28 pays va amplifier le mouvement*. Ce sera le grand tournant de 2014, s’il se produit comme on doit l’espérer, en dépit des actions de retardement engagées par des organisations d’entreprises qui sur-estiment l’effort induit et sous-estiment le bénéfice apporté en termes de confiance.

Trois conséquences vont découler de ce mouvement d’autonomisation du reporting extra-financier. Le premier est qu’il va rejoindre progressivement le champ de compétence des DAF et intéresser la communication financière pour contribuer à mieux appréhender la valeur de l’entreprise sur ses risques méconnus. Le signal vers le reporting intégré est aussi celui-là. La seconde conséquence, bien affirmée par la GRI, est qu’on s’émancipe de la lettre des référentiels politiques pour centrer l’information autour des enjeux matériels et en s’alimentant (enfin) auprès des parties prenantes. C’est un processus technique complexe que les entreprises vont apprendre à construire (avec l’aide de conseils expérimentés comme l'Institut RSE/CSR Metrics France). La troisième conséquence est plus opérationnelle et reste à confirmer : est-ce que les directions DD & RSE vont continuer à intégrer en leur sein ce processus de reporting ou ne vont-elles pas décider de se consacrer pour l’essentiel à animer les chantiers de progrès internes et la contractualisation externe, ce sur quoi se jouent leur performance et l’utilité de leur mission, c’est-à-dire leur vrai métier, qui consiste à faire et pas seulement à mesurer...? Ce qui entraînera une sous-traitance large ou partielle du processus de reporting ; idem pour la mise en forme des documents (DDR, web, RADD…) qui doivent prendre des formes factuelles et démonstratives avant tout. Les conseils en amont seront d’autant plus précieux pour soulager les directions que les audits en aval requièrent traçabilité et fiabilité des données extra-financières.

En tant que conseil de référence sur le reporting extra-financier, l'Institut RSE management s’est préparé à cette évolution pleinement exprimée par sa marque internationale : CSR Metrics. Cela se traduit de la façon suivante, pour mieux accompagner les entreprises avancées qui nous font confiance : d’abord, une méthodologie intégratrice – ecovalue®- qui est la seule sur le marché aujourd’hui à prendre en compte toutes les opérations utiles et tous les besoins des utilisateurs du reporting, afin de construire une trajectoire de progrès étalée dans le temps en fonction de la maturité de l’entreprise et de sa complexité internationale. Ensuite, une expertise interne élargie aux opérations de définition de la matérialité, de consultation des parties prenantes, de gestion des indicateurs complexes, composites et KPIs et enfin une compétence en valorisation des données pour qu’elles soient exploitables à l’extérieur et à l’intérieur, auprès des raters, des investisseurs, de la gouvernance et du management, s’agissant notamment des enjeux matériels dominants qui restent largement ceux de la chaîne d’approvisionnement, des diligences sur les risques humains, sociaux et de corruption et ceux de l’approche des nouveaux marchés et nouveaux services induits par les mutations en cours. Enfin, notre équipe de consultants expérimentés a développé une capacité pédagogique pour aider les équipes internes à orchestrer leur processus de travail, de réponse aux questionnaires des raters, de gestion des outils d’information et d’analyse des données qui dépasse largement l’explication des cadres et qui fait de cet outil de reporting un moyen de nourrir une stratégie de performance.

Nous avons plus que jamais la conviction que nous apportons à travers ce savoir-faire nouveau et original un outil d’anticipation, de médiation et de mobilisation aux entreprises qui ont compris que les marchés de demain se jouaient dans le cadre des relations (contractualisées) avec leurs parties prenantes, à offre égale, dans des contextes de plus en plus tendus sur le plan social, environnemental et sociétal, partout dans le monde. S’il existe un moyen de renforcer la confiance envers une marque et une entreprise, le reporting extra-financier est incontestablement le moyen qui s’imposera dans la décennie qui vient. Le « pacte responsabilité » que l’Etat et le Medef soutiennent peut contribuer à cela, surtout si on sait l’individualiser autour de démarches RSE reconnues. Nous serons heureux de vous accompagner dans cette voie de progrès en 2014 et nos vœux vont en ce sens pour réussir cette année d’adaptation avec plus de confiance dans toutes nos entreprises en France.


Patrick d’Humières
www.institutrse.com


Jeudi 9 Janvier 2014




OFFRES D'EMPLOI


OFFRES DE STAGES


NOMINATIONS


DERNIERES ACTUALITES


POPULAIRES