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Bulletin hebdomadaire de J.P.Morgan Asset Management (22/06/15)

Une hausse de taux en septembre par la Réserve fédérale reste d’actualité, mais de justesse. Le FOMC poursuit sur sa lancée en délivrant des messages mitigés, à la fois accommodants et fermes. L’approche du cycle de hausse des taux conforte notre choix de réduire l’exposition à la duration. Dans l’obligataire, nous favorisons le segment investment grade américain, et avons une légère préférence pour le haut rendement au détriment de la dette émergente (EMD).


Bulletin hebdomadaire de J.P.Morgan Asset Management (22/06/15)
Une hausse de taux en septembre par la Réserve fédérale reste d’actualité, mais de justesse. Malgré la diffusion de son communiqué habituel actualisé, la mise à jour d’un ensemble de prévisions économiques et de taux d’intérêt ainsi que la conférence de presse de sa présidente Janet Yellen, la réunion du FOMC (Comité de politique monétaire) du mois de juin n’a apporté que peu d’informations nouvelles aux investisseurs. Le marché obligataire américain semble avoir considéré la communication d’ensemble de la banque centrale comme marginalement accommodante. Tout en n’étant pas en profond désaccord avec cette position, nous avons également identifié des éléments de fermeté et, d’une manière générale, nous ne disposons pas d’éléments suffisants pour remettre en cause notre position selon laquelle la première hausse de taux interviendrait en septembre.

Nous avions estimé que le Comité pourrait indiquer de manière plus nette son intention de bouger prochainement, peut-être en dévoilant dans sa déclaration une inflexion dans le pilotage de ses anticipations. Au lieu de cela, la partie « prévisions » du communiqué n’a pas du tout évolué et le FOMC a révisé à la hausse, mais moins fortement que nous l’avions anticipé, son évaluation de la croissance et des tendances inflationnistes. Cependant, les “dots” (projections des participants sur l’évolution des taux directeurs) ont évolué à la baisse : en partie du fait que les membres qui avaient précédemment envisagé de multiples hausses en 2015 n’en anticipent plus désormais que deux, mais aussi parce que certains participants ont rejoint le camp des tenants “d’un seul relèvement” alors qu’ils en anticipaient deux auparavant.

Comment s’explique cette prudence ? Trois explications agissant de concert peuvent, selon nous, être avancées. Tout d’abord, alors que les chiffres de la croissance aux Etats-Unis se sont redressés de façon convaincante au cours de ces dernières semaines, le FOMC continue à déceler un aspect négatif dans les statistiques les plus récentes de PIB, pour le premier trimestre. Un rebond décent au second trimestre, du type de celui que nous anticipions, devrait renforcer la confiance de la Réserve fédérale en une expansion soutenue. Bien que le chiffre du second trimestre ne sera pas disponible avant le lendemain de la réunion de juillet du FOMC, le Comité devrait avoir d’ici là une idée plus précise de la façon dont ce chiffre évolue.

En second lieu, le FOMC ressent probablement une certaine tension entre son objectif d’offrir un pilotage des anticipations clair et son désir de tenir compte des statistiques dans ses décisions. La nouvelle répartition des dots, avec approximativement la moitié du Comité prévoyant une hausse cette année et l’autre moitié deux hausses successives, contribue à la résolution de ce problème en permettant le choix de septembre au lieu de décembre d’être placé sous l’influence des informations reçues (tout en limitant effectivement les options plausibles à ces deux options).

Enfin, le mouvement de baisse des dots, non seulement pour 2015 mais aussi pour les deux années suivantes, contribue à renforcer le message de la Réserve fédérale selon lequel le cycle de hausse des taux se développera progressivement. Au cours de ces dernières années, le FOMC a dans l’ensemble oeuvré pour atténuer l’amertume de la potion administrée. A l’approche de la première hausse, la Réserve fédérale souhaite probablement amortir le choc en rassurant sur les perspectives de sa politique monétaire à moyen terme.

L’approche du cycle de hausse des taux conforte notre choix de réduire l’exposition à la duration. Notre prévision d’une hausse en septembre restant d’actualité, nous avons trouvé le message d’ensemble du FOMC largement en cohérence avec notre décision prise début juin de faire revenir vers une position neutre le positionnement en duration des portefeuilles diversifiés, après avoir été long pendant plusieurs mois comparativement aux indices. Cette évolution a reflété des changements, non seulement dans notre opinion fondamentale sur la duration elle-même, mais aussi dans la perception de sa valeur au sein des portefeuilles. Sur le point précédent, notre prévision d’une croissance plus forte aux Etats-Unis a joué un rôle, notre recherche interne suggérant que les surprises économiques favorables peuvent avoir un impact important sur la prime de terme, qui semble actuellement très faible. L’approche de l’action de la Réserve fédérale a également tempéré notre enthousiasme pour les obligations, avec une valorisation du marché basée sur un itinéraire de hausses de taux qui nous interpelle en se montrant plus accommodant que la grande majorité des issues plausibles. Notre prévision d’une hausse progressive de l’inflation, renforcée par les récentes statistiques de la zone euro comme des Etats-Unis, a de nouveau renforcé notre prudence, encore que nous percevons l’inflation davantage comme un risque à évolution lente. En ce qui concerne la construction de portefeuille, nous avons considéré les positions longues en duration comme une couverture très utile contre les surpondérations en actions. Les précédents historiques suggèrent cependant que les corrélations actions/obligations deviennent en règle générale positives quand la politique monétaire est en passe d’évoluer. Si ce basculement de corrélation se produit au moment où la Réserve fédérale commence son mouvement de resserrement, la duration va perdre son rôle de protection pour les autres aspects de nos portefeuilles.

Dans l’obligataire, nous favorisons le segment investment grade américain, et avons une légère préférence pour le haut rendement au détriment de la dette émergente (EMD). Notre intérêt pour la catégorie investment grade reflète la prééminence des acheteurs attirés par le rendement sur ce marché (particulièrement les compagnies d’assurance et les fonds de pension cherchant à réduire leur risque) ce qui signifie, selon nous, que la demande va probablement augmenter alors que les rendements obligataires progressent, ce qui comprime les spreads. Dans le crédit, nous estimons que le segment du haut rendement américain et celui de la dette souveraine émergente (en devise forte) sont modérément attractifs, mais pas suffisamment pour justifier leur surpondération dans un portefeuille diversifié. En vérité, les spreads du haut rendement semblent élevés par rapport au taux de défaut actuel ou aux périodes de milieu de cycle antérieures. Mais le niveau actuel des prix du pétrole, s’il se poursuit, va probablement générer une tension progressivement accrue chez les grands noms du secteur de l’énergie et les analystes prévoient une hausse des défauts à 2 % ou 3 % au cours de l’année qui vient, contre environ 1,5 % actuellement. De plus, la montée en régime des opérations de LBO (leverage buyout) suggère que les investisseurs du haut rendement commencent à porter plus de risque que cela a été le cas au cours de la période d’après-crise.

Nous avons une légère préférence pour le haut rendement par rapport à la dette émergente. Ce choix semble nettement plus justifié que sur la période 2010-13, lorsque les spreads du haut rendement étaient très larges par rapport à la dette émergente. En effet, en se basant uniquement sur les spreads sur niveaux d’indice (le haut rendement se négociant moins de 100 pb au dessus de la dette émergente) ce dernier apparaît plus attractif. Cependant, en creusant un peu, l’avantage de spread en faveur de la dette émergente semble se concentrer principalement sur les crédits notés BBB (dont certains risquent de perdre leur statut investment grade) et sur la dette souveraine affectée de notes très basses (confrontée à une probabilité de défaut du fait de la faiblesse des prix des matières premières). De plus, nous estimons que le cycle de resserrement de la Réserve fédérale se montrera plus déstabilisant pour la dette émergente, les pays émergents représentés dans l’indice présentant une balance courante agrégée plus lourdement déficitaire qu’en 2004 mais sans se trouver cette fois-ci dans le contexte du début d’une accélération à long terme de leur croissance.

Michael Hood

Réflexions diverses :

- Les actions des petites capitalisations chinoises ont subi une perte de 15% la semaine dernière. Ce plongeon pourrait laisser entrevoir un moindre enthousiasme des investisseurs particuliers pour le marché chinois des actions en surchauffe. Nous sommes d’avis que la hausse des actions chinoises va finalement se reconnecter aux fondamentaux de la croissance, que nous voyons s’améliorer progressivement après un premier trimestre morose, tout en demeurant apathique.

- En Corée, le taux de nouveaux cas confirmés de MERS (Middle East Respiratory Syndrome ou Syndrome respiratoire du Moyen-Orient) semble s’être ralenti par rapport au pic de début juin. L’endiguement de cette maladie, qui semble provoquer une pression baissière sur l’activité économique, devrait permettre une reprise plus rapide du sentiment général que celle qui avait suivi la catastrophe du ferry en 2014. la Banque de Corée a abaissé ses taux de 25 pb à un niveau très bas de 1,50 % en début de mois, principalement en réaction aux retombées du MERS.

- La Grèce et ses partenaires européens ne se sont toujours pas mis d’accord sur les mesures capables de permettre au pays de faire face aux échéances à venir sur sa dette mais la décision rendue cette semaine par la Cour de justice européenne sur le programme OMT (Outright Monetary Transactions ou programme de rachats illimités de titres souverains) de la Banque centrale européenne rassure sur la capacité de la BCE à faire face avec toute l’ampleur souhaitable à toute nouvelle détérioration éventuelle des conditions financières des Etats périphériques, grâce aux rachats ciblés d’obligations.

Document produit par l’équipe Global Multi Asset Group de J.P. Morgan Asset Management.
Édité par David Shairp, Stratégiste.

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TAUX D'INTERET LEGAL & TAUX INTERBANCAIRES

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Mardi 23 Juin 2015




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