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Bruxelles-Capitale, un territoire d'investissement judicieux dans un contexte économique difficile

Dans un climat complexifié par une crise financière mondiale, Bruxelles serait-elle un lieu d'implantation plus rentable pour les entreprises européennes ? Une présence localisée auprès des décideurs politiques serait-elle un atout supplémentaire pour les investisseurs ?


La Belgique bénéficie d'atouts clés aussi bien au niveau mondial qu'européen et entretient avec la France des relations économiques durables. L'Agence Bruxelloise pour l'Entreprise (ABE), en collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale, donne le coup d'envoi de la campagne « Investir à Bruxelles ». Cette campagne de promotion vient soutenir l'attractivité croissante de Bruxelles en matière d'investissement en Europe et promeut les avantages liés à une implantation dans la capitale européenne.

Bruxelles, un rayonnement croissant en Europe et dans le monde
En octobre 2008, le rapport « The European Cities Monitor »* place Bruxelles en 4ème position des villes européennes d'affaire. Tandis que les villes en tête de liste perdent des places (Londres, Barcelone et Amsterdam) ou stagnent (Paris et Frankfort), la ville de Bruxelles gagne, quant à elle, deux places depuis 2007. Selon une autre étude réalisée en septembre 2008 par l'Union des Associations Internationales (UIA), Bruxelles est le 4ème hôte de conférences internationales au monde.

La capitale européenne bénéficie d'efforts fournis par l'Etat fédéral belge pour faciliter les investissements étrangers. Dans son rapport « Doing Business 2009 », qui mesure la réglementation économique dans 181 pays, la Banque mondiale place la Belgique dans son top 20 (19ème), devant l'Allemagne (25ème) et la France (31ème).

Un centre économique toujours plus attractif
Attentives aux économies possibles, les sociétés et institutions financières mondiales sont plus que jamais sensibles aux nombreux atouts que Bruxelles propose :
- De récentes mesures fiscales avantageuses permettent aux entreprises de réaliser d'importantes économies. Depuis 2008, la Belgique connaît par exemple un régime favorable aux revenus provenant de brevets développés ou améliorés par la société titulaire, exerçant des activités de recherche et développement: seulement 20% de ces revenus sont taxés durant la période imposable.
- Grâce à la déduction des intérêts notionnels, les entreprises résidant sur le territoire belge qui investissent sur fonds propres peuvent déduire de leur revenu imposable un montant égal aux intérêts qu'elles auraient déduits en cas de financement à long terme sur endettement.
- Un coût de l'immobilier inférieur aux capitales voisines. Les loyers professionnels sont 5 fois moins chers à Bruxelles qu'à Londres et 2,5 fois en dessous de ceux pratiqués à Paris.
- Bruxelles représente un « marché test » idéal pour les sociétés qui opèrent sur le territoire de l'Union européenne. En effet, Bruxelles est une porte d'accès privilégiée pour un marché de 500 millions de consommateurs potentiels provenant de cultures différentes. En tant que centre européen et d'affaires, Bruxelles, dont 30% de la population est d'origine étrangère, est caractérisée par la multi culturalité. La capitale européenne est ainsi devenue un marché d'essai efficace et peu coûteux pour toute entreprise aux ambitions continentales. Les résultats obtenus suite au lancement de produits ou de services en Belgique sont de bons indicateurs de ce que l'on peut escompter sur les autres marchés européens.

Une destination privilégiée des entreprises françaises
- Selon le Ministère français des Affaires Etrangères, les échanges commerciaux et les investissements réalisés entre la France et la Belgique témoignent d'une intégration réussie entre les deux économies, dépassant les effets de la simple proximité géographique.
- La croissance continue des échanges commerciaux a permis, en 2006, à la Belgique de se classer 5ème client français et 3ème fournisseur, avec 7,4% des exportations et 8,3% du total des importations françaises.
- La Belgique est un partenaire clé pour les 1 600 sociétés françaises qui s'y sont établies. Employant près de 200 000 personnes, 50% de ces entreprises françaises sont implantées à Bruxelles.
- La France est le 2ème investisseur en Belgique : elle a financé 21 nouveaux projets d'investissement en 2007 sur 175*. Les spécificités géographique, politique et fiscale, ainsi que l'infrastructure expliquent cet attrait.

L'ABE dévoile les atouts de Bruxelles-Capitale par une présentation itinérante
Dans le cadre de la campagne « Investir à Bruxelles », l'ABE dévoile les atouts de Bruxelles en allant à la rencontre des investisseurs français, allemands et britanniques. Une présentation de Bruxelles est prévue au printemps prochain dans différentes villes de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni. Cette rencontre permettra aux entreprises étrangères et investisseurs potentiels de dialoguer avec les représentants de l'ABE. De plus amples informations seront également relayées par les associations et organismes professionnels partenaires de l'agence.

À propos de l'Agence Bruxelloise pour l'Entreprise
L'Agence Bruxelloise pour l'Entreprise (ABE) est l'interlocuteur unique mis en place par les autorités régionales dans le but d'apporter conseils et services aux entreprises établies à Bruxelles ou souhaitant y démarrer une activité. Epaulés par un réseau étendu, ses experts accompagnent les investisseurs étrangers durant toutes les étapes de leur implantation dans des domaines aussi cruciaux que la recherche du lieu d'implantation, la résolution des questions juridiques et l'identification des subventions publiques disponibles.
www.investinbrussels.com

* Cushman & Wakefield, « The European Cities Monitor » - Sondage d'opinion mené auprès de 500 top managers de sociétés européennes / octobre 2008.
*Ernst & Young 2008, European attractiveness survey

Vendredi 14 Novembre 2008




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