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Bien diversifier son portefeuille sur la période récente de forte volatilité

Derrière une indication générale de performance ou de volatilité des marchés actions, on constate de fortes disparités sectorielles et géographiques. Une approche par secteur ou par zone géographique s'avère donc nécessaire pour appréhender plus finement les marchés et diversifier son portefeuille.


Baisse des performances et hausse de la volatilité globale des indices depuis un an. Le déclenchement de la crise des « subprimes » au cours de l’été 2007, puis les craintes d’une récession américaine au début de l’année 2008 et, plus récemment, la réapparition du risque inflationniste se sont traduits par une baisse sensible des marchés boursiers au cours des douze derniers mois. Entre le point haut d’octobre 2007 et le point bas de mars 2008, l’indice MSCI Monde, mesuré en euros, a ainsi reculé de 23,5% (1).

Dans le même temps, on a pu observer une hausse significative de la volatilité sur les marchés actions internationaux. La volatilité annualisée sur un an glissant de l’indice MSCI Monde est passée d’environ 8% en juin 2007 à près de 17% en juin 2008, soit un quasi-doublement (2).

De très fortes disparités au niveau sectoriel…
La baisse des marchés et l’augmentation générale de la volatilité ont été le reflet d’évolutions très contrastées au niveau sectoriel. Le graphique ci-dessous présente les performances relatives des grands secteurs boursiers du marché mondial depuis son point haut d’octobre 2007.

On note une forte dispersion des performances des différents secteurs. D’un coté, l’énergie et les produits de base affichent des performances relatives nettement positives (+22% et +15,5% respectivement) grâce notamment à l’envolée du cours des matières premières. De l’autre, deux secteurs enregistrent de très forts reculs relativement au marché mondial : la finance baisse d’environ 15%, pénalisée par la crise des subprimes, et les biens de consommation cycliques d’environ 7%, sous l’effet du ralentissement marqué des dépenses des ménages.

Entre les deux secteurs mondiaux le plus et le moins performants, on constate ainsi un écart de performance relative de 37% entre octobre 2007 et juin 2008, ce qui illustre la forte dispersion des performances boursières suivant les secteurs considérés. … mais des performances très homogènes au niveau des grandes zones géographiques. Au niveau géographique en revanche, les écarts des performances relatives sont plus limités sur la période considérée. Le graphique ci-dessous présente les performances relatives des grandes zones géographiques depuis le point haut du marché dans son ensemble, en octobre 2007.

L’ensemble des différentes zones géographiques a évolué de façon extrêmement comparable au cours de la période considérée. Entre la performance relative de la meilleure zone géographique (le Japon) et celle de la zone la moins performante (l’Asie Pacifique), l’écart est de presque 8%, soit près de cinq fois moins que l’écart entre le meilleur et le moins bon secteur.

Ce phénomène est d’autant plus frappant que l’essentiel des inquiétudes des marchés au cours des derniers mois (crise des « subprimes », risque de récession) a surtout concerné les Etats-Unis. Autre évolution notable, les pays émergents se sont comportés de façon similaire aux marchés développés dans cette phase de recul, alors qu’ils ont tendance, historiquement, à amplifier les phases de baisse.

Perspectives de diversification sur les marchés d’actions
La baisse des marchés boursiers depuis l’automne 2007 s’est accompagnée d’une nette hausse de la volatilité des indices globaux, avec toutefois des évolutions très contrastées à un niveau de segmentation plus fin. En bref :
- Très faible dispersion des performances boursières selon les zones géographiques,
- Des performances beaucoup plus disparates au niveau sectoriel. Selon David Ganozzi, Directeur Général de FIL Gestion, la société de gestion de Fidelity en France : « Les évolutions récentes des marchés actions montrent bien tout l’intérêt d’une bonne diversification pour les investisseurs. La diversification géographique, qui est payante sur le long terme, peut ne pas être suffisante à plus
court terme. Elle doit également être complétée par une bonne diversification sectorielle : une trop forte concentration sur le secteur financier aurait par exemple été très pénalisante en termes de performances au cours des derniers mois. On peut enfin rappeler la nécessité de bien diversifier son portefeuille sur les différents types de capitalisations ».

FIL Limited ("FIL") et ses filiales fournissent aux principaux marchés du monde des produits et des services d'investissement destinés aux particuliers et aux investisseurs institutionnels hors Etats-Unis. L'organisation FIL gère un total de 167,1 milliards d'euros d'actifs. (Source : Fidelity au 31.03.08).

Les performances passées ne préjugent pas des rendements futurs. Les actions ne sont pas garanties et peuvent donc perdre de la valeur, notamment en raison des fluctuations des marchés. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits. Ce document ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil personnalisé. Nous vous recommandons de vous informer soigneusement avant toute décision d’investissement. Toute souscription dans un compartiment doit se faire sur la base du prospectus actuellement en vigueur et des documents périodiques disponibles sur Fidelity.fr ou sur simple demande auprès de Fidelity. CP 06252. Publié par FIL Investissements, entreprise d’investissement agréée par le CECEI, 29 rue de Berri, 75008 Paris.
www.fil.com

(1) Source : Calcul sur la base de données hebdomadaires
(2) Source : Datastream. Volatilité mesurée en euros sur la base de données hebdomadaires sur un an glissant

Lundi 7 Juillet 2008




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