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Besoin d’un changement de politique et d’une prévisibilité de la réglementation – Deloitte Belgique CFO survey

Deloitte Belgique annonce les résultats de son enquête CFO trimestrielle, menée entre le 2 et le 19 juin 2014. Les CFO belges restent optimistes. Les performances réelles et les attentes sont à la hausse. Le goût du risque reste élevé et le financement est attrayant et disponible.


Les stratégies défensives continuent néanmoins de l’emporter sur l’expansion. L’amélioration de l’efficacité et la réduction des coûts restent d’actualité pour toutes les entreprises. Les CFO s’inquiètent du risque politique et de la réussite à long terme des entreprises en Belgique, bien que la plupart d’entre eux émettent des prévisions de croissance optimistes à court terme pour leur organisation.

L’optimisme reste élevé

Après le vent d’optimisme observé du premier trimestre 2014, l’optimisme des CFO s’est stabilisé et reste positif. 70 % des répondants s’attendent à une hausse du chiffre d’affaires et, malgré les prévisions de croissance modestes pour l’ensemble de la Belgique, les CFO sondés se montrent optimistes : 56 % s’attendent à une croissance du chiffre d’affaires de plus de 2 % tandis que 32 % prédisent même une augmentation des revenus de plus de 5 %.

« L’optimisme affiché par de nombreux CFO, ces quatre derniers trimestres, s’est finalement traduit par une amélioration des résultats financiers. La vaste majorité des CFO s’attendent à ce que leur chiffre d’affaires, leurs marges et leurs bénéfices augmentent cette année. Dans la mesure où plus de 40 % des organisations prévoient de réduire leurs effectifs, la productivité moyenne devrait augmenter », a déclaré Thierry Van Schoubroeck, partner chez Deloitte.

La priorité : sauvegarder la position concurrentielle

Le goût du risque a affiché une nette augmentation et a atteint les niveaux élevés enregistrés en 2010, juste avant l’aggravation de la crise de l’euro. Alors qu’ils étaient 35 % au premier trimestre, les CFO interrogés sont désormais 42 % à estimer que c’est le bon moment pour prendre davantage de risques par rapport à leur bilan.

Les perspectives à long terme inquiètent

Les CFO nourrissent toujours de faibles attentes quant à l’économie belge, en dépit de leurs prévisions optimistes en termes de chiffre d’affaires et de bénéfices pour leur entreprise. Quelque 90 % s’attendent à ce que la croissance économique belge ne dépasse pas 1 % cette année. Ils sont donc considérablement moins optimistes que la Banque Nationale de Belgique.

Les CFO ne sont toujours pas satisfaits des priorités fixées lors de l’élaboration des politiques financières et économiques. Ils se montrent particulièrement négatifs vis-à-vis des politiques fiscales et relatives au marché du travail. Les domaines politiques liés à l’urbanisme, à l’énergie, aux infrastructures, aux dépenses publiques et aux niveaux généraux de réglementation pour les entreprises sont eux aussi jugés inappropriés pour la réussite et la viabilité à long terme des entreprises en Belgique.

La plupart des CFO ne s’attendent pas à ce que la nouvelle situation politique modifie notablement l’environnement des entreprises en Belgique. Si le processus de formation du gouvernement s’éternise et que l’instabilité politique perdure, 50 % des organisations devraient être touchées, avec pour conséquences une baisse de la demande des consommateurs, une réduction ou un report des dépenses en capital et une diminution des investissements étrangers.

« Le sentiment positif se reflète de plus en plus dans les chiffres, l’avenir s’annonce donc meilleur. Reste à voir comment l’instabilité politique et les préoccupations en matière de réglementation influenceront les perspectives à plus long terme », a commenté Thierry Van Schoubroeck.

Deloitte Belgium
deloitte.com


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Vendredi 18 Juillet 2014




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