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Avec la crise, le stress, ce mal du siècle, poursuit sa progression en entreprises

Dans la continuité de la 6ème édition de la « semaine pour la qualité de vie au travail » qui s’est déroulée du 11 au 19 juin derniers, le spécialiste du recrutement Robert Half présente les résultats de son enquête internationale sur l’impact du stress dans l’univers professionnel.


La consultation de plus de 5 600 Directeurs Financiers et Directeurs Ressources Humaines de vingt pays confirme que la situation économique est LE facteur de stress n°1 actuellement. Si certaines entreprises commencent à mettre en place des programmes visant à mieux gérer le stress, toutes en ressentent l’impact sur leur productivité, la qualité de leur production et de leurs services ainsi que sur le turn-over de leurs collaborateurs.

Une progression très variable d’un pays à un autre, due à une préoccupation majeure : la situation économique
C’est au Japon que le stress semble être le plus important : 71% des managers interrogés déclarent que le stress a augmenté au sein de leurs entreprises. 69 % des managers à Singapour et 67% en Irlande partagent cette opinion, ainsi que 66% de leurs homologues en France, en Australie et au Royaume-Uni.

Face à ces « zones anxiogènes », d’autres pays semblent arborer une plus grande sérénité, ou tout du moins ne pas relever de changement. Ceux qui déclarent observer ni plus ni moins de stress dans leur entreprises sont les plus nombreux en Suisse (51%) et aux Pays-Bas (50%), ainsi qu’au Luxembourg (47%). 10% de managers hollandais pensent même que le stress a diminué (!).

Les raisons de ce stress, toutes réponses confondues, ont pour dénomination : la situation économique (64%), la sécurité de l’emploi (49%) et la surcharge de travail liée au manque d’effectif (48%).

La question de la situation économique est nettement la plus génératrice de stress : c’est le facteur n°1 au Luxembourg selon 83% des managers, aux Etats-Unis et au Japon (81%) puis à Dubaï et en Irlande (76%). C’est le second facteur de stress - la sécurité de l’emploi - qui inquiète le plus en Irlande (80% des suffrages). En France, cette interrogation semble se placer au même niveau qu’en Allemagne et en Italie avec un taux de 43-44%. La surcharge de travail liée au manque d’effectif génère un stress très important en Autriche et à Singapour (64%) puis en Australie (60%), au Brésil et en Allemagne (57%) où elle est même la source de stress la plus importante.

Deux autres raisons n’apparaissent pas également comme anodines… :
- une surcharge de travail pour cause de la croissance de l’entreprise, est évoquée par 34% des managers exerçant leurs fonctions à Singapour, 33% en Suisse, 32% en Autriche et 28% en Allemagne,
- une concurrence accrue entre collaborateurs, est surtout présente en Allemagne et en Autriche (29%), au Brésil et à Singapour (26%) ainsi qu’en France (21%).

Les « symptômes » de ce stress dans les entreprises
Selon l’ensemble des managers interrogés pour cette enquête, ce stress se traduit par 5 grands symptômes : un moral en baisse (48%), une diminution de la qualité du travail/service (34%), un accroissement du nombre de jours de congés maladie (32%), un non-respect des échéances (20%) et une diminution des salaires (18%).

Le moral des équipes est le plus affecté par le stress en Irlande (74%), en Australie, en Autriche, au Royaume-Uni et à Singapour (64%) ainsi qu’en France (62%) et en Italie (60%). La situation semble radicalement différente dans les entreprises aux Pays-Bas, à Dubaï et en République Tchèque : le stress n’y réduirait le moral que pour 26, 21 et 15% des managers interrogés…

Second symptôme de stress déploré par les managers, la baisse de qualité du service/travail qui serait davantage ressentie en Espagne (46%), au Brésil (45%), en Australie (43%), en Allemagne (42%) ainsi qu’en France (41%).

Manifestation physique de ce stress, l’accroissement du nombre de jours de congé maladie est particulièrement ressentie par 53% des managers australiens, britanniques (48%) et suisses (47%). En France, ce symptôme reste encore « relatif » car ressenti par 29% seulement des managers consultés, alors que 45% de leurs confrères allemands, autrichiens et irlandais en font le constat.

Ce stress impacte également la gestion des échéances et génère du retard, constatent 33% des managers néo-zélandais et australiens, à l’instar de 30% des répondants à Singapour et 27% au Brésil. Enfin, la crainte de voir son salaire diminuer serait la plus forte en Asie, au Japon (44%), à Hong Kong (34%) ainsi qu’à Singapour (32%). En France, cette appréhension arriverait en 6ème position, évoquée par seulement 13% des managers.

Quels « remèdes » ?
Si de prime abord, la gestion du stress ne semble pas vraiment traitée par les entreprises (34% des managers déclarent que leur entreprise n’a pas mis de process spécifique en place), il s’avère toutefois que des ‘stratégies’ se dessinent.
Si en Autriche (49%) et en Nouvelle-Zélande (43%), on privilégie la mise en place de sessions de conseils, la Nouvelle-Zélande (48%), le Luxembourg (45%), les Pays-Bas (43%), la Belgique (42%), Singapour et le Royaume-Uni (41%) vont d’abord tenter de remédier au stress par une nouvelle répartition de la charge de travail. En République Tchèque (33%), à Singapour (26%) et en Australie (20%), la proposition d’une prime sur résultats serait faite pour encourager les salariés à dépasser leur stress. Un autre remède, observé plus particulièrement à Hong-Kong (19%) et au Brésil (12%), est celui de l’attribution de jours de congés supplémentaires, pour « recharger les batteries ».

Quels coûts pour l’entreprise Productivité, qualité et turn-over s’en ressentent ?
Au vu des résultats de cette enquête, c’est sur la productivité et la qualité de services que le stress génèrerait tout d’abord de véritables manques à gagner.
La baisse de la productivité est plus ressentie par les managers brésiliens (47%), néo-zélandais (40%), puis australiens, espagnols, irlandais et italiens (39%).
La sonnette d’alarme de la baisse de la qualité, due au stress, est tirée par 39% des managers japonais, 30% de leurs homologues allemands et luxembourgeois puis par 25% des dirigeants belges et suisses.
Quant au turn-over des employés, si ce « coût » lié au stress semble frapper d’emblée l’Asie où il est ressenti par 24% des managers à Singapour et 22% à Hong Kong, il toucherait également la Suisse selon 22% de ses managers, et la France et le Royaume-Uni selon 20% de leurs managers.

Focus sur la France
Les principaux facteurs de stress sont :
- l’évolution de la situation économique (64%)
- la surcharge de travail liée au manque d’effectif (53%)
- l’inquiétude vis-à-vis de la sécurité de l’emploi (44%)

Les symptômes :
- une baisse de moral (62%)
- une baisse de la qualité du travail/service (41%)

Les antidotes :
- des discussions régulières sur la charge de travail, entre managers et employés (29%)
- des primes pour des prestations exceptionnelles (14%)
- l’augmentation du nombre de team-building ou d’évènements extraprofessionnels (10%)

(Mais aussi aucune procédure dans 40% des cas)

Les conséquences pour l’entreprise :
- une moindre productivité (24%)
- une baisse de la qualité du travail et des services (23%)
- un turn-over accru du personnel (20%)

(*) Robert Half a réalisé cette nouvelle enquête internationale en février et mars 2009 auprès de plus 5 6000 Directeurs des Ressources Humaines et Directeurs Financiers dans 20 pays : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Dubaï, Espagne, France, Hong-Kong, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, République Tchèque, Royaume-Uni, Singapour, Suisse, Etats-Unis. Echantillon sectoriel représentatif

A propos du groupe Robert Half
Fondé en 1948,
Leader mondial du recrutement temporaire et permanent spécialisé,
Coté à la Bourse de New York,
Implanté en France depuis 1989,
Intervient sur tous les métiers de la finance, de la comptabilité, de la banque, de l’assurance, du juridique et fiscal ainsi que de l’assistanat et du secrétariat,
Présent à Paris, La Défense, Versailles, Saint-Denis, Vincennes, Massy, Lyon, Nantes, Lille et Aix-en-Provence,
Compte plus de 360 bureaux dans le monde (Etats-Unis, Canada, Europe, Australie, Asie, Nouvelle-Zélande)
Robert Half International a été élue entreprise où il fait bon travailler par Best Workplaces édition 2008.
www.roberthalf.fr

Samedi 4 Juillet 2009




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