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Amériques : Au secours de l’ALENA

Un peu à la manière d'un « ne tirez pas sur l'ambulance », les leaders américain, canadien et mexicain se sont érigés en ardents défenseurs du traité de libre-échange nord-américain (ALENA), lors du Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP), en sommet à La Nouvelle-Orléans. En pleine tourmente financière et économique mondiale, un tel accord suscite des désamours dans chacun des trois pays concernés.


Aux Etats-Unis, les candidats démocrates en lice pour l'investiture, Hillary Clinton et Barack Obama, ont fait de la dénonciation de l'ALENA un thème de campagne. Dans une période où les difficultés économiques arrivent en tête des préoccupations des Américains - avant la présidentielle -, les prétendants à la Maison Blanche accusent l'accord de libre-échange d'avoir délocalisé des emplois américains bien payés au Canada et au Mexique, d'avoir causé la montée des inégalités salariales, bref d'être responsable de la stagnation économique dont souffre la classe moyenne.

Au Canada, on - comprendre les altermondialistes - reproche au gouvernement fédéral son manque de transparence au sujet de l'intégration économique nord-américaine. Là encore, l'ALENA est accusé de favoriser ceux qui sont déjà les mieux lotis et inversement.

Au Mexique, la signature de l'accord a longtemps été perçue comme le symbole de l'ingérence américaine, d'autant plus sous la présidence de Vicente Fox, bien connu pour sa proximité avec Washington - il a été le patron de Coca Cola Mexique. Avant même que l'on parle de « crise alimentaire », au Mexique, l'envolée des prix des matières premières agricoles et la concurrence de produits agricoles américains gracieusement subventionnés ont fait flamber le prix de la tortilla de maïs, aliment de base.

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Lundi 5 Mai 2008




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