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2013 et au-delà : quel(s) scénario(s), et quelle allocation d’actifs ?

En cette fin d’année, et après trois années de crises de dette aux profils de risque bien différents, il est utile de s’attarder sur les perspectives à venir, non seulement pour l’immédiat (2013), mais aussi pour les années à venir.


2013 et au-delà : quel(s) scénario(s), et quelle allocation d’actifs ?
L’objet de cet article est de présenter les différents scénarios et risques en vigueur, mais aussi d’en tirer les conséquences pour les prévisions macroéconomiques et financières, ainsi que pour les stratégies d’investissement.

2011 : l’année de tous les dangers…

De nombreux facteurs de risque ont émaillé toute l’année 2011. On peut les dénombrer aisément :
- Un défaut de la Grèce ;
- La décision de la Grèce de sortir de l’UEM ;
- La décision des pays européens, allemands et français en tête, de pousser la Grèce hors de la zone euro ;
- L‘éclatement de la zone euro ;
- La faillite des banques, incapables de faire face à leurs besoins de liquidité ;
- Le refus de la BCE d’acheter des obligations souveraines ;
- L’incapacité de la Grèce de racheter sa dette ;
- L’incapacité des européens de trouver une solution passant par une restructuration de la dette ;
- L’incapacité des européens à mettre en place une telle solution, à supposer qu’elle existe ;
- L’impossibilité de restructurer la dette grecque sans effet de contagion majeur ;
- Le rejet de l’UEM par l’Allemagne ;
- Un défaut de l’Irlande ou du Portugal ;
- …


Ces facteurs de crise ont gagné de l’ampleur tout au long de l’année, et nous avons en conséquence assisté à des mouvements de marché violents :
- De très vastes élargissements des spreads de certains pays périphériques ; ”
- Une contagion graduelle de la Grèce vers l’ensemble des pays périphériques ;
- Des banques forcées de céder des actifs afin de réduire leur bilan et leurs risques (les banques des pays du noyau dur ont ainsi cédé des obligations souveraines des pays périphériques, ce qui a lourdement pesé sur les dettes souveraines) ;
- Un repli généralisé de la croissance économique européenne ;
- Une vulnérabilité de l’euro ;
- Une chute des marchés d’actions ;
- Une très forte volatilité sur les actifs risqués et sur les dettes souveraines ;
- Des politiques monétaires « anormalement » accommodantes ;
- Une très forte corrélation de l’ensemble des classes d’actifs, qui intégraient en fait le même facteur de risque ;
- Une très forte corrélation des marchés des pays composant la zone euro ;
- L’apparition d’un facteur unique de risque dans les portefeuilles, quels qu’ils soient… ce qui a très fortement handicapé les décisions d’allocations d’actifs ;
- L’apparition de divergences, dislocations et anomalies : nombre de valeurs ont ainsi clôturé 2011 avec des valorisations extrêmement éloignées de leurs valeurs d’équilibre ;
- Bref, un stress financier hors norme, bien pire que celui qui avait prévalu lors de la crise financière de 2008.

C’est dans ce climat que s’est terminée l’année 2011 : des valeurs et des marchés aux valorisations attractives, mais incluant des risques d’une ampleur parfois inconnue.

2012 : du cauchemar à la réalité

Force est de reconnaître qu’aucune des craintes ne s’est réellement matérialisée. Il y a eu trois événements clés en 2012, des événements qui ont complètement changé la donne :
- En premier lieu, la restructuration de la dette grecque (fin 2011), de grande ampleur, mise en musique facilement et rapidement, et sans contagion. En somme, un événement jugé impossible quelques semaines auparavant. Certes, cela n’a pas rendu la Grèce solvable pour autant, mais la volonté et la cohésion européenne ont été démontrées.
- Ensuite, le recours par la BCE aux LTRO, qui a bien montré que le rôle d’une banque centrale (qui en doutait vraiment ?) est de fournir...

Lisez la suite dans le PDF de 43 pages téléchargeable ci-dessous.


Mardi 22 Janvier 2013




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